LE CAP, Afrique du Sud - L'Agence mondiale antidopage (AMA) contribuera à la mise sur pied d'un organisme antidopage kényan à la suite des révélations à l'effet que ce pays de l'Afrique de l'Est - d'où sont issus de très grands coureurs de fond - n'avait pas de programme efficace de lutte au dopage sportif.

Parallèlement à ça, l'International Rugby Board (IRB) a indiqué jeudi qu'il prenait au sérieux les allégations contre le rugby kényan contenues dans le même rapport sur le dopage qui indiquait que des traces de stéroïdes avaient été retrouvées dans des suppléments distribués aux joueurs de rugby de l'équipe nationale.

Le 'Kenya Rugby Union' (KRU) a nié les allégations contre l'équipe nationale de rugby à sept, qui étaient sous-entendues. Le rapport a recommandé que l'entraîneur de la formation nationale du Kenya Paul Treu - qui a déjà gagné le titre mondial de rugby à sept avec l'Afrique du Sud - et cinq autres membres de son personnel d'entraîneurs devraient être soumis à des mesures disciplinaires.

L'AMA a expédié le rapport portant sur le Kenya à l'IRB, a précisé l'organisme.

L'IRB a rappelé qu'aucun joueur de rugby kényan n'avait échoué de test antidopage depuis 2005, et ajouté que l'équipe avait été régulièrement soumise à des tests antidopages dans la série reine de rugby à sept de l'IRB. Le KRU et Treu ont nié les accusations, remettant en doute la crédibilité du rapport d'une escouade antidopage affectée au dossier par le gouvernement kényan.