L'Irlande ne rassure personne
Rugby samedi, 2 févr. 2008. 15:42 samedi, 14 déc. 2024. 13:04
DUBLIN - L'Irlande, éliminée dès le premier tour d'une Coupe du monde dont elle était un outsider à l'automne, ne s'est guère rassurée lors de ses débuts dans le Tournoi des six nations, en remportant une courte victoire sur l'Italie (16-11), samedi au Croke Park de Dublin.
Ce succès ne va pas alléger la pression sur les épaules du contesté entraîneur irlandais Eddie O'Sullivan, qui avait choisi de reconduire 11 des 15 joueurs battus par l'Argentine, lors du dernier match de poule du Mondial 2007.
Ce choix semblait payant en début de match, avec une très nette domination irlandaise, qui se traduisait par une avance de dix points en 20 minutes grâce à une pénalité de O'Gara (11) et un essai de Dempsey (18), transformé par O'Gara.
Sur cette dernière action, l'ouvreur du XV du Trèfle, fantomatique lors de la Coupe du monde, confirmait son regain de forme affiché avec le Munster, en délivrant une superbe passe au pied pour Trimble qui n'avait plus qu'à servir l'arrière irlandais.
L'Italie, avec une charnière Travagli-Masi inédite, était submergée, sauf en touche, où l'absence de O'Connell se faisait sentir côté celte.
La sortie sur blessure à la 26e minute du centre D'Arcy, qui se tenait le poignet droit après un plaquage sur Masi, sembla cependant rendre les Irlandais amorphes. Pour preuve, ils ne tirèrent aucun profit de l'exclusion temporaire de Dellape (30), durant laquelle Bortolussi marqua même les trois premiers points italiens (10-3, 37e).
Le retour aux vestiaires ne réveilla pas davantage les hommes d'O'Sullivan, qui multipliaient les fautes de main et se retrouvaient à leur tour à 14, après que Easterby eut reçu un carton jaune (49).
Le pack italien en profita pour mettre la pression sur son homologue irlandais et ce travail de sape finit par payer à l'heure de jeu, sous la forme d'un essai collectif attribué à Castrogiovanni après une pénaltouche (61).
Deux pénalités de O'Gara (56, 65) contre une seule de Bortolussi (69) empêchèrent cependant la Squadra Azzurra d'offrir un succès historique en Irlande à son nouvel entraîneur Nick Mallett.
Son homologue irlandais Eddie O'Sullivan peut, lui, se faire du mouron avant le déplacement de son équipe en France samedi.
Ce succès ne va pas alléger la pression sur les épaules du contesté entraîneur irlandais Eddie O'Sullivan, qui avait choisi de reconduire 11 des 15 joueurs battus par l'Argentine, lors du dernier match de poule du Mondial 2007.
Ce choix semblait payant en début de match, avec une très nette domination irlandaise, qui se traduisait par une avance de dix points en 20 minutes grâce à une pénalité de O'Gara (11) et un essai de Dempsey (18), transformé par O'Gara.
Sur cette dernière action, l'ouvreur du XV du Trèfle, fantomatique lors de la Coupe du monde, confirmait son regain de forme affiché avec le Munster, en délivrant une superbe passe au pied pour Trimble qui n'avait plus qu'à servir l'arrière irlandais.
L'Italie, avec une charnière Travagli-Masi inédite, était submergée, sauf en touche, où l'absence de O'Connell se faisait sentir côté celte.
La sortie sur blessure à la 26e minute du centre D'Arcy, qui se tenait le poignet droit après un plaquage sur Masi, sembla cependant rendre les Irlandais amorphes. Pour preuve, ils ne tirèrent aucun profit de l'exclusion temporaire de Dellape (30), durant laquelle Bortolussi marqua même les trois premiers points italiens (10-3, 37e).
Le retour aux vestiaires ne réveilla pas davantage les hommes d'O'Sullivan, qui multipliaient les fautes de main et se retrouvaient à leur tour à 14, après que Easterby eut reçu un carton jaune (49).
Le pack italien en profita pour mettre la pression sur son homologue irlandais et ce travail de sape finit par payer à l'heure de jeu, sous la forme d'un essai collectif attribué à Castrogiovanni après une pénaltouche (61).
Deux pénalités de O'Gara (56, 65) contre une seule de Bortolussi (69) empêchèrent cependant la Squadra Azzurra d'offrir un succès historique en Irlande à son nouvel entraîneur Nick Mallett.
Son homologue irlandais Eddie O'Sullivan peut, lui, se faire du mouron avant le déplacement de son équipe en France samedi.