Australie : Eddie Jones déçu mais optimiste
Rugby jeudi, 29 nov. 2001. 12:33 vendredi, 13 déc. 2024. 06:58
LONDRES (AFP) - Le XV d'Australie, champion du monde de rugby, est reparti jeudi aux antipodes, au terme d'une tournée européenne décevante, marquée par deux défaites contre l'Angleterre et la France, mais conclue par deux victoires contre le pays de Galles et les Barbarians.
"Les résultats ont été décevants, mais je pense aussi que c'était une tournée positive, car nous avons travaillé sur une quantité de situations et cela nous sera très utile dans l'avenir", a résumé Eddie Jones, le remplaçant de Rod Macqueen cet été, dont c'était la première expérience de longue durée aux commandes des Wallabies.
Si l'on se fonde uniquement sur les trois test-matches dignes d'intérêt, le bilan chiffré est très mitigé: deux défaites contre les Anglais (21-15) et les Français (14-13), en marquant quand même trois essais, pour une victoire contre les Gallois (21-13), sans marquer d'essai. Mais Jones a toujours dit que c'était une tournée de transition, et il a d'autres motifs de satisfaction.
"Nous avons identifié un certain nombre de joueurs qui vont émerger dans l'avenir et des domaines dans lesquels les autres joueurs vont devoir travailler pour progresser", a résumé le patron, en soulignant par exemple les progrès de l'ailier Scott Staniforth, auteur de trois essais contre les Barbarians.
Staniforth s'était fait remarquer cet été avec l'Australie A contre les Lions britanniques: "C'est un joueur costaud, puissant. S'il peut maintenant réaliser un bon Super-12 (Championnat des provinces de l'hémisphère sud), il va prétendre à une place de titulaire", a estimé Jones. Autre révélation de la tournée, le centre Steve Kefu, frère de Toutai, l'indéboulonnable numéro 8.
Des chocs plus fréquents
Contre les Barbarians, les frères Kefu se sont fait plaisir en jouant tous les deux au centre. Ils ont aussi trusté les lauriers, puisque Toutai, 27 ans, a été nommé meilleur joueur de la tournée par ses partenaires, et Steve, 21 ans, meilleur nouveau venu.
En revanche, Jones devra encore attendre pour savoir si Mat Rogers et Wendell Sailor, champions du monde de rugby à XIII avec les Kangourous, ont les qualités nécessaires pour sauter dans le train des Wallabies qui prépareront la Coupe du monde 2003.
Dans l'immédiat, Jones souhaite que les chocs contre la France ou l'Angleterre ne fassent plus l'objet d'un seul test-match annuel, mais plutôt d'une série, sur le modèle des tournées des Lions ou d'autres équipes du Nord dans l'hémisphère sud: "Je vais en parler à la Fédération australienne (ARU), mais je ne sais pas si j'aurai beaucoup de succès, à cause du calendrier".
"C'est quelque chose qui permet de travailler sur les domaines dans lesquels on a été battus la semaine précédente, et cela donne une chance de faire avancer son jeu, plaide Jones. Une série montre vraiment quelle est la meilleure équipe". La dernière fois que l'Australie a joué deux fois de suite contre l'Angleterre, c'était en 1988.
"Les résultats ont été décevants, mais je pense aussi que c'était une tournée positive, car nous avons travaillé sur une quantité de situations et cela nous sera très utile dans l'avenir", a résumé Eddie Jones, le remplaçant de Rod Macqueen cet été, dont c'était la première expérience de longue durée aux commandes des Wallabies.
Si l'on se fonde uniquement sur les trois test-matches dignes d'intérêt, le bilan chiffré est très mitigé: deux défaites contre les Anglais (21-15) et les Français (14-13), en marquant quand même trois essais, pour une victoire contre les Gallois (21-13), sans marquer d'essai. Mais Jones a toujours dit que c'était une tournée de transition, et il a d'autres motifs de satisfaction.
"Nous avons identifié un certain nombre de joueurs qui vont émerger dans l'avenir et des domaines dans lesquels les autres joueurs vont devoir travailler pour progresser", a résumé le patron, en soulignant par exemple les progrès de l'ailier Scott Staniforth, auteur de trois essais contre les Barbarians.
Staniforth s'était fait remarquer cet été avec l'Australie A contre les Lions britanniques: "C'est un joueur costaud, puissant. S'il peut maintenant réaliser un bon Super-12 (Championnat des provinces de l'hémisphère sud), il va prétendre à une place de titulaire", a estimé Jones. Autre révélation de la tournée, le centre Steve Kefu, frère de Toutai, l'indéboulonnable numéro 8.
Des chocs plus fréquents
Contre les Barbarians, les frères Kefu se sont fait plaisir en jouant tous les deux au centre. Ils ont aussi trusté les lauriers, puisque Toutai, 27 ans, a été nommé meilleur joueur de la tournée par ses partenaires, et Steve, 21 ans, meilleur nouveau venu.
En revanche, Jones devra encore attendre pour savoir si Mat Rogers et Wendell Sailor, champions du monde de rugby à XIII avec les Kangourous, ont les qualités nécessaires pour sauter dans le train des Wallabies qui prépareront la Coupe du monde 2003.
Dans l'immédiat, Jones souhaite que les chocs contre la France ou l'Angleterre ne fassent plus l'objet d'un seul test-match annuel, mais plutôt d'une série, sur le modèle des tournées des Lions ou d'autres équipes du Nord dans l'hémisphère sud: "Je vais en parler à la Fédération australienne (ARU), mais je ne sais pas si j'aurai beaucoup de succès, à cause du calendrier".
"C'est quelque chose qui permet de travailler sur les domaines dans lesquels on a été battus la semaine précédente, et cela donne une chance de faire avancer son jeu, plaide Jones. Une série montre vraiment quelle est la meilleure équipe". La dernière fois que l'Australie a joué deux fois de suite contre l'Angleterre, c'était en 1988.