Dopage : Miller persiste et signe
Ski dimanche, 18 nov. 2007. 11:53 mercredi, 11 déc. 2024. 15:36
BERLIN - L'Américain Bode Miller, quadruple champion du monde de ski alpin, a répété dans la presse allemande dimanche ses propos controversés sur le dopage et l'alcool, appelant notamment, comme en 2005, à la légalisation des produits dopants.
"(Autoriser le dopage), c'est juste, car juste, cela veut dire l'égalité des chances pour tout le monde et cela n'a rien à voir avec +bon+ ou +mauvais+. Si tout est autorisé, c'est juste. Si tout est interdit, c'est juste aussi", a déclaré Miller à l'édition dominicale du quotidien Die Welt.
Miller, 30 ans, a notamment pris l'exemple de l'EPO (érythropoïétine) et du cyclisme. "Des coureurs se sont dits : +On n'a pas tous naturellement le même niveau (d'hématocrite). On va faire ce qu'il faut pour être juste à la limite tolérée+. Est-ce que c'est illégal? Ce n'est pas différent de quelqu'un qui fait une opération pour corriger sa vue", a assuré le vainqueur de la Coupe du monde 2004-05.
"Le problème est que les contrôles antidopage n'ont rien à voir avec l'équité. (...) Ceux qui veulent se doper y arrivent sans problème et les contrôles antidopage ne servent à rien sinon à gaspiller de l'argent et du temps", a-t-il ajouté.
"Non-conventionnel"
À l'automne 2005, il avait déjà lancé un pavé dans la mare en proposant de "rouvrir le débat sur le dopage", après s'être dit "surpris" que la consommation de substances classées dopantes soit interdite pour les sportifs.
Ces propos, ainsi que ceux où il reconnaissait avoir participé à des courses en état d'ivresse, avaient été condamnés par les responsables de la Fédération internationale de ski et de la Fédération américaine.
Miller, attraction du circuit masculin de ski alpin par son palmarès, son style de vie et ses déclarations, a répété dans l'entretien à Die Welt qu'il "buvait toujours un peu lorsqu'il skiait" : "Cela te fait aller plus vite", a-t-il insisté.
Passé au travers des Jeux olympiques de Turin en 2006, dont il était l'un des favoris, Miller a de nouveau déçu la saison dernière avec sa 4e place au classement général de la Coupe du monde.
Il a monté cette saison sa propre structure, en marge de la fédération américaine, et a recruté le Suisse Fritz Züger, l'ancien entraîneur du Luxembourgeois Marc Girardelli.
"J'ai toujours été non-conventionnel, mais j'ai aussi toujours fait preuve de constance dans ma passion pour le sport : je fais ce que je dois faire pour m'améliorer", a-t-il souligné.
Dans sa carrière, Miller a remporté 25 victoires en Coupe du monde et deux médailles olympiques, en 2002 à Salt Lake City (géant et combiné).
"(Autoriser le dopage), c'est juste, car juste, cela veut dire l'égalité des chances pour tout le monde et cela n'a rien à voir avec +bon+ ou +mauvais+. Si tout est autorisé, c'est juste. Si tout est interdit, c'est juste aussi", a déclaré Miller à l'édition dominicale du quotidien Die Welt.
Miller, 30 ans, a notamment pris l'exemple de l'EPO (érythropoïétine) et du cyclisme. "Des coureurs se sont dits : +On n'a pas tous naturellement le même niveau (d'hématocrite). On va faire ce qu'il faut pour être juste à la limite tolérée+. Est-ce que c'est illégal? Ce n'est pas différent de quelqu'un qui fait une opération pour corriger sa vue", a assuré le vainqueur de la Coupe du monde 2004-05.
"Le problème est que les contrôles antidopage n'ont rien à voir avec l'équité. (...) Ceux qui veulent se doper y arrivent sans problème et les contrôles antidopage ne servent à rien sinon à gaspiller de l'argent et du temps", a-t-il ajouté.
"Non-conventionnel"
À l'automne 2005, il avait déjà lancé un pavé dans la mare en proposant de "rouvrir le débat sur le dopage", après s'être dit "surpris" que la consommation de substances classées dopantes soit interdite pour les sportifs.
Ces propos, ainsi que ceux où il reconnaissait avoir participé à des courses en état d'ivresse, avaient été condamnés par les responsables de la Fédération internationale de ski et de la Fédération américaine.
Miller, attraction du circuit masculin de ski alpin par son palmarès, son style de vie et ses déclarations, a répété dans l'entretien à Die Welt qu'il "buvait toujours un peu lorsqu'il skiait" : "Cela te fait aller plus vite", a-t-il insisté.
Passé au travers des Jeux olympiques de Turin en 2006, dont il était l'un des favoris, Miller a de nouveau déçu la saison dernière avec sa 4e place au classement général de la Coupe du monde.
Il a monté cette saison sa propre structure, en marge de la fédération américaine, et a recruté le Suisse Fritz Züger, l'ancien entraîneur du Luxembourgeois Marc Girardelli.
"J'ai toujours été non-conventionnel, mais j'ai aussi toujours fait preuve de constance dans ma passion pour le sport : je fais ce que je dois faire pour m'améliorer", a-t-il souligné.
Dans sa carrière, Miller a remporté 25 victoires en Coupe du monde et deux médailles olympiques, en 2002 à Salt Lake City (géant et combiné).