Les États-Unis battus par l'Irlande
Rugby dimanche, 11 sept. 2011. 08:46 jeudi, 12 déc. 2024. 22:54
NEW PLYMOUTH - L'Irlande a débuté sans convaincre la Coupe du monde de rugby en décrochant dimanche à l'usure un succès sans bonus (22-10) sur une équipe des Etats-Unis héroïque en défense le jour du dixième anniversaire du 11-Septembre.
La rencontre a été précédée d'une minute de silence et les joueurs de deux équipes portaient un brassard noir au bras en solidarité des victimes des attentats du 11-Septembre.
Pour leur prochain match, les Irlandais rencontreront l'Australie, un des favoris pour le titre qui a battu avec bonus une valeureuse Italie (32-6). C'est à ces Italiens qu'ils disputeront probablement la deuxième place du groupe, lors d'une "finale" du groupe C le 2 octobre, pour retrouver les quarts de finale qu'ils n'avaient pas atteint en 2007. Mais la route semble encore longue.
"Bien sûr on est déçu mais ce n'est pas la fin du monde. On a encore à travailler mais on a brisé notre spirale de défaites (4 en 4 matchs de préparation). Ce soir, on a quatre points", voulait retenir le capitaine Brian O'Driscoll.
S'ils ont gagné, les Irlandais n'ont pourtant pas fait preuve d'une réelle maîtrise. Ils n'ont pas su tirer profit de leur supériorité technique et, en panne d'inspiration, ils ont abusé de jeu en force de ses avants.
Pour ne rien aider, leur buteur Jonathan Sexton, habituellement redoutable de précision, a été frappé de maladresse (2 sur 6 face aux perches). Si la pluie peut expliquer certains en-avants et glissades, il n'explique pas les approximations et le manque d'imagination en attaque.
Ils n'ont dû leur salut qu'à un pack dominateur, notamment en conquête. Les deux premiers essais sont venus de devant, derrière une mêlée sur l'avancée qui a permis de lancer Tommy Bowe plein centre (40), puis sur un maul duquel a jailli le talonneur Rory Best (57).
"Ils ont marqué à des moments-clés, soupirait Eddie O'Sullivan, l'entraîneur des "Eagles" qui a officié à la tête du XV du Trèfle de 2001 à 2008. Le plus important c'est qu'on s'est battus, on a fait preuve d'un grand état d'esprit".
Face à l'infatigable Todd Clever et ses partenaires, les Irlandais ont inscrit un nouvel essai par Bowe (60) mais n'ont pas su trouver d'autres failles et repartent avec le minimum.
La rencontre a été précédée d'une minute de silence et les joueurs de deux équipes portaient un brassard noir au bras en solidarité des victimes des attentats du 11-Septembre.
Pour leur prochain match, les Irlandais rencontreront l'Australie, un des favoris pour le titre qui a battu avec bonus une valeureuse Italie (32-6). C'est à ces Italiens qu'ils disputeront probablement la deuxième place du groupe, lors d'une "finale" du groupe C le 2 octobre, pour retrouver les quarts de finale qu'ils n'avaient pas atteint en 2007. Mais la route semble encore longue.
"Bien sûr on est déçu mais ce n'est pas la fin du monde. On a encore à travailler mais on a brisé notre spirale de défaites (4 en 4 matchs de préparation). Ce soir, on a quatre points", voulait retenir le capitaine Brian O'Driscoll.
S'ils ont gagné, les Irlandais n'ont pourtant pas fait preuve d'une réelle maîtrise. Ils n'ont pas su tirer profit de leur supériorité technique et, en panne d'inspiration, ils ont abusé de jeu en force de ses avants.
Pour ne rien aider, leur buteur Jonathan Sexton, habituellement redoutable de précision, a été frappé de maladresse (2 sur 6 face aux perches). Si la pluie peut expliquer certains en-avants et glissades, il n'explique pas les approximations et le manque d'imagination en attaque.
Ils n'ont dû leur salut qu'à un pack dominateur, notamment en conquête. Les deux premiers essais sont venus de devant, derrière une mêlée sur l'avancée qui a permis de lancer Tommy Bowe plein centre (40), puis sur un maul duquel a jailli le talonneur Rory Best (57).
"Ils ont marqué à des moments-clés, soupirait Eddie O'Sullivan, l'entraîneur des "Eagles" qui a officié à la tête du XV du Trèfle de 2001 à 2008. Le plus important c'est qu'on s'est battus, on a fait preuve d'un grand état d'esprit".
Face à l'infatigable Todd Clever et ses partenaires, les Irlandais ont inscrit un nouvel essai par Bowe (60) mais n'ont pas su trouver d'autres failles et repartent avec le minimum.