"À chaque course, deux ou trois de nos skieuses peuvent accéder au podium"
Ski dimanche, 2 déc. 2001. 19:56 mercredi, 11 déc. 2024. 16:33
LAKE LOUISE, Alberta (PC) - Les membres de l'équipe féminine de ski alpin du Canada se dirigent vers l'Europe fortes d'un podium, mais surtout avec le sentiment de former une équipe.
La quatrième position de Mélanie Turgeon lors de la descente, vendredi, s'est avérée la meilleure performance canadienne à Lake Louise. Il y a deux semaines, à Copper Mountain au Colorado, Allison Forsyth avait récolté une deuxième place en slalom géant.
Il n'y a pas si longtemps, Turgeon, qui est âgée de 25 ans, semblait la seule Canadienne digne d'aller au front.
Mais avec Forsyth, Anne-Marie Lefrançois, Sara-Maude Boucher, Geneviève Simard et une Emily Brydon en santé, le Canada a de plus en plus de munitions.
"Il y a longtemps que nous n'avons pas offert l'image d'une équipe à part entière, a admis Piotr Jelen, l'entraîneur-chef des équipes féminines de descente et de Super-G.
"Lorsque vous ne comptez que sur une seule fille, ça ne fait pas une équipe très solide", a ajouté Jelen.
Jose Sparovec, le vice-président de l'équipe canadienne de ski alpin, était enchanté de la contribution des plus jeunes skieuses à Lake Louise.
Simard, une athlète de 21 ans de Val-Morin, a étonné tous les observateurs avec une 11e place, samedi, même si elle partait la dernière parmi les 63 skieuses inscrites au super-G.
Lefrançois, 24 ans, de Charlesbourg, a obtenu son laissez-passer pour les Jeux de Salt Lake City grâce à une 12e position, vendredi.
Lors de cette même épreuve, Boucher, 22 ans, de Saint-Denis de Brampton, s'est classée 28e.
"C'est incroyable!", s'est exclamé Sparovec.
"Nous comptons de plus en plus d'athlètes féminines pouvant inscrire des points au classement de la Coupe du monde."
Forsyth, une athlète de 23 ans ayant la férocité d'un tigre mais la stature d'un chat, a aussi noté l'amélioration de l'équipe canadienne.
"À chacune des courses, deux ou trois de nos skieuses peuvent accéder au podium. Ça fait au moins 20 ans que nous n'avons pas vu ça. C'est fantastique de savoir que nous sommes arrivées, enfin, où nous méritons d'être."
Selon Lefrançois, Turgeon et Forsyth se motivent l'une et l'autre.
"Lorsque l'une d'elles monte sur le podium, l'autre veut faire de même aussitôt. Ça donne une saine compétition", fait remarquer Lefrançois.
Turgeon a semé un brin d'inquiétude après avoir manqué quatre mois d'entraînement, cet été, à la suite d'une opération au sinus et de malaises chroniques au dos.
Des observateurs ont ensuite cru que sa confiance serait brisée après sa chute, jeudi, à quelques mètres de la ligne d'arrivée.
L'athlète de Québec a toutefois montré sa grande force de caractère dès vendredi, en ratant le podium par un centième de seconde. Samedi, elle s'est classée neuvième au super-G.
"Deux bons résultats en début de saison laissent entrevoir d'autres bonnes performances avant Noël", a affirmé Turgeon, qui a récolté quatre podiums la saison dernière.
"J'ai besoin d'atteindre un certain niveau de performance pour avoir entière confiance. Je pense y arriver d'ici peu."
Selon Sparovec, les récentes performances de Turgeon ont effacé tous les doutes qui pouvaient subsister.
"Elle a fait preuve de beaucoup de courage et elle skie mieux à cette période de l'année que jamais depuis le début de sa carrière, a observé Sparovec. Elle est très solide et on sait tous qu'elle reprend des forces en vue des mois de janvier et de février."
La quatrième position de Mélanie Turgeon lors de la descente, vendredi, s'est avérée la meilleure performance canadienne à Lake Louise. Il y a deux semaines, à Copper Mountain au Colorado, Allison Forsyth avait récolté une deuxième place en slalom géant.
Il n'y a pas si longtemps, Turgeon, qui est âgée de 25 ans, semblait la seule Canadienne digne d'aller au front.
Mais avec Forsyth, Anne-Marie Lefrançois, Sara-Maude Boucher, Geneviève Simard et une Emily Brydon en santé, le Canada a de plus en plus de munitions.
"Il y a longtemps que nous n'avons pas offert l'image d'une équipe à part entière, a admis Piotr Jelen, l'entraîneur-chef des équipes féminines de descente et de Super-G.
"Lorsque vous ne comptez que sur une seule fille, ça ne fait pas une équipe très solide", a ajouté Jelen.
Jose Sparovec, le vice-président de l'équipe canadienne de ski alpin, était enchanté de la contribution des plus jeunes skieuses à Lake Louise.
Simard, une athlète de 21 ans de Val-Morin, a étonné tous les observateurs avec une 11e place, samedi, même si elle partait la dernière parmi les 63 skieuses inscrites au super-G.
Lefrançois, 24 ans, de Charlesbourg, a obtenu son laissez-passer pour les Jeux de Salt Lake City grâce à une 12e position, vendredi.
Lors de cette même épreuve, Boucher, 22 ans, de Saint-Denis de Brampton, s'est classée 28e.
"C'est incroyable!", s'est exclamé Sparovec.
"Nous comptons de plus en plus d'athlètes féminines pouvant inscrire des points au classement de la Coupe du monde."
Forsyth, une athlète de 23 ans ayant la férocité d'un tigre mais la stature d'un chat, a aussi noté l'amélioration de l'équipe canadienne.
"À chacune des courses, deux ou trois de nos skieuses peuvent accéder au podium. Ça fait au moins 20 ans que nous n'avons pas vu ça. C'est fantastique de savoir que nous sommes arrivées, enfin, où nous méritons d'être."
Selon Lefrançois, Turgeon et Forsyth se motivent l'une et l'autre.
"Lorsque l'une d'elles monte sur le podium, l'autre veut faire de même aussitôt. Ça donne une saine compétition", fait remarquer Lefrançois.
Turgeon a semé un brin d'inquiétude après avoir manqué quatre mois d'entraînement, cet été, à la suite d'une opération au sinus et de malaises chroniques au dos.
Des observateurs ont ensuite cru que sa confiance serait brisée après sa chute, jeudi, à quelques mètres de la ligne d'arrivée.
L'athlète de Québec a toutefois montré sa grande force de caractère dès vendredi, en ratant le podium par un centième de seconde. Samedi, elle s'est classée neuvième au super-G.
"Deux bons résultats en début de saison laissent entrevoir d'autres bonnes performances avant Noël", a affirmé Turgeon, qui a récolté quatre podiums la saison dernière.
"J'ai besoin d'atteindre un certain niveau de performance pour avoir entière confiance. Je pense y arriver d'ici peu."
Selon Sparovec, les récentes performances de Turgeon ont effacé tous les doutes qui pouvaient subsister.
"Elle a fait preuve de beaucoup de courage et elle skie mieux à cette période de l'année que jamais depuis le début de sa carrière, a observé Sparovec. Elle est très solide et on sait tous qu'elle reprend des forces en vue des mois de janvier et de février."