Marc Gagnon souhaite à nouveau goûter à la gloire olympique
Jeux olympiques mardi, 29 janv. 2002. 16:56 samedi, 14 déc. 2024. 11:58
(RDS) - À 26 ans seulement, Marc Gagnon a déjà deux expériences olympique derrière lui. En 1994 à Lillehammer, il remporte la médaille de bronze au 1000 mètres. En fait, il termine premier lors de la finale "consolation", mais est propulsé sur le podium lorsqu'une chute en finale élimine deux compétiteurs...
"C'est sûr qu'une médaille olympique, ça satisfait toujours, peu importe comment elle est gagnée. Ce n'est toutefois qu'une médaille de bronze et l'objectif ultime, c'est de gagner l'or", raconte Marc Gagnon.
À Nagano, le scénario est bien différent. Sur sa distance de prédilection, le 1000 mètres, une médaille est attendue tant du public que par Gagnon lui-même. Mais il chute en quarts-de-finale. Les malheurs se poursuivent en finale du 500 mètres; Gagnon, qui espérait au moins un podium individuel, voit ses rêves s'effondrer. Sauf que son aventure olympique nippone se terminera de belle façon....
"C'est triste de tomber dans une course surtout dans un épreuve comme le 500 mètres où j'avais des chances de gagner. C'est décevant plus qu'un cauchemar. J'étais déçu mais on quand même réussi à remporter la médaille d'or au relais. Mes Jeux n'étaient pas perdu", poursuit Gagnon.
Après Nagano, la compétition commence à peser lourd sur Gagnon. Il parvient tout de même à remporter les championnats du monde un mois après les Jeux. Malgré le succès, il en a assez : "J'ai essayé pendant un mois ou deux à recommencer à m'entraîner. J'étais incapable de me concentrer, j'ai décidé d'arrêter. Au début, je pensais que c'était terminé pour moi le patinage de vitesse. Après un recul, j'ai compris que j'étais simplement fatigué. Je me suis dit que j'allais prendre une année sabbatique et que j'allais voir l'année prochaine."
Un retour qui se fait de façon progressive. Gagnon renaît particulièrement aux derniers championnats du monde alors qu'il termine troisième. Point culminant de cette épopée; les essais olympiques où il se qualifie pour toutes les épreuves à Salt Lake City.
"Oui je suis qualifié pour les quatre épreuves. Je ne m'en vais pas là-bas pour terminer 7e ou 8e. Je vise le podium dans chaque épreuve. C'est la façon que j'aborde la compétition. Tu t'en vas à la plus importante compétition au monde, pourquoi y aller pour terminer dans les derniers, je vise le mieux", indique l'athlète de Chicoutimi.
Quadruple champion du monde et double médaillé olympique, Gagnon vise maintenant une médaille d'or olympique INDIVIDUELLE. À Salt Lake, dans le meilleur des mondes, il pourrait en remporter quatre : "C'est sûr que je veux une médaille individuelle, j'en voudrais même trois. Mon but, c'est rien de spécifique, je veux seulement une médaille d'or aux Olympiques ou un championnat du monde."
Marc Gagnon a tous les outils en mains pour triompher à Salt Lake. Bien épaulé par l'ex-championne Sylvie Daigle, l'athlète de Chicoutimi présente une forme impeccable et possède la précieuse expérience des Jeux.
"C'est plus au niveau mental la différence. En 1998, j'étais vraiment nerveux. Contrôler la nervosité, c'est difficile à acquérir, je vais avoir cet avantage cette année", conclut Gagnon.
"C'est sûr qu'une médaille olympique, ça satisfait toujours, peu importe comment elle est gagnée. Ce n'est toutefois qu'une médaille de bronze et l'objectif ultime, c'est de gagner l'or", raconte Marc Gagnon.
À Nagano, le scénario est bien différent. Sur sa distance de prédilection, le 1000 mètres, une médaille est attendue tant du public que par Gagnon lui-même. Mais il chute en quarts-de-finale. Les malheurs se poursuivent en finale du 500 mètres; Gagnon, qui espérait au moins un podium individuel, voit ses rêves s'effondrer. Sauf que son aventure olympique nippone se terminera de belle façon....
"C'est triste de tomber dans une course surtout dans un épreuve comme le 500 mètres où j'avais des chances de gagner. C'est décevant plus qu'un cauchemar. J'étais déçu mais on quand même réussi à remporter la médaille d'or au relais. Mes Jeux n'étaient pas perdu", poursuit Gagnon.
Après Nagano, la compétition commence à peser lourd sur Gagnon. Il parvient tout de même à remporter les championnats du monde un mois après les Jeux. Malgré le succès, il en a assez : "J'ai essayé pendant un mois ou deux à recommencer à m'entraîner. J'étais incapable de me concentrer, j'ai décidé d'arrêter. Au début, je pensais que c'était terminé pour moi le patinage de vitesse. Après un recul, j'ai compris que j'étais simplement fatigué. Je me suis dit que j'allais prendre une année sabbatique et que j'allais voir l'année prochaine."
Un retour qui se fait de façon progressive. Gagnon renaît particulièrement aux derniers championnats du monde alors qu'il termine troisième. Point culminant de cette épopée; les essais olympiques où il se qualifie pour toutes les épreuves à Salt Lake City.
"Oui je suis qualifié pour les quatre épreuves. Je ne m'en vais pas là-bas pour terminer 7e ou 8e. Je vise le podium dans chaque épreuve. C'est la façon que j'aborde la compétition. Tu t'en vas à la plus importante compétition au monde, pourquoi y aller pour terminer dans les derniers, je vise le mieux", indique l'athlète de Chicoutimi.
Quadruple champion du monde et double médaillé olympique, Gagnon vise maintenant une médaille d'or olympique INDIVIDUELLE. À Salt Lake, dans le meilleur des mondes, il pourrait en remporter quatre : "C'est sûr que je veux une médaille individuelle, j'en voudrais même trois. Mon but, c'est rien de spécifique, je veux seulement une médaille d'or aux Olympiques ou un championnat du monde."
Marc Gagnon a tous les outils en mains pour triompher à Salt Lake. Bien épaulé par l'ex-championne Sylvie Daigle, l'athlète de Chicoutimi présente une forme impeccable et possède la précieuse expérience des Jeux.
"C'est plus au niveau mental la différence. En 1998, j'étais vraiment nerveux. Contrôler la nervosité, c'est difficile à acquérir, je vais avoir cet avantage cette année", conclut Gagnon.