Après avoir fini 28e de la première épreuve de descente du week-end de la Coupe du monde de Lake Louise (Alberta) vendredi, la skieuse Marie-Michèle Gagnon a réussi à améliorer sa place de quelques rangs, samedi. L’athlète de Lac-Etchemin a cette fois conclu au 26e échelon.

Auteure d’un chrono de 1 min 52,46 s, Gagnon a terminé à 2,54 secondes de la gagnante, l’Autrichienne Nicole Shmidhofer (1 min 49,92 s). L’Américaine Mikaela Shiffrin (+0,13 seconde) et l’Italienne Francesca Marsaglia (+0,43 seconde) ont complété le podium.

« J’ai de bonnes sensations sur mes skis en ce moment et j’ai eu de belles sections aujourd’hui », a affirmé Marie-Michèle Gagnon.

La Québécoise n’a cependant pas su négocier la section du milieu du parcours comme elle l’aurait voulu. « C’était la section clé et je n’ai pas encore compris comment aller vite. J’ai perdu beaucoup de temps dans cette section et la suivante, parce que je ne pouvais attaquer avec autant de vitesse que je l'aurais voulu. »

Sa 28e place de vendredi lui faisait anticiper une meilleure performance, samedi. « J’étais confiante que je pouvais peut-être faire top-20, a indiqué l’athlète âgée de 30 ans.  J’avais de la place dans mon ski pour pouvoir m’améliorer, mais je devrai analyser la vidéo de ma course pour voir ce que je peux faire mieux la prochaine fois. »

L’athlète âgée de 30 ans s’est tout de même réjouie de s’être à nouveau classée parmi le top-30, ce qui lui permet de comptabiliser des points au classement général de la Coupe du monde à cette épreuve.  « Je suis contente que ma performance me permette de faire des points. Je suis quand même confortable sur mes skis et j’ai confiance en mes habiletés. »

Participer à une Coupe du monde en sol canadien est une occasion spéciale pour Marie-Michèle Gagnon qui en profite pour partager ce qu’elle vit sur le circuit. « C’est le fun d’avoir des gens au finish que je connais bien. »

Gagnon en profite également pour échanger avec les jeunes skieurs qui sont sur place pour encourager les athlètes canadiennes. « Nous pouvons les inspirer et leur donner envie d’atteindre leurs rêves un jour de participer à une Coupe du monde. »

« Ma question préférée est de leur demander, après qu’ils nous aient vu descendre, si eux aussi, ils aimeraient faire ça un jour. Leur réponse est unanime !  Ils le veulent vraiment ! C’est cool de voir ça. »

Marie-Michèle Gagnon aura une autre occasion de faire rêver ses jeunes admirateurs, dimanche, puisque c’est le super-G qui est au programme de la Coupe du monde de Lake Louise. « La descente, j’adore ça, mais le super-G est ma meilleure discipline, a-t-elle rappelé. J’ai hâte ! »