La solidité de l'équipe canadienne
Rugby vendredi, 16 sept. 2011. 09:40 vendredi, 13 déc. 2024. 05:51
AUCKLAND - Sa barbe hirsute a attiré l'attention des amateurs, son inlassable activité contre les Tonga celle des connaisseurs : le 3e ligne Adam Kleeberger incarne la solidité de l'équipe du Canada qui entend jouer les trouble-fête dans la poule A du Mondial, notamment dimanche contre la France.
Pour leur entrée dans la compétition mercredi, les "Canucks", victorieux (25-20), ont brisé les espoirs de quarts de finale des Tongiens. Et Kleeberger a été leur meneur avec ses 14 plaquages et une incroyable présence aux quatre coins du terrain qui lui ont valu le titre d'homme du match.
Mais après la rencontre, les questions sur la victoire canadienne ont vite laissé place à celles sur sa surprenante barbe, plus longue que ses cheveux et qui colle parfaitement au cliché du trappeur du Grand Nord.
"Ça attire beaucoup plus l'attention que je ne l'aurais imaginé", remarque le joueur originaire de Colombie britannique (ouest du Canada).
"Je n'ai pas de raison précise pour l'avoir laissée pousser, j'ai commencé après mon opération de l'épaule en février. Et puis, je me suis dit qu'il y avait plein de gars qui ne pouvaient pas avoir une barbe comme celle-ci, alors je l'ai fait pour eux", blague-t-il.
À 27 ans, Kleeberger (1,85 m, 98 kg) est un des rares joueurs de la sélection nord-américaine à s'être frotté au rugby professionnel après avoir gravi les échelons des sélections nationales de jeunes et joué à VII, où il a développé ses appuis et sa capacité à jouer debout.
Avant sa blessure -et sa barbe-, il avait fait un passage en deuxième division anglaise, aux Rotherham Titans (2009-2010), puis en Nouvelle-Zélande au sein de l'équipe d'Auckland durant la ITM Cup 2010, une des compétitions professionnelles néo-zélandaises. Il évolue aujourd'hui dans le championnat amateur canadien.
Mascotte
Avec 32 sélections en six ans, il est un des cadres de la sélection canadienne pour la Coupe du monde.
Avec le deuxième ligne Jebb Sinclair et le pilier Hubert Buydens, deux de ses équipiers également barbus, il en est également une des mascottes.
"On l'appelle +Teen Wolf+ (héros d'une série américaine où un lycéen découvre qu'il est un loup-garou, ndlr), 'Le Roi Lion', on le compare aussi au SDF du film +Happy Gilmore+ que le héros embauche comme caddie (de golf), sourit le talonneur et capitaine Pat Riordan. Ce serait bien qu'il serve de distraction à nos adversaires mais je pense que c'est nous qu'il distrait le plus !"
Les médias s'en donnent également à coeur joie. "Kleeberger a 27 ans, mais sa barbe est plus vieille", a lancé un commentateur de la télévision canadienne. "Fear the beard" ("Craignez la barbe") ou "Kleeberger fait gagner le Canada d'un cheveu" ont titré certains journaux. Inévitablement, sa barbe a fait le tour de la planète via Twitter.
Mais le joueur a prévenu: il la rasera sûrement après la compétition. "Ca va être dur de ne pas la raser. Mon visage me manque. Mais pour l'instant, je me concentre sur la Coupe du monde, je verrai ça plus tard", sourit celui qui rêve de rejouer dans un championnat professionnel.
D'ici là, les Français Yachvili, Rougerie, Heymans, Nallet et Bonnaire, qui avaient assisté à ses débuts internationaux en novembre 2005 à Nantes, ne le reconnaîtront sûrement pas dimanche.
Pour leur entrée dans la compétition mercredi, les "Canucks", victorieux (25-20), ont brisé les espoirs de quarts de finale des Tongiens. Et Kleeberger a été leur meneur avec ses 14 plaquages et une incroyable présence aux quatre coins du terrain qui lui ont valu le titre d'homme du match.
Mais après la rencontre, les questions sur la victoire canadienne ont vite laissé place à celles sur sa surprenante barbe, plus longue que ses cheveux et qui colle parfaitement au cliché du trappeur du Grand Nord.
"Ça attire beaucoup plus l'attention que je ne l'aurais imaginé", remarque le joueur originaire de Colombie britannique (ouest du Canada).
"Je n'ai pas de raison précise pour l'avoir laissée pousser, j'ai commencé après mon opération de l'épaule en février. Et puis, je me suis dit qu'il y avait plein de gars qui ne pouvaient pas avoir une barbe comme celle-ci, alors je l'ai fait pour eux", blague-t-il.
À 27 ans, Kleeberger (1,85 m, 98 kg) est un des rares joueurs de la sélection nord-américaine à s'être frotté au rugby professionnel après avoir gravi les échelons des sélections nationales de jeunes et joué à VII, où il a développé ses appuis et sa capacité à jouer debout.
Avant sa blessure -et sa barbe-, il avait fait un passage en deuxième division anglaise, aux Rotherham Titans (2009-2010), puis en Nouvelle-Zélande au sein de l'équipe d'Auckland durant la ITM Cup 2010, une des compétitions professionnelles néo-zélandaises. Il évolue aujourd'hui dans le championnat amateur canadien.
Mascotte
Avec 32 sélections en six ans, il est un des cadres de la sélection canadienne pour la Coupe du monde.
Avec le deuxième ligne Jebb Sinclair et le pilier Hubert Buydens, deux de ses équipiers également barbus, il en est également une des mascottes.
"On l'appelle +Teen Wolf+ (héros d'une série américaine où un lycéen découvre qu'il est un loup-garou, ndlr), 'Le Roi Lion', on le compare aussi au SDF du film +Happy Gilmore+ que le héros embauche comme caddie (de golf), sourit le talonneur et capitaine Pat Riordan. Ce serait bien qu'il serve de distraction à nos adversaires mais je pense que c'est nous qu'il distrait le plus !"
Les médias s'en donnent également à coeur joie. "Kleeberger a 27 ans, mais sa barbe est plus vieille", a lancé un commentateur de la télévision canadienne. "Fear the beard" ("Craignez la barbe") ou "Kleeberger fait gagner le Canada d'un cheveu" ont titré certains journaux. Inévitablement, sa barbe a fait le tour de la planète via Twitter.
Mais le joueur a prévenu: il la rasera sûrement après la compétition. "Ca va être dur de ne pas la raser. Mon visage me manque. Mais pour l'instant, je me concentre sur la Coupe du monde, je verrai ça plus tard", sourit celui qui rêve de rejouer dans un championnat professionnel.
D'ici là, les Français Yachvili, Rougerie, Heymans, Nallet et Bonnaire, qui avaient assisté à ses débuts internationaux en novembre 2005 à Nantes, ne le reconnaîtront sûrement pas dimanche.