Blessure à Castaignède: On se lance la balle
Rugby mercredi, 29 nov. 2000. 12:19 samedi, 14 déc. 2024. 14:37
PARIS (AP) - Victime le 4 novembre dernier d'une rupture du tendon d'Achille à l'échauffement avant la rencontre entre le XV de France et l'Australie championne du monde de rugby, Thomas Castaignède est devenu un laissé-pour-compte. Personne ne veut prendre en charge son salaire. Personne ne veut endosser la responsabilité de la blessure, alors qu'elle a sans doute été causée par un traitement médical constestable...
Saracens, le club anglais de Castaignède, estime que c'est à la Fédération française de rugby (FFR) de verser le salaire de l'arrière international, jusqu'à la fin de son indisponibilité, prévue jusqu'à la fin de la saison. La FFR est prête seulement à lui verser ''les indemnités compensatrices de salaire auquel il aurait pu prétendre en jouant avec l'équipe de France''.
Saracens s'estime exonéré du versement du salaire de Thomas Castaignède, car la blessure s'est produite en équipe de France. ''Je laisse à mon service financier le soin de régler l'affaire. Mais les choses sont claires: nous demandons compensation pour l'ensemble des frais médicaux ainsi que la totalité du salaire de Thomas'', a déclaré dans 'L'Equipe' mercredi François Pienaar, le ''patron'' de Saracens. ''Nous voulons que sa prise en charge soit de 100%, et ce jusqu'à ce qu'il soit rétabli. Nous ne pouvons être tenus pour responsables de sa blessure, alors qu'il se trouvait en équipe de France''.
Les choses ne semblent pas si simples, car avant ce France-Australie, Castaignède avait reçu une infiltration dans son club pour pouvoir jouer, alors qu'il ressentait des douleurs. ''Thomas Castaignède a subi une infiltration dans son club pour pouvoir jouer. Nous n'avons pas à juger les actes de nos confrères anglais, ni à entamer une polémique. Je dis simplement qu'en France nous nous refusons à pratiquer une infiltration, car toute infiltration peut fragiliser les tissus'', avait déclaré à l'AP Thierry Hermerel, le médecin de l'équipe de France, le dimanche 5 novembre, au lendemain de la rupture du tendon d'Achille gauche subie par Castaignède.
Jo Maso, le manager du XV de France, avait essayé d'atténuer la polémique : ''Nos joueurs sont des professionnels et nous n'avons pas à juger de la manière dont ils pratiquent leur métier dans leurs clubs.
''Avant le match contre l'Australie, Thomas Castaignède a passé une IRM qui n'a rien révélé de grave. Tout allait bien et si le ''staff'' avait décidé de ne pas faire jouer Castaignède, celui-ci aurait été le premier à crier au scandale''.
L'affaire pourrait finir devant les tribunaux, si une solution à l'amiable n'est pas trouvée.
En football, la réglementation de la Fédération internationale (FIFA) prévoit qu'un joueur mis à la disposition de sa sélection nationale, continue d'être payé par son club, y compris en cas de blessure intervenue durant un stage ou un match avec l'équipe nationale.
Saracens, le club anglais de Castaignède, estime que c'est à la Fédération française de rugby (FFR) de verser le salaire de l'arrière international, jusqu'à la fin de son indisponibilité, prévue jusqu'à la fin de la saison. La FFR est prête seulement à lui verser ''les indemnités compensatrices de salaire auquel il aurait pu prétendre en jouant avec l'équipe de France''.
Saracens s'estime exonéré du versement du salaire de Thomas Castaignède, car la blessure s'est produite en équipe de France. ''Je laisse à mon service financier le soin de régler l'affaire. Mais les choses sont claires: nous demandons compensation pour l'ensemble des frais médicaux ainsi que la totalité du salaire de Thomas'', a déclaré dans 'L'Equipe' mercredi François Pienaar, le ''patron'' de Saracens. ''Nous voulons que sa prise en charge soit de 100%, et ce jusqu'à ce qu'il soit rétabli. Nous ne pouvons être tenus pour responsables de sa blessure, alors qu'il se trouvait en équipe de France''.
Les choses ne semblent pas si simples, car avant ce France-Australie, Castaignède avait reçu une infiltration dans son club pour pouvoir jouer, alors qu'il ressentait des douleurs. ''Thomas Castaignède a subi une infiltration dans son club pour pouvoir jouer. Nous n'avons pas à juger les actes de nos confrères anglais, ni à entamer une polémique. Je dis simplement qu'en France nous nous refusons à pratiquer une infiltration, car toute infiltration peut fragiliser les tissus'', avait déclaré à l'AP Thierry Hermerel, le médecin de l'équipe de France, le dimanche 5 novembre, au lendemain de la rupture du tendon d'Achille gauche subie par Castaignède.
Jo Maso, le manager du XV de France, avait essayé d'atténuer la polémique : ''Nos joueurs sont des professionnels et nous n'avons pas à juger de la manière dont ils pratiquent leur métier dans leurs clubs.
''Avant le match contre l'Australie, Thomas Castaignède a passé une IRM qui n'a rien révélé de grave. Tout allait bien et si le ''staff'' avait décidé de ne pas faire jouer Castaignède, celui-ci aurait été le premier à crier au scandale''.
L'affaire pourrait finir devant les tribunaux, si une solution à l'amiable n'est pas trouvée.
En football, la réglementation de la Fédération internationale (FIFA) prévoit qu'un joueur mis à la disposition de sa sélection nationale, continue d'être payé par son club, y compris en cas de blessure intervenue durant un stage ou un match avec l'équipe nationale.