Afrique du Sud: des raisons d'y croire encore
Rugby dimanche, 19 oct. 2003. 11:51 jeudi, 12 déc. 2024. 21:30
PERTH (AFP) - L'Afrique du Sud, après sa défaite 25-6 contre l'Angleterre, veut croire que sa campagne du Mondial de rugby n'est pas hypothéquée malgré la leçon de réalisme reçue, malgré surtout une montagne à gravir désormais pour espérer atteindre la finale.
"Clairement, nous devons désormais emprunter la route difficile. Nous jouerons trés vraisemblablement la Nouvelle-Zélande en quart de finale à Melbourne", concédait le capitaine Corne Krige, identifiant la conséquence immédiate de la défaite concédée samedi à Perth (ouest) lors du match au sommet du groupe C.
"Nous devons garder la tête haute, et continuer d'avancer". La tête haute est justifiée. Les Boks, arrivés presque incognito au Mondial après une piteuse année (5 victoires, 6 défaites avant samedi) et des controverses raciales hors terrain, ont reconquis en 80 minutes le respect de la planète rugby.
Indifférents à l'entame anglaise, ils ont peu à peu pesé sur le match à force de défense lourde, de bonne agressivité au sol, de voracité sur l'homme ou le ballon.
Les Anglais ont reculé, douté, hésité, mais ont crucialement été maintenus à flot par les points de Wilkinson, jusqu'à l'essai de Greenwood en contre qui fit basculer le match (63).
Inéluctable
"Nous avons montré ce soir que nous pouvons lutter d'égal à égal avec les meilleurs du monde et que, si nous concrétisons nos occasions, nous pouvons les battre", estimait Krige.
"J'ai vu que l'Angleterre était clairement vulnérable. Qu'ils étaient prenables", ajoutait Joost van der Westhuizen.
L'entraîneur Rudolf Straeuli a regretté certains choix tactiques en match, comme tenter des pénalités de loin (manquées) en première période. "Nous aurions peut-être dû taper en touche pour conserver le ballon", alors que les Anglais étaient sous pression, a-t-il expliqué.
Straeuli, au passage, a fait taire les sceptiques qui avaient douté des choix de sélection - le pilier débutant Christo Bezuidenhout a contribué à l'excellente mêlée - ou des intentions de jeu: les occasions d'essai étaient bien là, créées pour certaines par d'ambitieux mouvements au large.
Il reste à l'Afrique du Sud deux matches de poule à jouer, sans péril, contre la Géorgie puis le Samoa avant le désormais inéluctable All Blacks-Springboks, quart de finale royal le 8 novembre à Melbourne.
L'Afrique du Sud n'a pas battu la Nouvelle-Zélande depuis sept matches, sa dernière victoire remontant à 2000 à Johannesburg (46-40).
"Clairement, nous devons désormais emprunter la route difficile. Nous jouerons trés vraisemblablement la Nouvelle-Zélande en quart de finale à Melbourne", concédait le capitaine Corne Krige, identifiant la conséquence immédiate de la défaite concédée samedi à Perth (ouest) lors du match au sommet du groupe C.
"Nous devons garder la tête haute, et continuer d'avancer". La tête haute est justifiée. Les Boks, arrivés presque incognito au Mondial après une piteuse année (5 victoires, 6 défaites avant samedi) et des controverses raciales hors terrain, ont reconquis en 80 minutes le respect de la planète rugby.
Indifférents à l'entame anglaise, ils ont peu à peu pesé sur le match à force de défense lourde, de bonne agressivité au sol, de voracité sur l'homme ou le ballon.
Les Anglais ont reculé, douté, hésité, mais ont crucialement été maintenus à flot par les points de Wilkinson, jusqu'à l'essai de Greenwood en contre qui fit basculer le match (63).
Inéluctable
"Nous avons montré ce soir que nous pouvons lutter d'égal à égal avec les meilleurs du monde et que, si nous concrétisons nos occasions, nous pouvons les battre", estimait Krige.
"J'ai vu que l'Angleterre était clairement vulnérable. Qu'ils étaient prenables", ajoutait Joost van der Westhuizen.
L'entraîneur Rudolf Straeuli a regretté certains choix tactiques en match, comme tenter des pénalités de loin (manquées) en première période. "Nous aurions peut-être dû taper en touche pour conserver le ballon", alors que les Anglais étaient sous pression, a-t-il expliqué.
Straeuli, au passage, a fait taire les sceptiques qui avaient douté des choix de sélection - le pilier débutant Christo Bezuidenhout a contribué à l'excellente mêlée - ou des intentions de jeu: les occasions d'essai étaient bien là, créées pour certaines par d'ambitieux mouvements au large.
Il reste à l'Afrique du Sud deux matches de poule à jouer, sans péril, contre la Géorgie puis le Samoa avant le désormais inéluctable All Blacks-Springboks, quart de finale royal le 8 novembre à Melbourne.
L'Afrique du Sud n'a pas battu la Nouvelle-Zélande depuis sept matches, sa dernière victoire remontant à 2000 à Johannesburg (46-40).