Albina Achatova non sanctionnée
Ski vendredi, 14 mars 2003. 12:30 vendredi, 13 déc. 2024. 03:59
KHANTY-MANSIYSK (AFP) - La biathlète russe Albina Achatova, contrôlée positive à la nicethamide (stimulant) le 24 janvier, a été reconnue non coupable et n'a pas été sanctionnée par l'Union internationale de biathlon (IBU) lors d'une réunion de son comité exécutif en marge des Championnats du monde qui débutent samedi à Khanty-Mansiysk (Sibérie).
Le médecin de l'équipe russe, Tatiana Popova, a en revanche été suspendue pour trois mois, jusqu'au 23 avril, et la Fédération russe de biathlon privée de l'aide de l'IBU pendant un an, soit une perte estimée à 50.000 euros.
Le président de l'IBU, le Norvégien Anders Besseberg, a motivé la décision de l'instance internationale par les explications d'Achatova lors de son audition jeudi. La jeune femme avait expliqué ne pas savoir comment la substance interdite s'était retrouvée dans son organisme.
L'IBU dit s'être appuyée sur le nouveau code antidopage adopté récemment à Copenhague et qui permet de prendre en compte des circonstances exceptionnelles, comme l'ignorance d'un athlète du traitement qui lui est administré.
Achatova avait été contrôlée à Anterselva (Italie) à l'issue de l'épreuve du relais remportée par son équipe. Peu après l'arrivée, elle avait perdu connaissance et les médecins russes lui avaient administré une perfusion contenant le produit mis en cause, lui affirmant que celui-ci n'était pas interdit. Le contrôle antidopage avait eu lieu peu après.
Le contrôle positif de l'échantillon A avait été révélé le 20 février puis confirmé huit jours plus tard par la contre-expertise.
Les Russes, par la voix de leur président Alexander Tikhonov, avaient ensuite affirmé qu'Achatova se trouvait en danger de mort pour justifier l'injection. Deux jours après, la biathlète avait remporté sa première épreuve individuelle de Coupe du monde.
Le médecin de l'équipe russe, Tatiana Popova, a en revanche été suspendue pour trois mois, jusqu'au 23 avril, et la Fédération russe de biathlon privée de l'aide de l'IBU pendant un an, soit une perte estimée à 50.000 euros.
Le président de l'IBU, le Norvégien Anders Besseberg, a motivé la décision de l'instance internationale par les explications d'Achatova lors de son audition jeudi. La jeune femme avait expliqué ne pas savoir comment la substance interdite s'était retrouvée dans son organisme.
L'IBU dit s'être appuyée sur le nouveau code antidopage adopté récemment à Copenhague et qui permet de prendre en compte des circonstances exceptionnelles, comme l'ignorance d'un athlète du traitement qui lui est administré.
Achatova avait été contrôlée à Anterselva (Italie) à l'issue de l'épreuve du relais remportée par son équipe. Peu après l'arrivée, elle avait perdu connaissance et les médecins russes lui avaient administré une perfusion contenant le produit mis en cause, lui affirmant que celui-ci n'était pas interdit. Le contrôle antidopage avait eu lieu peu après.
Le contrôle positif de l'échantillon A avait été révélé le 20 février puis confirmé huit jours plus tard par la contre-expertise.
Les Russes, par la voix de leur président Alexander Tikhonov, avaient ensuite affirmé qu'Achatova se trouvait en danger de mort pour justifier l'injection. Deux jours après, la biathlète avait remporté sa première épreuve individuelle de Coupe du monde.