Le vice-président du Comité international olympique (CIO), Kevan Gosper, a défendu mercredi l'attribution des Jeux olympiques 2008 à Pékin en expliquant que les critères sportifs priment la question des droits de l'homme.

"Le jugement que nous devions porter à Moscou était un jugement olympique et sportif, a expliqué à l'AFP M. Gosper, ancien athlète australien et ardent défenseur de la candidature chinoise. Nous devions porter un regard sportif sur Pékin."

"Nous ne sommes pas une organisation de défense des droits de l'homme ou une organisation commerciale. Nous sommes une organisation sportive", a ajouté M. Gosper, présent à Pékin à l'occasion de l'ouverture de la 21e édition des Universiades d'été.

Des organisations de défense des droits de l'homme ont critiqué l'attribution des Jeux olympiques par le CIO à Pékin, affirmant qu'une éventuelle attribution des jeux à Pékin cautionnerait la répression exercée contre les militants démocratiques chinois ou encore les membres de la secte Falungong.

"J'ai pu voir moi-même les changements opérés en Chine et ses conséquences positives à l'intérieur comme à l'extérieur du pays", a ajouté M. Gosper.

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