Demi-lune : 3 Québécois finalistes
Ski vendredi, 20 févr. 2009. 14:25 mercredi, 11 déc. 2024. 15:41
Les Québécois Hugo Lemay, Dan Raymond et Charles Reid ont décroché, vendredi matin, leur billet pour la finale de l'épreuve de demi-lune de la Coupe du monde de surf des neiges de Stoneham.
Les quatre meilleurs de chacune des trois vagues de qualification passaient en finale. Dans la première, Reid s'est classé troisième grâce à un pointage de 40,1. Dans la seconde, Raymond a fini premier (41,5) et Lemay deuxième (41,0).
Toujours dans la deuxième vague, Gabriel Dussault a dû se contenter du 11e échelon (31,6).
Dans la manche initiale, deux autres surfeurs du pays se sont également qualifiés, Jeff Batchelor (44,4) et Justin Lamoureux (40,9). Premier de la troisième vague, Brad Martin (43,9) a rejoint ses coéquipiers pour la finale de vendredi soir.
Une tournée d'adieu
Dan Raymond vit peut-être les moments les plus intenses de sa carrière, devant les siens.
« Je fais une tournée de retraite pour avoir le plus de plaisir possible jusqu'au 15 février 2010 », a avoué l'athlète d'Aylmer en faisant référence aux Jeux de Vancouver. « À 33 ans, quand je plante, ça prend une couple de jours avant de m'en remettre, alors que j'affronte des jeunes qui plantent à la journée longue et qui essaient plusieurs nouvelles manoeuvres. »
« De planifier très loin, ça m'étouffait un petit peu, a-t-il poursuivi. Aux sélections pour les Jeux de Turin, j'ai craqué. C'était très décevant (d'être substitut aux JO) parce que je n'avais aucune autre ambition. Là, si j'arrête aujourd'hui, que ma carrière est terminée, c'est bien correct. J'ai accepté ça et c'est ce qui fait que je m'amuse plus. »
Franc, Raymond a souligné avoir été un petit peu surpris par sa récolte de points. « Je m'attendais à un pointage de 38 ou quelque chose comme ça. Je suis surpris d'être en première place dans ma manche, mais pas de bien surfer. »
« J'avais juste à bien atterrir »
Hugo Lemay était de son côté très satisfait des conditions de course. « Il y avait beaucoup de neige dans la demi-lune hier (jeudi), à l'entraînement. Ce matin, il était super beau. »
« J'avais juste à bien atterrir dans ma descente et c'est ce que j'ai fait, c'est ce qui est important », a-t-il résumé au sujet de sa seconde tentative, celle qui l'a propulsé en finale.
Finaliste pour la troisième fois en quatre présences à Stoneham, le Québécois participe seulement à sa troisième Coupe du monde cette saison. Il ne s'impose pas trop de pression. « Je suis rendu à un point où je n'ai plus vraiment de stress. Je fais juste descendre. »
En soirée, Lemay pourrait réserver des surprises aux juges. « Je vais peut-être faire une nouvelle routine, qui paye un peu plus. Je vais voir comment je me sens. Mais c'est une bataille avec toi-même, pas avec les autres. Si je fais une bonne descente, ça va payer. »
Habitué d'exécuter des 1080
Charles Reid, cinquième du circuit professionnel mondial, a de son côté fait deux routines spectaculaires, composée de rotations de 720, 1080 et 900. « J'avais mis mes mains à ma première descente. Je voulais donc juste m'améliorer à ma deuxième manche. Je participe à mes premières compétitions de demi-lune. Il faut juste que je prenne confiance. »
« J'ai pris part à deux Coupes du monde la saison passée et ç'a vraiment mal été. J'en ai fait une autre la semaine passée et ç'a vraiment mal été. Juste d'être en finale, je suis vraiment content », a admis le résidant de Mont-Tremblant.
« J'ai beaucoup pratiqué mes 1080. Sur le circuit professionnel, il t'en faut au moins un pour te qualifier. Je suis assez habitué d'en faire », a-t-il expliqué au sujet de son aisance en piste malgré la difficulté de ses manoeuvres.
Conjurer le mauvais sort
Quant à Gabriel Dussault, il pourra finalement oublier ses mauvaises performances à la maison. En deux présences à Stoneham, il n'avait en effet jamais réussi à exécuter une routine complète.
« Ma première descente ressemblait à celles de mes autres années, a-t-il ironisé. J'ai perdu ma vitesse au début. J'ai essayé d'aller plus vite pour sauter plus haut, mais j'ai perdu le contrôle. »
« À ma deuxième descente, j'ai essayé de ne pas me mettre trop de pression. J'ai fait à peu près ce que je voulais, sauf peut-être à la toute fin », a expliqué le surfeur de Donnacona.
Dussault était malgré tout déçu de son classement. « J'ai exécuté une descente semblable à des gars qui ont obtenu de meilleurs pointages. Je ne sais pas ce que les juges n'ont pas apprécié. Je sais toutefois que je suis capable de faire un peu mieux. »
Vendredi soir, les Canadiens auront tous dans leur mire une place parmi les cinq meilleurs, ce qui leur permettrait de répondre partiellement à un critère de qualification pour les Jeux de Vancouver imposé par la fédération nationale.
La compétition sera très ouverte, les trois premiers au classement de la Coupe du monde de la discipline n'étant pas de la partie.
Chez les femmes, la Montréalaise Dominique Vallée prendra part aux qualifications en après-midi.
Les quatre meilleurs de chacune des trois vagues de qualification passaient en finale. Dans la première, Reid s'est classé troisième grâce à un pointage de 40,1. Dans la seconde, Raymond a fini premier (41,5) et Lemay deuxième (41,0).
Toujours dans la deuxième vague, Gabriel Dussault a dû se contenter du 11e échelon (31,6).
Dans la manche initiale, deux autres surfeurs du pays se sont également qualifiés, Jeff Batchelor (44,4) et Justin Lamoureux (40,9). Premier de la troisième vague, Brad Martin (43,9) a rejoint ses coéquipiers pour la finale de vendredi soir.
Une tournée d'adieu
Dan Raymond vit peut-être les moments les plus intenses de sa carrière, devant les siens.
« Je fais une tournée de retraite pour avoir le plus de plaisir possible jusqu'au 15 février 2010 », a avoué l'athlète d'Aylmer en faisant référence aux Jeux de Vancouver. « À 33 ans, quand je plante, ça prend une couple de jours avant de m'en remettre, alors que j'affronte des jeunes qui plantent à la journée longue et qui essaient plusieurs nouvelles manoeuvres. »
« De planifier très loin, ça m'étouffait un petit peu, a-t-il poursuivi. Aux sélections pour les Jeux de Turin, j'ai craqué. C'était très décevant (d'être substitut aux JO) parce que je n'avais aucune autre ambition. Là, si j'arrête aujourd'hui, que ma carrière est terminée, c'est bien correct. J'ai accepté ça et c'est ce qui fait que je m'amuse plus. »
Franc, Raymond a souligné avoir été un petit peu surpris par sa récolte de points. « Je m'attendais à un pointage de 38 ou quelque chose comme ça. Je suis surpris d'être en première place dans ma manche, mais pas de bien surfer. »
« J'avais juste à bien atterrir »
Hugo Lemay était de son côté très satisfait des conditions de course. « Il y avait beaucoup de neige dans la demi-lune hier (jeudi), à l'entraînement. Ce matin, il était super beau. »
« J'avais juste à bien atterrir dans ma descente et c'est ce que j'ai fait, c'est ce qui est important », a-t-il résumé au sujet de sa seconde tentative, celle qui l'a propulsé en finale.
Finaliste pour la troisième fois en quatre présences à Stoneham, le Québécois participe seulement à sa troisième Coupe du monde cette saison. Il ne s'impose pas trop de pression. « Je suis rendu à un point où je n'ai plus vraiment de stress. Je fais juste descendre. »
En soirée, Lemay pourrait réserver des surprises aux juges. « Je vais peut-être faire une nouvelle routine, qui paye un peu plus. Je vais voir comment je me sens. Mais c'est une bataille avec toi-même, pas avec les autres. Si je fais une bonne descente, ça va payer. »
Habitué d'exécuter des 1080
Charles Reid, cinquième du circuit professionnel mondial, a de son côté fait deux routines spectaculaires, composée de rotations de 720, 1080 et 900. « J'avais mis mes mains à ma première descente. Je voulais donc juste m'améliorer à ma deuxième manche. Je participe à mes premières compétitions de demi-lune. Il faut juste que je prenne confiance. »
« J'ai pris part à deux Coupes du monde la saison passée et ç'a vraiment mal été. J'en ai fait une autre la semaine passée et ç'a vraiment mal été. Juste d'être en finale, je suis vraiment content », a admis le résidant de Mont-Tremblant.
« J'ai beaucoup pratiqué mes 1080. Sur le circuit professionnel, il t'en faut au moins un pour te qualifier. Je suis assez habitué d'en faire », a-t-il expliqué au sujet de son aisance en piste malgré la difficulté de ses manoeuvres.
Conjurer le mauvais sort
Quant à Gabriel Dussault, il pourra finalement oublier ses mauvaises performances à la maison. En deux présences à Stoneham, il n'avait en effet jamais réussi à exécuter une routine complète.
« Ma première descente ressemblait à celles de mes autres années, a-t-il ironisé. J'ai perdu ma vitesse au début. J'ai essayé d'aller plus vite pour sauter plus haut, mais j'ai perdu le contrôle. »
« À ma deuxième descente, j'ai essayé de ne pas me mettre trop de pression. J'ai fait à peu près ce que je voulais, sauf peut-être à la toute fin », a expliqué le surfeur de Donnacona.
Dussault était malgré tout déçu de son classement. « J'ai exécuté une descente semblable à des gars qui ont obtenu de meilleurs pointages. Je ne sais pas ce que les juges n'ont pas apprécié. Je sais toutefois que je suis capable de faire un peu mieux. »
Vendredi soir, les Canadiens auront tous dans leur mire une place parmi les cinq meilleurs, ce qui leur permettrait de répondre partiellement à un critère de qualification pour les Jeux de Vancouver imposé par la fédération nationale.
La compétition sera très ouverte, les trois premiers au classement de la Coupe du monde de la discipline n'étant pas de la partie.
Chez les femmes, la Montréalaise Dominique Vallée prendra part aux qualifications en après-midi.