Pas un grand tripmphe pour les Gallois
Rugby samedi, 14 févr. 2009. 16:14 samedi, 14 déc. 2024. 17:54
CARDIFF - Le pays de Galles a maintenu en vie ses rêves de deuxième Grand Chelem consécutif, mais a étalé quelques failles, inédites depuis 2007 dans le Tournoi des six nations, dont n'a pas su profiter une Angleterre en net progrès mais trop indisciplinée (23-15).
Certes, l'Angleterre, qui n'avait plus perdu trois fois de suite contre son "vieil ennemi" depuis plus de vingt ans, a été menée de bout en bout. Et après ce huitième succès consécutif dans le Tournoi, les Gallois peuvent répéter leur exploit de 2008, ce que même leur grande équipe des années 1970 n'avait pas réussi.
Mais ceux qui, y compris en Angleterre, annonçaient un "massacre de la Saint-Valentin" au Millennium Stadium, ont été démentis. La performance de l'équipe de Warren Gatland, solide mais moins maîtrisée qu'en Ecosse (26-13), laisse un espoir aux Français qui recevront les champions le 27 février.
Les armes anglaises ont été une "défense-éclair" agressive et des qualités retrouvées dans le combat, avec un superbe Joe Worsley qui a fait mieux que contester l'hégémonie galloise au sol. Les visiteurs ont aussi montré du jeu. Alors que leur dernier essai construit remontait à des lustres, ils en ont passé deux.
Huit exclusions en trois matches...
D'ailleurs, pour la première fois depuis une défaite contre l'Irlande en février 2007 (19-9), une nation européenne a marqué plus d'essais aux Gallois qu'elle n'en a concédés, seul Leigh Halfpenny (44, 14-8) répondant à Paul Sackey (24, 9-5) et Delon Armitage (57, 20-15).
En un match, le XV du Poireau a connu autant de "fuites" que durant toute la campagne 2008 quand sa défense avait scellé son triomphe. Sackey et Armitage ont trouvé la faille, le premier en profitant de sa vitesse après une percée de Rikki Flutey et un joli ballon au-dessus de Goode, le second d'une belle feinte de passes au large suivi d'un crochet qui mettait trois Gallois dans le vent.
Après un début de match calamiteux, leurs essais ont ramené à portée des Anglais qui ont pu entrevoir l'exploit, les Gallois semblant par instants perdre pied.
Mais les visiteurs ont ruiné leurs chances par une grossière indiscipline : ils ont été sanctionnés de six pénalités et d'une exclusion temporaire par période (Mike Tindall puis Andy Goode). En trois matches, les Anglais ont reçu huit cartons jaunes...
"Quand on abandonne 18 points, et qu'on prend un essai comme ça, c'est difficile", regrettait l'entraîneur Martin Johnson. L'essai de Halfpenny résume ce qui a manqué à l'Angleterre pour espérer mieux qu'une glorieuse défaite: intervenu dans la foulée de l'exclusion de Goode, il est consécutif à un ballon perdu sur un plaquage du centre Tom Shanklin en milieu de terrain.
L'Angleterre n'est pas guérie, mais elle va mieux. Un progrès qu'il faudra confirmer en Irlande le 28 février.
Certes, l'Angleterre, qui n'avait plus perdu trois fois de suite contre son "vieil ennemi" depuis plus de vingt ans, a été menée de bout en bout. Et après ce huitième succès consécutif dans le Tournoi, les Gallois peuvent répéter leur exploit de 2008, ce que même leur grande équipe des années 1970 n'avait pas réussi.
Mais ceux qui, y compris en Angleterre, annonçaient un "massacre de la Saint-Valentin" au Millennium Stadium, ont été démentis. La performance de l'équipe de Warren Gatland, solide mais moins maîtrisée qu'en Ecosse (26-13), laisse un espoir aux Français qui recevront les champions le 27 février.
Les armes anglaises ont été une "défense-éclair" agressive et des qualités retrouvées dans le combat, avec un superbe Joe Worsley qui a fait mieux que contester l'hégémonie galloise au sol. Les visiteurs ont aussi montré du jeu. Alors que leur dernier essai construit remontait à des lustres, ils en ont passé deux.
Huit exclusions en trois matches...
D'ailleurs, pour la première fois depuis une défaite contre l'Irlande en février 2007 (19-9), une nation européenne a marqué plus d'essais aux Gallois qu'elle n'en a concédés, seul Leigh Halfpenny (44, 14-8) répondant à Paul Sackey (24, 9-5) et Delon Armitage (57, 20-15).
En un match, le XV du Poireau a connu autant de "fuites" que durant toute la campagne 2008 quand sa défense avait scellé son triomphe. Sackey et Armitage ont trouvé la faille, le premier en profitant de sa vitesse après une percée de Rikki Flutey et un joli ballon au-dessus de Goode, le second d'une belle feinte de passes au large suivi d'un crochet qui mettait trois Gallois dans le vent.
Après un début de match calamiteux, leurs essais ont ramené à portée des Anglais qui ont pu entrevoir l'exploit, les Gallois semblant par instants perdre pied.
Mais les visiteurs ont ruiné leurs chances par une grossière indiscipline : ils ont été sanctionnés de six pénalités et d'une exclusion temporaire par période (Mike Tindall puis Andy Goode). En trois matches, les Anglais ont reçu huit cartons jaunes...
"Quand on abandonne 18 points, et qu'on prend un essai comme ça, c'est difficile", regrettait l'entraîneur Martin Johnson. L'essai de Halfpenny résume ce qui a manqué à l'Angleterre pour espérer mieux qu'une glorieuse défaite: intervenu dans la foulée de l'exclusion de Goode, il est consécutif à un ballon perdu sur un plaquage du centre Tom Shanklin en milieu de terrain.
L'Angleterre n'est pas guérie, mais elle va mieux. Un progrès qu'il faudra confirmer en Irlande le 28 février.