FLORENCE - L'Australie a comme prévu battu l'Italie (32-14), samedi à Florence, mais elle a été malmenée en mêlée par les rugueux avants azzurri et peut s'attendre à souffrir lors du prochain test-match contre la France, samedi au Stade de France.

L'Australie, joueuse, a commis quelques maladresses contre l'Italie qui pourraient se payer plus cher la semaine prochaine pour son dernier test-match. Si elle s'est rachetée de sa lourde défaite en Angleterre la semaine dernière (18-35), elle n'a pas encore pleinement rassurée.

Trop forte pour l'Italie, l'Australie a néanmoins beaucoup souffert en mêlée, à l'image de James Slipper qui a nettement eu le dessous face à Martin Castrogiovani.

La défense des Wallabies a aussi péché par naïveté sur l'essai de Robert Barbieri (72, peut-être entaché d'un petit en-avant), se laissant surprendre par l'avant de Trévise qui a marqué sans opposition en récupérant le premier un ballon perdu aux 5 mètres.

Les mouvements d'attaque variés de l'Australie ont en revanche fait merveille, à l'image de celui du premier essai, marqué par Drew Mitchell (9) dans la continuité d'une action où l'autre ailier, Lachie Turner, avait été arrêté juste avant l'en-but par Luke McLean.

"Bien sûr que je suis content, c'était un véritable test-match et les garçons ont travaillé dur, a estimé le sélectionneur australien Robbie Deans. Les gars ont montré leur maîtrise et nous avons mérité ce résultat". Le capitaine Rocky Elsom lui a donné plus d'ampleur en marquant le même genre d'essai que Barbieri en fin de match (80+1).

L'Italie s'est rassurée en tenant tête à son puissant adversaire (4 points d'écart à la pause), une semaine après sa désillusion contre l'Argentine (16-22). Sa mêlée a notamment gagné quatre pénalités en première période (deux converties). Mais la défense azzurra a été plus indisciplinée en seconde période, punie par les pénalités du centre Berrick Barnes.

"On aurait pu faire mieux, a estimé le demi de mêlée Edoardo Gori, pour sa première sélection. Mais on a joué..."

Et si elle a essayé de jouer, mission assigné par le sélectionneur Nick Mallett, l'Italie a encore beaucoup gâché, à l'image du capitaine Sergio Parisse, aussi malheureux et maladroit que contre l'Argentine.

Samedi prochain à Modène, face aux Fidji, l'Italie a besoin d'une victoire.