Plus de tests hors compétition?
Jeux olympiques lundi, 18 avr. 2005. 12:22 mercredi, 11 déc. 2024. 10:40
BERLIN (AFP) - Les Fédérations sportives internationales ont demandé lundi à l'Agence mondiale antidopage (AMA) d'effectuer davantage de contrôles antidopage hors compétition, lors de la première journée de la Commission exécutive du Comité international olympique (CIO) à Berlin.
"L'AMA a tendance à réduire les tests hors compétition et est passée de 5000 en 2003, à 2400 en 2004", a déclaré Denis Oswald, président de l'ASOIF (Association des Fédérations internationales des sports olympiques d'été), lors d'un point de presse lundi après-midi.
"Nous pensons, a-t-il ajouté, que ces tests hors compétition devraient être une priorité pour l'AMA car c'était un de ses objectifs lors de sa création".
"Les contrôles hors compétition sont très intéressants pour les petites Fédérations, qui n'ont pas beaucoup de moyens, a dit le président du CIO Jacques Rogge en appuyant la demande de Denis Oswald. Dick Pound, le président de l'AMA, m'a dit que la priorité de l'Agence était la recherche scientifique et pas l'augmentation du volume des contrôles antidopage."
Le président du CIO a annoncé qu'une réunion se tiendra en juin avec Dick Pound, président de l'AMA, Denis Oswald et lui-même sur ce sujet.
"Si l'AMA n'a pas assez de moyens financiers, il faudra peut-être réorienter son budget", a ajouté Rogge.
Le programme olympique
Concernant la lutte antidopage, les débats de la matinée ont également évoqué la possibilité de soumettre les six finalistes des épreuves olympiques à des tests, contre les quatre premiers actuellement. "En cas de test positif de plusieurs athlètes parmi les trois premiers, cela oterait toute suspicion possible sur les sportifs qui récupéreront une médaille", a précisé Oswald.
Sur la question du programme olympique, Jacques Rogge a confirmé qu'elle ne serait traitée que lors de la réunion de Singapour, début juillet. "Quatre-vingt pour cent du rapport de la commission du Programme olympique viennent des contributions des Fédérations internationales", a-t-il précisé
Il s'agit de savoir si les 28 sports actuellement au programme des Jeux d'été resteront les mêmes ou si certains disparaîtront, remplacés par de nouvelles disciplines.
Trois sports sont sur la sellette: le base-ball, le softball et le pentathlon moderne et cinq autres sont candidats aux Jeux: le golf, le rugby (à 7), le roller, le karaté et la squash.
Aucune décision ne sera prise avant la session du CIO de Singapour et la présente commission exécutive ne fera qu'étudier les procédures à appliquer. "Nous informerons d'abord les Fédérations internationales", a simplement dit Rogge. "J'ai dit que les Fédérations fortes n'avaient pas à avoir d'angoisses, a-t-il ajouté, mais il ne faut pas surinterprêter ces paroles".
Selon certains délégués, le CIO pourrait fort bien s'en tenir au statu quo sur les 28 sports d'été, les dossiers présentés par les cinq impétrants n'étant pas vraiment convaincants.
"L'AMA a tendance à réduire les tests hors compétition et est passée de 5000 en 2003, à 2400 en 2004", a déclaré Denis Oswald, président de l'ASOIF (Association des Fédérations internationales des sports olympiques d'été), lors d'un point de presse lundi après-midi.
"Nous pensons, a-t-il ajouté, que ces tests hors compétition devraient être une priorité pour l'AMA car c'était un de ses objectifs lors de sa création".
"Les contrôles hors compétition sont très intéressants pour les petites Fédérations, qui n'ont pas beaucoup de moyens, a dit le président du CIO Jacques Rogge en appuyant la demande de Denis Oswald. Dick Pound, le président de l'AMA, m'a dit que la priorité de l'Agence était la recherche scientifique et pas l'augmentation du volume des contrôles antidopage."
Le président du CIO a annoncé qu'une réunion se tiendra en juin avec Dick Pound, président de l'AMA, Denis Oswald et lui-même sur ce sujet.
"Si l'AMA n'a pas assez de moyens financiers, il faudra peut-être réorienter son budget", a ajouté Rogge.
Le programme olympique
Concernant la lutte antidopage, les débats de la matinée ont également évoqué la possibilité de soumettre les six finalistes des épreuves olympiques à des tests, contre les quatre premiers actuellement. "En cas de test positif de plusieurs athlètes parmi les trois premiers, cela oterait toute suspicion possible sur les sportifs qui récupéreront une médaille", a précisé Oswald.
Sur la question du programme olympique, Jacques Rogge a confirmé qu'elle ne serait traitée que lors de la réunion de Singapour, début juillet. "Quatre-vingt pour cent du rapport de la commission du Programme olympique viennent des contributions des Fédérations internationales", a-t-il précisé
Il s'agit de savoir si les 28 sports actuellement au programme des Jeux d'été resteront les mêmes ou si certains disparaîtront, remplacés par de nouvelles disciplines.
Trois sports sont sur la sellette: le base-ball, le softball et le pentathlon moderne et cinq autres sont candidats aux Jeux: le golf, le rugby (à 7), le roller, le karaté et la squash.
Aucune décision ne sera prise avant la session du CIO de Singapour et la présente commission exécutive ne fera qu'étudier les procédures à appliquer. "Nous informerons d'abord les Fédérations internationales", a simplement dit Rogge. "J'ai dit que les Fédérations fortes n'avaient pas à avoir d'angoisses, a-t-il ajouté, mais il ne faut pas surinterprêter ces paroles".
Selon certains délégués, le CIO pourrait fort bien s'en tenir au statu quo sur les 28 sports d'été, les dossiers présentés par les cinq impétrants n'étant pas vraiment convaincants.
