Le rêve des Gallois se poursuivra-t-il?
Rugby jeudi, 13 oct. 2011. 12:14 mercredi, 11 déc. 2024. 05:40
AUCKLAND - La France, ressuscitée depuis sa victoire contre l'Angleterre, et le pays de Galles, fringant depuis le début de la compétition, ont rendez-vous avec l'histoire samedi (4 h à RDS) à l'Eden Park d'Auckland pour une place en finale du Mondial 2011.
Beaucoup de paramètres opposent les deux nations à l'aube de leur 89e confrontation, sorte de finale avant l'heure pour l'hémisphère nord dont le vainqueur prendra part à l'explication ultime du Mondial face à la Nouvelle-Zélande ou l'Australie, le 23 octobre à l'Eden Park.
Les Français disputeront leur sixième demi-finale, qu'ils ont franchie deux fois par le passé, les Gallois retrouvent le dernier carré délaissé en 1987 et ne sont jamais allés au-delà.
La France a l'un des effectifs les plus âgés de la compétition et affronte l'un des plus jeunes, conduit par un capitaine de 23 ans, le 3e ligne Sam Warburton, inspiré par un prodige ailier d'à peine 19 ans, George North, et une massive paire de centres formée de Jamie Roberts et Jonathan Davies. Le tout encadré par l'éternel ailier Shane Williams.
Les Français, finalistes en 1987 et 1999 mais jamais sacrés, demi-finalistes en 1995, 2003 et 2007, ont largement entretenu leur réputation d'équipe instable et imprévisible au cours de cette campagne 2011 mais veulent à présent jouer à un autre jeu. Celui du vainqueur froid et méthodique, capable d'enchaîner les performances de haut vol.
Mis devant leurs insuffisances par la Nouvelle-Zélande (défaite 37-17), risée de la planète ovale face aux îles Tonga (défaite 19-14) mais pleins de courage (19-12) face à l'Angleterre en quart de finale, ils se savent capables du pire mais aussi du meilleur.
Pas de pression pour les Gallois
Le pays de Galles, adversaire largement à leur portée, leur offre donc un double défi, rugbystique et psychologique. « On vient de battre trois fois le pays de Galles (depuis 2009, ndlr). Partir de ce constat, c'est commencer à perdre. Il va falloir trouver une grosse mobilisation face à cette équipe que je trouve particulièrement impressionnante », a sommé l'entraîneur Marc Lièvremont.
Les Gallois qui n'avaient plus rien gagné depuis leur Grand Chelem en 2008 ont opéré une mue spectaculaire dans ce Mondial. Battus d'un rien par l'Afrique du Sud (17-16), ils ont ensuite tout balayé sur leur passage. Avec deux chiffres résumant la problématique proposée aux Français: 26 essais depuis le début de la compétition (plus de cinq de moyenne par match) et 141 plaquages lors du quart de finale contre l'Irlande (22-10). Bref, une attaque de feu et une défense en béton.
« Les gens commencent à parler de nous, mais pas trop. C'était bien, il n'y a pas eu trop d'attention et pas trop de pression sur nous », a déclaré le placide entraîneur du XV du Poireau, le Néo-Zélandais Warren Gatland, qui a titularisé James Hook à l'ouverture pour remplacer Rhys Priestland, blessé.
En face, Marc Lièvremont a intégralement reconduit son XV de départ. Le demi de mêlée Dimitri Yachvili, touché à une cuisse, est cependant incertain. Sont espérés le 7e essai de l'ailier Vincent Clerc et la réédition de la monstrueuse performance de la troisième ligne Bonnaire-Harinordoquy-Dusautoir.
Beaucoup de paramètres opposent les deux nations à l'aube de leur 89e confrontation, sorte de finale avant l'heure pour l'hémisphère nord dont le vainqueur prendra part à l'explication ultime du Mondial face à la Nouvelle-Zélande ou l'Australie, le 23 octobre à l'Eden Park.
Les Français disputeront leur sixième demi-finale, qu'ils ont franchie deux fois par le passé, les Gallois retrouvent le dernier carré délaissé en 1987 et ne sont jamais allés au-delà.
La France a l'un des effectifs les plus âgés de la compétition et affronte l'un des plus jeunes, conduit par un capitaine de 23 ans, le 3e ligne Sam Warburton, inspiré par un prodige ailier d'à peine 19 ans, George North, et une massive paire de centres formée de Jamie Roberts et Jonathan Davies. Le tout encadré par l'éternel ailier Shane Williams.
Les Français, finalistes en 1987 et 1999 mais jamais sacrés, demi-finalistes en 1995, 2003 et 2007, ont largement entretenu leur réputation d'équipe instable et imprévisible au cours de cette campagne 2011 mais veulent à présent jouer à un autre jeu. Celui du vainqueur froid et méthodique, capable d'enchaîner les performances de haut vol.
Mis devant leurs insuffisances par la Nouvelle-Zélande (défaite 37-17), risée de la planète ovale face aux îles Tonga (défaite 19-14) mais pleins de courage (19-12) face à l'Angleterre en quart de finale, ils se savent capables du pire mais aussi du meilleur.
Pas de pression pour les Gallois
Le pays de Galles, adversaire largement à leur portée, leur offre donc un double défi, rugbystique et psychologique. « On vient de battre trois fois le pays de Galles (depuis 2009, ndlr). Partir de ce constat, c'est commencer à perdre. Il va falloir trouver une grosse mobilisation face à cette équipe que je trouve particulièrement impressionnante », a sommé l'entraîneur Marc Lièvremont.
Les Gallois qui n'avaient plus rien gagné depuis leur Grand Chelem en 2008 ont opéré une mue spectaculaire dans ce Mondial. Battus d'un rien par l'Afrique du Sud (17-16), ils ont ensuite tout balayé sur leur passage. Avec deux chiffres résumant la problématique proposée aux Français: 26 essais depuis le début de la compétition (plus de cinq de moyenne par match) et 141 plaquages lors du quart de finale contre l'Irlande (22-10). Bref, une attaque de feu et une défense en béton.
« Les gens commencent à parler de nous, mais pas trop. C'était bien, il n'y a pas eu trop d'attention et pas trop de pression sur nous », a déclaré le placide entraîneur du XV du Poireau, le Néo-Zélandais Warren Gatland, qui a titularisé James Hook à l'ouverture pour remplacer Rhys Priestland, blessé.
En face, Marc Lièvremont a intégralement reconduit son XV de départ. Le demi de mêlée Dimitri Yachvili, touché à une cuisse, est cependant incertain. Sont espérés le 7e essai de l'ailier Vincent Clerc et la réédition de la monstrueuse performance de la troisième ligne Bonnaire-Harinordoquy-Dusautoir.