Rugby: importants défis pour le Canada
Rugby mardi, 30 août 2011. 10:06 mercredi, 11 déc. 2024. 09:57
PARIS - Le Canada, qui a terminé au dernier rang de sa ronde en 2007 pour la première fois de son histoire en Coupe du monde, espère remonter la pente lors de cette nouvelle édition en Nouvelle-Zélande, où il visera deux succès contre les Tonga et le Japon.
Avec le XV de France et les All Blacks comme autres adversaires dans le groupe A, il faut être un incorrigible optimiste pour imaginer les Canucks en quarts de finale.
Un stade qu'ils n'ont atteint qu'une seule fois en Coupe du monde, en 1991. Ils s'étaient alors inclinés contre la Nouvelle-Zélande (13-29).
Toujours présents au rendez-vous planétaire, ils avaient gagné au moins un match lors des cinq premières éditions. Puis vint le coup d'arrêt de 2007: trois défaites contre l'Australie, le pays de Galles et les Fidji et un match nul contre le Japon, qu'ils retrouveront dans le groupe A.
Dans la foulée, la Fédération a confié les commandes de l'équipe à l'ancien arrière des All Blacks Kieran Crowley. Sous sa houlette, les Canucks, traditionnellement mieux armés devant que derrière, ont notamment remporté un succès de prestige sur l'équipe de France A (33-27) en juin 2010, grâce à leur discipline et leur esprit de sacrifice en défense.
Une poignée de professionnels
Mais les problèmes de fond demeurent.
"Le défi est immense pour Kieran Crowley car la plupart des joueurs sont basés sur la côte ouest du Canada et ne sont pas réellement confrontés au très haut niveau", souligne l'ancien capitaine des Canucks Gareth Rees, qui fit partie de l'aventure de 1991.
L'entraîneur kiwi ne peut en effet s'appuyer que sur une poignée de joueurs professionnels: le 2e ligne de devoir de Clermont Jamie Cudmore, l'ailier Matt Evans (Newport Gwent Dragons/WAL), le troisième ligne centre Aaron Carpenter (Plymouth Albion/2e division anglaise) et l'arrière/ailier James Pritchard (Bedford Blues/2e division anglaise).
Les autres doivent se contenter de bourses pour s'entraîner.
Crowley a donc travaillé "pour restaurer les valeurs du rugby canadien", "l'esprit de groupe, ne rien lâcher et adapter notre jeu aux ressources sous la main", explique Gareth Rees.
Cela a suffi pour dominer à deux reprises le voisin américain en préparation (28-22 et 27-7). Mais les Canucks devront sans doute élever leur niveau de jeu pour dominer les Tonga, en ouverture de leur campagne le 14 septembre, et surtout le Japon, qui les a battus lors de leurs deux dernières confrontations en novembre 2009.
Avec le XV de France et les All Blacks comme autres adversaires dans le groupe A, il faut être un incorrigible optimiste pour imaginer les Canucks en quarts de finale.
Un stade qu'ils n'ont atteint qu'une seule fois en Coupe du monde, en 1991. Ils s'étaient alors inclinés contre la Nouvelle-Zélande (13-29).
Toujours présents au rendez-vous planétaire, ils avaient gagné au moins un match lors des cinq premières éditions. Puis vint le coup d'arrêt de 2007: trois défaites contre l'Australie, le pays de Galles et les Fidji et un match nul contre le Japon, qu'ils retrouveront dans le groupe A.
Dans la foulée, la Fédération a confié les commandes de l'équipe à l'ancien arrière des All Blacks Kieran Crowley. Sous sa houlette, les Canucks, traditionnellement mieux armés devant que derrière, ont notamment remporté un succès de prestige sur l'équipe de France A (33-27) en juin 2010, grâce à leur discipline et leur esprit de sacrifice en défense.
Une poignée de professionnels
Mais les problèmes de fond demeurent.
"Le défi est immense pour Kieran Crowley car la plupart des joueurs sont basés sur la côte ouest du Canada et ne sont pas réellement confrontés au très haut niveau", souligne l'ancien capitaine des Canucks Gareth Rees, qui fit partie de l'aventure de 1991.
L'entraîneur kiwi ne peut en effet s'appuyer que sur une poignée de joueurs professionnels: le 2e ligne de devoir de Clermont Jamie Cudmore, l'ailier Matt Evans (Newport Gwent Dragons/WAL), le troisième ligne centre Aaron Carpenter (Plymouth Albion/2e division anglaise) et l'arrière/ailier James Pritchard (Bedford Blues/2e division anglaise).
Les autres doivent se contenter de bourses pour s'entraîner.
Crowley a donc travaillé "pour restaurer les valeurs du rugby canadien", "l'esprit de groupe, ne rien lâcher et adapter notre jeu aux ressources sous la main", explique Gareth Rees.
Cela a suffi pour dominer à deux reprises le voisin américain en préparation (28-22 et 27-7). Mais les Canucks devront sans doute élever leur niveau de jeu pour dominer les Tonga, en ouverture de leur campagne le 14 septembre, et surtout le Japon, qui les a battus lors de leurs deux dernières confrontations en novembre 2009.