L'or échappe au Canada en rugby à 7
Rugby samedi, 7 déc. 2019. 14:41 mercredi, 11 déc. 2024. 17:31Il restait moins de 30 secondes à la finale des Séries mondiales de rugby à sept, à Dubaï, lorsque les Néo-Zélandaises ont pris les devants contre les Canadiennes, samedi, pour se sauver avec la médaille d’or.
« Nous avons eu l'impression que la victoire nous a glissée entre les doigts à la dernière minute », a confié Karen Paquin après cette défaite crève-cœur. « Je pense que nous pouvons garder la tête haute dans la défaite parce que nous avons fait un bon match collectif. Ça nous fait plutôt une base solide sur laquelle construire pour les prochains tournois. »
Après que la Nouvelle-Zélande ait ouvert la marque avec un essai, la Québécoise a trouvé la zone des buts à son tour et le Canada a pris les devants grâce au converti réussi de sa capitaine, Ghislaine Landry. Il s’agissait de son troisième essai de la journée, elle qui en avait réussi deux contre les Françaises, en quarts de finale. La formation canadienne a ensuite accentué son avance à 14-5, puis ses adversaires ont réduit l’écart à 14-12.
Dans la dernière minute de jeu, les représentantes de la Nouvelle-Zélande ont versé une douche froide sur les Canadiennes en marquant un troisième essai pour l’emporter. Plus tôt dans la journée, l’équipe nationale a vaincu la France 19-7 et l’Australie 26-12 afin de pouvoir jouer pour la médaille d’or.
En plus de Paquin, Bianca Farella, Pamphinette Buisa et Elissa Alarie sont les autres Québécoises qui étaient en action à Dubaï.
Une belle amélioration
Bien qu’elles soient passées bien près de la victoire, cette médaille d’argent demeure un bien meilleur résultat pour les joueuses canadiennes que la sixième place obtenue à Glendale, à la première étape des Séries mondiales de la saison.
« Glendale a été un mauvais résultat, mais en regardant les matchs, les erreurs à corriger étaient simples. Nous avons clarifié nos plans de jeu selon les zones et ç’a bien payé », a expliqué Karen Paquin. Selon elle, le retour de plusieurs coéquipières a aussi fait une différence. « Nous avions plusieurs filles-cadres qui étaient blessées ou en processus de retour au jeu à Glendale. Nous avons eu six semaines pour nous assurer que physiquement, tout le monde était à point. »
D’un point de vue individuel, l’athlète de 32 ans a connu du succès en attaque durant le tournoi en réussissant trois essais, tout comme Bianca Farella. Elissa Alarie a aussi marqué lors du premier match face au Brésil, une écrasante victoire de 43-0.
« Je suis contente de mon travail offensif. Je pense que j'ai augmenté ma confiance en attaque tout au long du tournoi. Par contre, je ne suis pas satisfaite de ma défense, j'ai été en dessous de mes attentes sur ce plan, donc j’ai une grosse semaine de travail qui m'attend », a conclu Paquin.
Les prochaines Séries mondiales auront lieu la fin de semaine prochaine à Le Cap, en Afrique du Sud.