La chance était du côté des All Blacks
Rugby dimanche, 2 déc. 2001. 12:29 mercredi, 11 déc. 2024. 16:37
BUENOS AIRES, AFP - L'entraîneur de l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby, John Mitchell, a reconnu que la courte victoire des All Blacks sur les Pumas argentins (24-20), samedi à Buenos Aires, était tirée par les cheveux.
"Nous avons eu beaucoup de chance de gagner ce match", a concédé Mitchell, samedi soir. De son côté, le capitaine des All Blacks Anton Oliver a admis que les siens "n'ont jamais été la machine noire qu'ils ont l'habitude d'être. Notre équipe est nouvelle, en formation, mais cela ne peut constituer une excuse".
La chance des Blacks s'est en fait traduite par deux bévues des deux hommes sur lesquels les Pumas comptaient le plus. La charnière de Bristol (D1 anglaise), le demi de mêlée Agustin Pichot et l'ouvreur Felipe Contepomi, a en effet contribué à apporter aux Blacks le ballon d'oxygène qui a fait la mince différence.
Pichot, auteur d'un coup de tête dans un regroupement alors qu'il venait d'initier une relance géniale sur le côté gauche (26e), s'est fait exclure dix minutes. Avec un joueur de moins, et non le moindre, les Pumas n'ont pu colmater toutes les brèches et la sanction est vite venue par un essai de Jonah Lomu (28).
Alors que les deux équipes jouaient le temps supplémentaire, un dégagement approximatif de Contepomi arrivait dans les bras de Ben Blair. Le jeune arrière néo-zélandais s'engageait sur le flanc gauche d'une défense dégarnie et offrait l'essai victorieux (80+2), transformé par Andrew Mehrtens, à Scott Robertson, son troisième ligne centre et son meilleur avant samedi soir.
A deux minutes du rêve
A deux minutes près, les Pumas auraient donc pu réaliser leur rêve: battre pour la première fois les Néo-Zélandais. En 1985, Pumas et Blacks avaient fait match nul grâce à 21 points d'Hugo Porta côté argentin. Mais les Pumas restaient sur le traumatisme du 23 juin à Christchurch (défaite 67-19).
Depuis, les Argentins, très vifs et excellents plaqueurs, se sont refaits une réputation en allant gagner au pays de Galles (30-16) et en Ecosse (25-16) grâce à 45 points de Contepomi en deux matches, paradoxalement le joueur le plus malheureux samedi.
Sa pénalité manquée de 20 mètres face aux poteaux (76) a remis les All Blacks en selle car les Argentins auraient possédé 6 points d'avance. "Cet échec a été crucial car il a signifié une opportunité et un regain d'espoir", a avoué Anton Oliver.
Côté argentin, le plus entouré était le capitaine Lisandro Arbizu. Le centre de Bordeaux-Bègles (D1 française) a terminé la rencontre en sang, avec une cloison nasale rectifiée dans un des innombrables plaquages administré aux joueurs noirs mais avec la satisfaction d'avoir inscrit les deux essais des Pumas.
Le capitaine des Pumas a été l'homme du match, un ton au-dessus de son coéquipier de troisième ligne Rolando Martin. Côté néo-zélandais, l'ouvreur Mehrtens et Robertson se sont distingués.
"Nous avons eu beaucoup de chance de gagner ce match", a concédé Mitchell, samedi soir. De son côté, le capitaine des All Blacks Anton Oliver a admis que les siens "n'ont jamais été la machine noire qu'ils ont l'habitude d'être. Notre équipe est nouvelle, en formation, mais cela ne peut constituer une excuse".
La chance des Blacks s'est en fait traduite par deux bévues des deux hommes sur lesquels les Pumas comptaient le plus. La charnière de Bristol (D1 anglaise), le demi de mêlée Agustin Pichot et l'ouvreur Felipe Contepomi, a en effet contribué à apporter aux Blacks le ballon d'oxygène qui a fait la mince différence.
Pichot, auteur d'un coup de tête dans un regroupement alors qu'il venait d'initier une relance géniale sur le côté gauche (26e), s'est fait exclure dix minutes. Avec un joueur de moins, et non le moindre, les Pumas n'ont pu colmater toutes les brèches et la sanction est vite venue par un essai de Jonah Lomu (28).
Alors que les deux équipes jouaient le temps supplémentaire, un dégagement approximatif de Contepomi arrivait dans les bras de Ben Blair. Le jeune arrière néo-zélandais s'engageait sur le flanc gauche d'une défense dégarnie et offrait l'essai victorieux (80+2), transformé par Andrew Mehrtens, à Scott Robertson, son troisième ligne centre et son meilleur avant samedi soir.
A deux minutes du rêve
A deux minutes près, les Pumas auraient donc pu réaliser leur rêve: battre pour la première fois les Néo-Zélandais. En 1985, Pumas et Blacks avaient fait match nul grâce à 21 points d'Hugo Porta côté argentin. Mais les Pumas restaient sur le traumatisme du 23 juin à Christchurch (défaite 67-19).
Depuis, les Argentins, très vifs et excellents plaqueurs, se sont refaits une réputation en allant gagner au pays de Galles (30-16) et en Ecosse (25-16) grâce à 45 points de Contepomi en deux matches, paradoxalement le joueur le plus malheureux samedi.
Sa pénalité manquée de 20 mètres face aux poteaux (76) a remis les All Blacks en selle car les Argentins auraient possédé 6 points d'avance. "Cet échec a été crucial car il a signifié une opportunité et un regain d'espoir", a avoué Anton Oliver.
Côté argentin, le plus entouré était le capitaine Lisandro Arbizu. Le centre de Bordeaux-Bègles (D1 française) a terminé la rencontre en sang, avec une cloison nasale rectifiée dans un des innombrables plaquages administré aux joueurs noirs mais avec la satisfaction d'avoir inscrit les deux essais des Pumas.
Le capitaine des Pumas a été l'homme du match, un ton au-dessus de son coéquipier de troisième ligne Rolando Martin. Côté néo-zélandais, l'ouvreur Mehrtens et Robertson se sont distingués.