Bosses : Vincent Marquis tourne la page
Ski mardi, 21 sept. 2010. 09:39 samedi, 14 déc. 2024. 06:29
Le bosseur québécois Vincent Marquis a annoncé qu'il prenait sa retraite de l'équipe nationale de ski acrobatique.
Après huit ans au sein de l'équipe, une quatrième place aux Jeux de Vancouver en 2010, une médaille de bronze aux Championnats du monde de 2009 et 20 places dans le top 10 en Coupe du monde FIS, Marquis s'est dit prêt à s'attaquer à la prochaine étape de sa vie, qui comprendra, notamment, des études à temps plein et, pour le moment, un retour à son autre passion, le football.
Marquis a indiqué qu'il avait toujours eu l'intention de prendre sa retraite à la fin de la saison 2009-2010, toutefois, son expérience olympique a bien failli le faire changer d'avis.
« C'était tellement excitant d'être aux Olympiques, que je me suis sérieusement questionné et j'ai bien failli continuer pour encore quatre ans », de confier Marquis. Mais après mûre réflexion, et un été à l'écart de l'entraînement qui lui a donné l'occasion de se reposer et de passer du temps en famille à Québec, Vincent ajoute, « J'ai réalisé que je n'étais pas prêt à faire tous les sacrifices nécessaires pour me rendre aux prochains Jeux olympiques. »
En fait, Marquis confie même que le ski ne lui a pas manqué cet été et il se dit très excité à l'idée d'entreprendre des études à temps plein en physiothérapie, à l'Université Laval.
Ce qui lui a toutefois manqué, ce sont ses coéquipiers, incluant son frère et meilleur ami, Philippe, et en particulier, ses entraîneurs, Rob Kober, entraîneur-chef du programme masculin de bosses, et Adrian King, entraîneur de conditionnement et de force musculaire du programme de bosses. « J'avais une relation exceptionnelle avec ces deux gars-là, et grâce à eux, j'ai eu une très bonne carrière et beaucoup de plaisir. Je leur suis très reconnaissant », d'affirmer Marquis.
Il a aussi ajouté que les leçons apprises de ses deux entraîneurs lui serviraient dans ses nouveaux projets, incluant son nouveau boulot comme entraîneur de football au Cégep de Limoilou à Québec. Avant de devenir un athlète de renommée mondiale en ski de bosses, Marquis a joué à la position de quart-arrière au football AAA. Quand les entraîneurs de Limoilou ont eu vent des projets de retraite de Marquis, ils l'ont vite invité à se joindre à l'équipe.
« J'ai appris de Rob et Adrian que la clé d'une relation fructueuse entre un entraîneur et un athlète repose sur la confiance, la communication et le respect; j'utiliserai ces apprentissages avec mes jeunes au football », de dire Marquis.
Pendant qu'il était au sein de l'équipe canadienne de ski acrobatique, Marquis s'est attiré l'admiration et le respect de ses pairs, tant grâce à ses prouesses athlétiques qu'à son attitude.
« Vince est un athlète accompli, à tous points de vue », de déclarer David Mirota, directeur du programme de haute performance de l'ACSA. « Il représente un excellent modèle pour les plus jeunes membres de l'équipe. Il a dû faire face à quelques échecs et blessures, mais son éthique du travail et sa persévérance l'on bien servi. »
King d'ajouter, « J'ai eu le plaisir de travailler avec Vince depuis la saison 2003-2004. Malheureusement, il n'est resté avec l'équipe que quelques semaines avant de se déchirer un ligament croisé antérieur. À cette époque, Vincent avait 19 ans, il était un athlète réservé, et maigre Il avait certainement du talent, mais il n'était pas au même niveau que les autres membres de l'équipe de la Coupe du monde. C'était toutefois sur le point de changer! Après avoir travaillé très fort à la réhabilitation de son genou, Vince est revenu en force, et plus concentré que jamais. »
« Grâce à son éthique du travail, son assiduité à l'entraînement et sa détermination au cours des quelques saisons qui ont suivi, Vince est devenu l'un des athlètes de bosses les plus talentueux et les plus équilibrés avec qui je n'ai jamais travaillé », de poursuivre King. « Son désir de se rendre aux jeux de 2010 était très fort et c'était évident aux yeux de son entourage qu'il se battrait pour une médaille à Vancouver. L'un de mes moments préférés est de regarder Vince réaliser l'une des meilleures descentes de sa vie, au moment le plus important qui soit de sa carrière, soit sa descente finale aux Jeux olympiques. »
Marquis a dit souhaiter demeurer impliqué au sein du ski acrobatique, et qu'il suivra de près la carrière de son frère, Philippe. « Je suis très heureux pour Philippe. Il a une très bonne attitude et beaucoup de talent. J'espère qu'il saura conjuguer tout ça au moment opportun. J'ai bien l'intention de me rendre à Sochi pour assister à sa performance aux prochains Jeux olympiques. »
Après huit ans au sein de l'équipe, une quatrième place aux Jeux de Vancouver en 2010, une médaille de bronze aux Championnats du monde de 2009 et 20 places dans le top 10 en Coupe du monde FIS, Marquis s'est dit prêt à s'attaquer à la prochaine étape de sa vie, qui comprendra, notamment, des études à temps plein et, pour le moment, un retour à son autre passion, le football.
Marquis a indiqué qu'il avait toujours eu l'intention de prendre sa retraite à la fin de la saison 2009-2010, toutefois, son expérience olympique a bien failli le faire changer d'avis.
« C'était tellement excitant d'être aux Olympiques, que je me suis sérieusement questionné et j'ai bien failli continuer pour encore quatre ans », de confier Marquis. Mais après mûre réflexion, et un été à l'écart de l'entraînement qui lui a donné l'occasion de se reposer et de passer du temps en famille à Québec, Vincent ajoute, « J'ai réalisé que je n'étais pas prêt à faire tous les sacrifices nécessaires pour me rendre aux prochains Jeux olympiques. »
En fait, Marquis confie même que le ski ne lui a pas manqué cet été et il se dit très excité à l'idée d'entreprendre des études à temps plein en physiothérapie, à l'Université Laval.
Ce qui lui a toutefois manqué, ce sont ses coéquipiers, incluant son frère et meilleur ami, Philippe, et en particulier, ses entraîneurs, Rob Kober, entraîneur-chef du programme masculin de bosses, et Adrian King, entraîneur de conditionnement et de force musculaire du programme de bosses. « J'avais une relation exceptionnelle avec ces deux gars-là, et grâce à eux, j'ai eu une très bonne carrière et beaucoup de plaisir. Je leur suis très reconnaissant », d'affirmer Marquis.
Il a aussi ajouté que les leçons apprises de ses deux entraîneurs lui serviraient dans ses nouveaux projets, incluant son nouveau boulot comme entraîneur de football au Cégep de Limoilou à Québec. Avant de devenir un athlète de renommée mondiale en ski de bosses, Marquis a joué à la position de quart-arrière au football AAA. Quand les entraîneurs de Limoilou ont eu vent des projets de retraite de Marquis, ils l'ont vite invité à se joindre à l'équipe.
« J'ai appris de Rob et Adrian que la clé d'une relation fructueuse entre un entraîneur et un athlète repose sur la confiance, la communication et le respect; j'utiliserai ces apprentissages avec mes jeunes au football », de dire Marquis.
Pendant qu'il était au sein de l'équipe canadienne de ski acrobatique, Marquis s'est attiré l'admiration et le respect de ses pairs, tant grâce à ses prouesses athlétiques qu'à son attitude.
« Vince est un athlète accompli, à tous points de vue », de déclarer David Mirota, directeur du programme de haute performance de l'ACSA. « Il représente un excellent modèle pour les plus jeunes membres de l'équipe. Il a dû faire face à quelques échecs et blessures, mais son éthique du travail et sa persévérance l'on bien servi. »
King d'ajouter, « J'ai eu le plaisir de travailler avec Vince depuis la saison 2003-2004. Malheureusement, il n'est resté avec l'équipe que quelques semaines avant de se déchirer un ligament croisé antérieur. À cette époque, Vincent avait 19 ans, il était un athlète réservé, et maigre Il avait certainement du talent, mais il n'était pas au même niveau que les autres membres de l'équipe de la Coupe du monde. C'était toutefois sur le point de changer! Après avoir travaillé très fort à la réhabilitation de son genou, Vince est revenu en force, et plus concentré que jamais. »
« Grâce à son éthique du travail, son assiduité à l'entraînement et sa détermination au cours des quelques saisons qui ont suivi, Vince est devenu l'un des athlètes de bosses les plus talentueux et les plus équilibrés avec qui je n'ai jamais travaillé », de poursuivre King. « Son désir de se rendre aux jeux de 2010 était très fort et c'était évident aux yeux de son entourage qu'il se battrait pour une médaille à Vancouver. L'un de mes moments préférés est de regarder Vince réaliser l'une des meilleures descentes de sa vie, au moment le plus important qui soit de sa carrière, soit sa descente finale aux Jeux olympiques. »
Marquis a dit souhaiter demeurer impliqué au sein du ski acrobatique, et qu'il suivra de près la carrière de son frère, Philippe. « Je suis très heureux pour Philippe. Il a une très bonne attitude et beaucoup de talent. J'espère qu'il saura conjuguer tout ça au moment opportun. J'ai bien l'intention de me rendre à Sochi pour assister à sa performance aux prochains Jeux olympiques. »