Pas de sanction contre Miresmaeili
Jeux olympiques jeudi, 19 août 2004. 10:01 samedi, 14 déc. 2024. 16:46
ATHENES (AFP) - La Fédération internationale de judo (IJF) a décidé de ne pas sanctionner l'Iranien Arash Miresmaeili, estimant qu'il n'avait pas intentionnellement affiché un poids supérieur de 5 kg à la limite de sa catégorie (66 kg) l'empêchant de participer au tournoi des JO-2004.
"Il n'a pas été planifié par Arash Miresmaeili de ne pas combattre en moins de 66 kg" et "il n'a fait aucune déclaration à la presse", indique un communiqué de l'IJF, publié jeudi à Athènes, qui ajoute: "Le seul point qui reste est que M. Miresmaeili était au-dessus du poids".
"L'IJF n'a pas de loi pour pénaliser un athlète en surpoids. L'IJF décide de ne prendre aucune sanction contre M. Miresmaeili", conclut le texte.
Le judoka, porte-drapeau de son pays lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux, a été entendu mercredi pendant trois heures lors d'une réunion entre la Fédération internationale, la Commission d'enquête créée lundi pour régler cette affaire, ainsi que le président de la Fédération iranienne.
Le poids exact de l'athlète lors de la pesée dimanche n'a pas été communiqué. Selon des sources concordantes, il a été d'environ cinq kilos supérieurs à la limite.
L'affaire a éclaté vendredi, lorsque Miresmaeili, au lendemain du tirage au sort qui lui désignait l'Israélien Ehud Vaks comme adversaire au premier tour, a dit à l'agence officielle iranienne: "Je refuse de combattre contre un Israélien, par sympathie pour les souffrances du peuple palestinien".
Pré-électorale
Ce refus de combattre pour raisons politiques a entraîné une vague de condamnations. Des sanctions ont été demandées à l'encontre de ce double champion du monde en raison d'un forfait "contraire à l'esprit olympique".
En revanche, dans son pays, le judoka avait été salué comme un héros mythologique. Des voix s'étaient élevés pour demander qu'il reçoive la récompense dont il aurait bénéficié s'il avait remporté l'épreuve pour laquelle il était le grand favori.
Samedi, le président de la Fédération iranienne, Mohammad Derakhshan Mobarak était néanmoins revenu sur ce forfait. Il avait assuré que Miresmaeili serait bien sur le tatami pour combattre le judoka israélien, affirmant que la Fédération iranienne et ses représentants sportifs "faisaient tout pour être en accord avec les règles du Comité international olympique (CIO)".
Très embêtée par cette affaire, l'IJF avait indiqué "étudier très sérieusement" ce dossier. "Nous voulons savoir ce qui s'est passé avant de prendre si nécessaire des sanctions. Nous devons savoir de quoi nous parlons, si ce surpoids est accidentel ou non", avait indiqué l'IJF, rappelant qu'elle défend "les valeurs de l'olympisme" comme la non "discrimination et la paix".
Néanmoins, selon une source proche de l'IJF, une sanction était difficile à prendre car les dirigeants de l'instance sont dans une année pré-électorale.
Si Miresmaeili avait été sanctionné, il aurait été le premier judoka à l'être pour un surpoids aux jeux Olympiques. En 2000 à Sydney, une athlète dépassait d'environ de 200 g la limite imposée, mais elle avait montré sans ambiguïté qu'elle avait tout fait pour faire le poids.
"Il n'a pas été planifié par Arash Miresmaeili de ne pas combattre en moins de 66 kg" et "il n'a fait aucune déclaration à la presse", indique un communiqué de l'IJF, publié jeudi à Athènes, qui ajoute: "Le seul point qui reste est que M. Miresmaeili était au-dessus du poids".
"L'IJF n'a pas de loi pour pénaliser un athlète en surpoids. L'IJF décide de ne prendre aucune sanction contre M. Miresmaeili", conclut le texte.
Le judoka, porte-drapeau de son pays lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux, a été entendu mercredi pendant trois heures lors d'une réunion entre la Fédération internationale, la Commission d'enquête créée lundi pour régler cette affaire, ainsi que le président de la Fédération iranienne.
Le poids exact de l'athlète lors de la pesée dimanche n'a pas été communiqué. Selon des sources concordantes, il a été d'environ cinq kilos supérieurs à la limite.
L'affaire a éclaté vendredi, lorsque Miresmaeili, au lendemain du tirage au sort qui lui désignait l'Israélien Ehud Vaks comme adversaire au premier tour, a dit à l'agence officielle iranienne: "Je refuse de combattre contre un Israélien, par sympathie pour les souffrances du peuple palestinien".
Pré-électorale
Ce refus de combattre pour raisons politiques a entraîné une vague de condamnations. Des sanctions ont été demandées à l'encontre de ce double champion du monde en raison d'un forfait "contraire à l'esprit olympique".
En revanche, dans son pays, le judoka avait été salué comme un héros mythologique. Des voix s'étaient élevés pour demander qu'il reçoive la récompense dont il aurait bénéficié s'il avait remporté l'épreuve pour laquelle il était le grand favori.
Samedi, le président de la Fédération iranienne, Mohammad Derakhshan Mobarak était néanmoins revenu sur ce forfait. Il avait assuré que Miresmaeili serait bien sur le tatami pour combattre le judoka israélien, affirmant que la Fédération iranienne et ses représentants sportifs "faisaient tout pour être en accord avec les règles du Comité international olympique (CIO)".
Très embêtée par cette affaire, l'IJF avait indiqué "étudier très sérieusement" ce dossier. "Nous voulons savoir ce qui s'est passé avant de prendre si nécessaire des sanctions. Nous devons savoir de quoi nous parlons, si ce surpoids est accidentel ou non", avait indiqué l'IJF, rappelant qu'elle défend "les valeurs de l'olympisme" comme la non "discrimination et la paix".
Néanmoins, selon une source proche de l'IJF, une sanction était difficile à prendre car les dirigeants de l'instance sont dans une année pré-électorale.
Si Miresmaeili avait été sanctionné, il aurait été le premier judoka à l'être pour un surpoids aux jeux Olympiques. En 2000 à Sydney, une athlète dépassait d'environ de 200 g la limite imposée, mais elle avait montré sans ambiguïté qu'elle avait tout fait pour faire le poids.