L'Angleterre s'enfonce, Irlande et Galles s'affirment
Rugby dimanche, 13 févr. 2005. 15:15 vendredi, 13 déc. 2024. 08:49
LONDRES (AFP) - La France a enfoncé dimanche l'Angleterre (18-17), battue pour la deuxième fois de suite, et reste prétendante, comme l'Irlande et le pays de Galles, dominateurs en Ecosse (40-13) et en Italie (38-8) samedi, à la victoire finale, à l'issue de la 2e journée du Tournoi des six nations de rugby.
Invaincus après deux journées, Français, Irlandais et Gallois sont également toujours en course pour le Grand Chelem, alors que l'Angleterre, championne du monde, dit adieu à ses espoirs de remporter le Tournoi.
La France, auteur du Grand Chelem en 2004, s'est imposée à Twickenham pour la première fois depuis 1997, grâce à 18 points de son demi de mêlée et buteur, Dimitri Yachvili, déjà auteur de 19 points contre ces mêmes Anglais un an plus tôt au Stade de France (24-21).
Surpris lors de la première journée au pays de Galles (9-11), les Anglais ont à nouveau laissé échapper dans les dernières minutes un match qu'ils semblaient contrôler, notamment en raison de la faillite complète de leurs deux buteurs, Charlie Hodgson et Olly Barkley, qui ont manqué chacun trois pénalités.
Après un début de partie tendu, où les deux équipes laissaient transpirer leurs doutes, les Anglais, qui connaissent un début d'année 2005 aussi catastrophique que l'année 2004, commençaient à prendre la mesure de leur adversaire, marquant deux essais par Jamie Noon et Josh Lewsey.
Sans ligne de conduite claire, dénuée de toute intention de jeu, la France ne devait à la pause qu'à la maladresse des buteurs anglais Hodgson, puis Barkley, de ne pas être plus largement menée.
Tournoi très ouvert
Puis soudain, à l'heure de jeu, les Français se réinstallaient dans la partie, resserrant leur défense, se montrant plus solides en conquête et s'appuyant sur le pied de Yachvili, quand Hodgson et Barkley continuaient à laisser filer des points.
Les Français, certainement rendus très confiants par ce succès, devront cependant montrer un autre visage pour contrer les Gallois, au Stade de France dès le 26 février, puis les Irlandais, le 12 mars à Dublin, dans un Tournoi qui apparaît bien le plus ouvert depuis bien des années.
A la différence de points, l'Irlande conserve la première place au classement. Sur sa performance d'Edimbourg, elle commence à confirmer son label inédit de favori et de candidate au deuxième Grand Chelem de son histoire (après 1948), à la faveur d'un calendrier favorable.
Comme la semaine précédente en Italie, l'Irlande est entrée doucement dans le match à Murrayfield. Après avoir laissé passer l'orage écossais, les Irlandais, qui étaient privés de leurs accélérateurs O'Driscoll et D'Arcy au centre, ont peu à peu repris le contrôle du match par leur pack, et signé cinq essais dont trois d'avants.
Les Gallois ont promené leur nouvelle confiance et leur enthousiasme à Rome. Ils ont dominé le match de bout en bout et inscrit six essais de toute beauté, face à des Italiens toujours aussi peu tranchants dans les 22 mètres adverses.
Invaincus après deux journées, Français, Irlandais et Gallois sont également toujours en course pour le Grand Chelem, alors que l'Angleterre, championne du monde, dit adieu à ses espoirs de remporter le Tournoi.
La France, auteur du Grand Chelem en 2004, s'est imposée à Twickenham pour la première fois depuis 1997, grâce à 18 points de son demi de mêlée et buteur, Dimitri Yachvili, déjà auteur de 19 points contre ces mêmes Anglais un an plus tôt au Stade de France (24-21).
Surpris lors de la première journée au pays de Galles (9-11), les Anglais ont à nouveau laissé échapper dans les dernières minutes un match qu'ils semblaient contrôler, notamment en raison de la faillite complète de leurs deux buteurs, Charlie Hodgson et Olly Barkley, qui ont manqué chacun trois pénalités.
Après un début de partie tendu, où les deux équipes laissaient transpirer leurs doutes, les Anglais, qui connaissent un début d'année 2005 aussi catastrophique que l'année 2004, commençaient à prendre la mesure de leur adversaire, marquant deux essais par Jamie Noon et Josh Lewsey.
Sans ligne de conduite claire, dénuée de toute intention de jeu, la France ne devait à la pause qu'à la maladresse des buteurs anglais Hodgson, puis Barkley, de ne pas être plus largement menée.
Tournoi très ouvert
Puis soudain, à l'heure de jeu, les Français se réinstallaient dans la partie, resserrant leur défense, se montrant plus solides en conquête et s'appuyant sur le pied de Yachvili, quand Hodgson et Barkley continuaient à laisser filer des points.
Les Français, certainement rendus très confiants par ce succès, devront cependant montrer un autre visage pour contrer les Gallois, au Stade de France dès le 26 février, puis les Irlandais, le 12 mars à Dublin, dans un Tournoi qui apparaît bien le plus ouvert depuis bien des années.
A la différence de points, l'Irlande conserve la première place au classement. Sur sa performance d'Edimbourg, elle commence à confirmer son label inédit de favori et de candidate au deuxième Grand Chelem de son histoire (après 1948), à la faveur d'un calendrier favorable.
Comme la semaine précédente en Italie, l'Irlande est entrée doucement dans le match à Murrayfield. Après avoir laissé passer l'orage écossais, les Irlandais, qui étaient privés de leurs accélérateurs O'Driscoll et D'Arcy au centre, ont peu à peu repris le contrôle du match par leur pack, et signé cinq essais dont trois d'avants.
Les Gallois ont promené leur nouvelle confiance et leur enthousiasme à Rome. Ils ont dominé le match de bout en bout et inscrit six essais de toute beauté, face à des Italiens toujours aussi peu tranchants dans les 22 mètres adverses.