Le Danemark a considéré jeudi que la Suède interférait dans les affaires grecques en poussant six autres pays à protester contre l'intention de la mairie d'Athènes d'autoriser de nouvelles maisons closes à l'occasion des Jeux olympiques en 2004.

La ministre danoise chargée de l'égalité des sexes, Henrietta Kjaer a qualifié d'enfantine l'attitude de la Suède, précisant que la prostitution est légale en Grèce et qu'il fallait respecter cela.

Kjaer est la seule ministre chargée de l'égalité des sexes des pays nordiques et baltes à n'avoir pas participé à la déclaration commune contre la décision d'Athènes.

La Suède, la Norvège, la Finlande, l'Islande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie y explique leur surprise et leur indignation face à cette nouvelle.

Une loi grecque, datant de 1999, limite actuellement l'exercice de la prostitution aux seules maisons closes, où ne peuvent travailler que trois prostituées. En outre, ces établissements doivent être situés à une distance minimale des écoles et églises. Les autorités municipales athéniennes veulent limiter le nombre de ces établissement à 230 et éradiquer la prostitution sauvage, ce qui a entraîné, jeudi, une manifestation des péripatéticiennes devant le ministère de l'Intérieur à Athènes.

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