Le Pays de Galles de justesse
Rugby samedi, 14 mars 2009. 13:28 mercredi, 11 déc. 2024. 18:40
ROME - Le pays de Galles, à qui l'on prédisait un large succès, ne s'est finalement imposé que sur le fil 20 à 15 face à une équipe d'Italie orgueilleuse et retrouvée après un très mauvais début de Tournoi des six nations, samedi lors de la 4e et avant-dernière journée à Rome.
Menés 15-13, les Gallois ont dû attendre un essai du centre Shanklin, tout juste entré en jeu et prompt à profiter d'une erreur de la défense italienne pour aplatir côté gauche de l'en-but à huit minutes de la fin (72).
Grâce à cette victoire, les tenants du titre demeurent en course pour remporter une deuxième fois le Tournoi avant un dernier match brûlant contre une Irlande invaincue dans une semaine à Cardiff.
Par rapport au match contre la France (défaite 21-16), l'entraîneur Warren Gatland avait opéré dix changements (dont un de poste), ce qui a naturellement pesé sur la performance de son équipe, malmenée, notamment en mêlée.
"On essaye de développer la profondeur de banc cette année. C'était un bon test, et on l'a gagné", s'est justifié Gatland qui, à défaut d'un Grand Chelem comme l'an passé, espère que son équipe, qui a déjà battu l'Angleterre et l'Écosse, s'offrira "la triple couronne" en battant les Irlandais.
Pas de passes stupides
L'Italie, totalement dépassée lors de ses trois premiers matches - défaites contre l'Angleterre (36-11), l'Irlande (38-9) et l'Écosse (26-6) -, a fait bien meilleure figure. Elle a notamment considérablement réduit le nombre d'erreurs et d'étourderies dont elle était devenue coutumière.
"Je suis très fier de la façon dont l'équipe a joué. Mais je suis déçu, aussi, d'avoir encaissé le dernier essai", a assuré l'entraîneur Nick Mallett, tandis que le capitaine et 3e ligne Sergio Parisse, élu "homme du match", déplorait "un plaquage qu'on ne doit pas rater" sur l'essai de Shanklin.
"On a joué intelligemment, notamment à l'arrière avec un très bon jeu au pied. On n'a pas fait de passes stupides", a ajouté Mallett, qui regrettait toutefois que ses hommes n'aient pu inscrire le moindre essai, les 15 points ayant été inscrits par l'arrière Marcato (cinq pénalités).
Dans une semaine, les Azzurri boucleront le Tournoi face à la France, une équipe contre laquelle ils ont toujours du mal. Après quatre défaites, la cuillère de bois leur semble promise. "Ce sera très dur, a prévenu Parisse. Mais, au moins, on va pouvoir travailler en confiance. Quand on joue comme ça, on met en difficulté tous nos adversaires".
Menés 15-13, les Gallois ont dû attendre un essai du centre Shanklin, tout juste entré en jeu et prompt à profiter d'une erreur de la défense italienne pour aplatir côté gauche de l'en-but à huit minutes de la fin (72).
Grâce à cette victoire, les tenants du titre demeurent en course pour remporter une deuxième fois le Tournoi avant un dernier match brûlant contre une Irlande invaincue dans une semaine à Cardiff.
Par rapport au match contre la France (défaite 21-16), l'entraîneur Warren Gatland avait opéré dix changements (dont un de poste), ce qui a naturellement pesé sur la performance de son équipe, malmenée, notamment en mêlée.
"On essaye de développer la profondeur de banc cette année. C'était un bon test, et on l'a gagné", s'est justifié Gatland qui, à défaut d'un Grand Chelem comme l'an passé, espère que son équipe, qui a déjà battu l'Angleterre et l'Écosse, s'offrira "la triple couronne" en battant les Irlandais.
Pas de passes stupides
L'Italie, totalement dépassée lors de ses trois premiers matches - défaites contre l'Angleterre (36-11), l'Irlande (38-9) et l'Écosse (26-6) -, a fait bien meilleure figure. Elle a notamment considérablement réduit le nombre d'erreurs et d'étourderies dont elle était devenue coutumière.
"Je suis très fier de la façon dont l'équipe a joué. Mais je suis déçu, aussi, d'avoir encaissé le dernier essai", a assuré l'entraîneur Nick Mallett, tandis que le capitaine et 3e ligne Sergio Parisse, élu "homme du match", déplorait "un plaquage qu'on ne doit pas rater" sur l'essai de Shanklin.
"On a joué intelligemment, notamment à l'arrière avec un très bon jeu au pied. On n'a pas fait de passes stupides", a ajouté Mallett, qui regrettait toutefois que ses hommes n'aient pu inscrire le moindre essai, les 15 points ayant été inscrits par l'arrière Marcato (cinq pénalités).
Dans une semaine, les Azzurri boucleront le Tournoi face à la France, une équipe contre laquelle ils ont toujours du mal. Après quatre défaites, la cuillère de bois leur semble promise. "Ce sera très dur, a prévenu Parisse. Mais, au moins, on va pouvoir travailler en confiance. Quand on joue comme ça, on met en difficulté tous nos adversaires".