On discute sur la démission de Woodward
Rugby jeudi, 2 sept. 2004. 12:52 vendredi, 13 déc. 2024. 16:32
LONDRES (AFP) - Les discussions entre Clive Woodward, qui a manifesté son intention de démissionner de son poste d'entraîneur du XV d'Angleterre, et la Fédération de rugby (RFU), son employeur, paraissaient achopper jeudi sur la date à laquelle cette démission pourrait prendre effet.
Une réunion de quatre heures mercredi n'avaient pas permis de trouver un terrain d'entente et, jeudi, Woodward s'est fait représenter par son avocat pour poursuivre la négociation.
Woodward, 48 ans, qui a mené le XV de la Rose à la victoire en Coupe du monde 2003 en Australie et a été anobli à la suite de cet exploit, est sous contrat avec la RFU jusqu'en 2007. En théorie, il ne peut renoncer à ses fonctions qu'au terme d'un préavis d'un an.
Le fait qu'un accord entre les deux parties tarde à être trouvé alors que Woodward avait laissé entendre que l'affaire serait réglée dès mercredi soir, a suscité des inquiétudes de la part des dirigeants des Lions (sélection regroupant des joueurs de Grande-Bretagne et d'Irlande).
Ceux-ci comptent en effet sur Sir Clive pour diriger la tournée qu'ils feront en Nouvelle-Zélande en 2005. Jeudi le directeur exécutif des Lions, John Feehan, a toutefois expliqué, dans des déclarations au London Evening Standard que ce projet pourrait être remis en question.
"Si quelque chose survient qui influe sur la capacité de Clive à faire son travail correctement avec les Lions, il faudra en tenir compte", a-t-il indiqué.
"La seule chose qui pourrait affecter sa position serait qu'il ait accepté une autre fonction qui lui prenne l'essentiel de son temps", a-t-il précisé.
Une allusion aux intentions prêtées à Woodward de passer du ballon ovale au ballon rond depuis qu'il a déclaré avec fougue son "amour de toujours" pour le football.
Des contacts auraient été pris avec le club de Southampton (1re div. anglaise) dont le président, Rupert Lowe, est un ami de Woodward. Lowe a indiqué qu'une réunion de la direction du club était prévue jeudi mais sans préciser si l'éventualité de confier un rôle à l'ancien trois-quarts centre du XV d'Angleterre était à l'étude.
"Nous ne pouvons rien dire pour le moment. Après la réunion nous rencontrerons les représentants des supporteurs et c'est eux que nous informerons en premier. Pour l'heure, j'ignore si nous aurons beaucoup à dire, si même nous aurons quelque chose à dire", a-t-il déclaré laconiquement sur le site internet du club.
Dans un entretien publié par le numéro de septembre du magazine Business Life, Woodward s'est épanché sur sa passion pour le football.
"J'aime le football et je vais voir autant de matches que je peux. Je n'ai jamais eu pour le rugby la passion que j'éprouve pour le football", a-t-il révélé.
Il a expliqué que, s'il avait fait carrière comme joueur de rugby, c'est parce que son père "était terrifié à l'idée (qu'il) devienne un footballeur" et l'avait mis en pension dans une école où seul le rugby était pratiqué.
"Cela m'était égal d'être en pension, ce que je détestais c'était de ne pas pouvoir jouer au football", a-t-il confié au magazine.
Une réunion de quatre heures mercredi n'avaient pas permis de trouver un terrain d'entente et, jeudi, Woodward s'est fait représenter par son avocat pour poursuivre la négociation.
Woodward, 48 ans, qui a mené le XV de la Rose à la victoire en Coupe du monde 2003 en Australie et a été anobli à la suite de cet exploit, est sous contrat avec la RFU jusqu'en 2007. En théorie, il ne peut renoncer à ses fonctions qu'au terme d'un préavis d'un an.
Le fait qu'un accord entre les deux parties tarde à être trouvé alors que Woodward avait laissé entendre que l'affaire serait réglée dès mercredi soir, a suscité des inquiétudes de la part des dirigeants des Lions (sélection regroupant des joueurs de Grande-Bretagne et d'Irlande).
Ceux-ci comptent en effet sur Sir Clive pour diriger la tournée qu'ils feront en Nouvelle-Zélande en 2005. Jeudi le directeur exécutif des Lions, John Feehan, a toutefois expliqué, dans des déclarations au London Evening Standard que ce projet pourrait être remis en question.
"Si quelque chose survient qui influe sur la capacité de Clive à faire son travail correctement avec les Lions, il faudra en tenir compte", a-t-il indiqué.
"La seule chose qui pourrait affecter sa position serait qu'il ait accepté une autre fonction qui lui prenne l'essentiel de son temps", a-t-il précisé.
Une allusion aux intentions prêtées à Woodward de passer du ballon ovale au ballon rond depuis qu'il a déclaré avec fougue son "amour de toujours" pour le football.
Des contacts auraient été pris avec le club de Southampton (1re div. anglaise) dont le président, Rupert Lowe, est un ami de Woodward. Lowe a indiqué qu'une réunion de la direction du club était prévue jeudi mais sans préciser si l'éventualité de confier un rôle à l'ancien trois-quarts centre du XV d'Angleterre était à l'étude.
"Nous ne pouvons rien dire pour le moment. Après la réunion nous rencontrerons les représentants des supporteurs et c'est eux que nous informerons en premier. Pour l'heure, j'ignore si nous aurons beaucoup à dire, si même nous aurons quelque chose à dire", a-t-il déclaré laconiquement sur le site internet du club.
Dans un entretien publié par le numéro de septembre du magazine Business Life, Woodward s'est épanché sur sa passion pour le football.
"J'aime le football et je vais voir autant de matches que je peux. Je n'ai jamais eu pour le rugby la passion que j'éprouve pour le football", a-t-il révélé.
Il a expliqué que, s'il avait fait carrière comme joueur de rugby, c'est parce que son père "était terrifié à l'idée (qu'il) devienne un footballeur" et l'avait mis en pension dans une école où seul le rugby était pratiqué.
"Cela m'était égal d'être en pension, ce que je détestais c'était de ne pas pouvoir jouer au football", a-t-il confié au magazine.