Dossier Vittoz: même résultat
Ski mercredi, 16 févr. 2005. 12:23 samedi, 14 déc. 2024. 04:32
OBERSTDORF (Allemagne) (AFP) - Les deux échantillons du skieur de fond français Vincent Vittoz ont été de nouveau analysés par le laboratoire de Cologne (Allemagne) avec le même résultat, l'échantillon A ayant été positif et la contre-expertise négative, a indiqué la secrétaire générale de la Fédération internationale de ski (FIS) Sarah Lewis, mercredi à Oberstdorf.
"Le laboratoire en cherche toujours les raisons et n'a aucune piste pour l'instant", a déclaré Sarah Lewis lors d'une conférence de presse à l'occasion des Championnats du monde de ski nordique, dont la cérémonie d'ouverture doit avoir lieu mercredi soir.
Le skieur de La Clusaz (Alpes françaises), âgé de 29 ans, avait été contrôlé positif au furosémide, une substance masquante inscrite sur la liste des produits interdits, le 15 janvier à Nove Mesto, en République tchèque, où il avait remporté le 15 km libre. L'analyse de l'échantillon B (contre-expertise) effectuée le 8 février a été négative.
Le laboratoire de Cologne a effectué un "profil stéroïde" et conclut que l'urine vient de la même personne, a souligné la responsable de la FIS. "Ils sont aussi en train de faire des analyses ADN, dont on a pas encore les résultats", a-t-elle ajouté.
"Ils font aussi des recherches s'il y a d'autres raisons en dehors du laboratoire" en lien éventuellement avec la collecte de l'urine, le transport de l'échantillon ou toutes les étapes entre Nove Mesto et Cologne, a-t-elle souligné.
Fuites
Le directeur de l'Institut de Cologne, le professeur Wilhelm Schaenzer, a déclaré pour sa part que le laboratoire cherche intensément les raisons de la divergence entre les échantillons A et B. "Sur le plan juridique, le cas est clos avec l'innocence de l'athlète".
"Nous examinons si des processus d'élimination dans l'échantillon B en peuvent être la raison ou de quelle manière le diurétique a éventuellement pu arriver dans l'échantillon A, a-t-il dit. On ne peut pas non plus exclure des problèmes techniques."
Selon lui, il y a eu un cas avec un diurétique il y a quatre ans à l'Institut de Cologne, quand l'échantillon A a été positif et l'échantillon B négatif. Il y a eu des suppositions que des processus d'élimination en étaient la raison. "Mais ce n'était pas évident", a ajouté M. Schaenzer.
Sarah Lewis a réaffirmé que pour la FIS il n'y a "jamais eu de cas Vittoz". "Le papier est blanc", a-t-elle souligné. "Il a choisi lui-même de communiquer" le contrôle positif de l'échantillon A, a-t-elle rappelé.
Le président de la FIS, le Suisse Gian-Franco Kasper, a insisté une nouvelle fois sur le fait que la Fédération internationale "n'a jamais divulgué le nom". "Pour nous, un cas existe seulement quand l'échantillon B est également positif", a-t-il souligné.
M. Kasper a évalué à "99,99%" l'impossibilité d'une fuite du côté de la FIS. "Mais nous devons informer la fédération nationale qui tient au courant l'athlète. Les risques d'indiscrétion peuvent se trouver à ce niveau-là", a-t-il estimé.
La FIS a d'autre part réaffirmé sa "confiance en l'Institut de Cologne".
Vittoz, qui participe mercredi au 15 km libre des Championnats du monde, avait expliqué son initiative de divulguer le contrôle positif par le fait qu'"il y aurait certainement eu des fuites".
"Le laboratoire en cherche toujours les raisons et n'a aucune piste pour l'instant", a déclaré Sarah Lewis lors d'une conférence de presse à l'occasion des Championnats du monde de ski nordique, dont la cérémonie d'ouverture doit avoir lieu mercredi soir.
Le skieur de La Clusaz (Alpes françaises), âgé de 29 ans, avait été contrôlé positif au furosémide, une substance masquante inscrite sur la liste des produits interdits, le 15 janvier à Nove Mesto, en République tchèque, où il avait remporté le 15 km libre. L'analyse de l'échantillon B (contre-expertise) effectuée le 8 février a été négative.
Le laboratoire de Cologne a effectué un "profil stéroïde" et conclut que l'urine vient de la même personne, a souligné la responsable de la FIS. "Ils sont aussi en train de faire des analyses ADN, dont on a pas encore les résultats", a-t-elle ajouté.
"Ils font aussi des recherches s'il y a d'autres raisons en dehors du laboratoire" en lien éventuellement avec la collecte de l'urine, le transport de l'échantillon ou toutes les étapes entre Nove Mesto et Cologne, a-t-elle souligné.
Fuites
Le directeur de l'Institut de Cologne, le professeur Wilhelm Schaenzer, a déclaré pour sa part que le laboratoire cherche intensément les raisons de la divergence entre les échantillons A et B. "Sur le plan juridique, le cas est clos avec l'innocence de l'athlète".
"Nous examinons si des processus d'élimination dans l'échantillon B en peuvent être la raison ou de quelle manière le diurétique a éventuellement pu arriver dans l'échantillon A, a-t-il dit. On ne peut pas non plus exclure des problèmes techniques."
Selon lui, il y a eu un cas avec un diurétique il y a quatre ans à l'Institut de Cologne, quand l'échantillon A a été positif et l'échantillon B négatif. Il y a eu des suppositions que des processus d'élimination en étaient la raison. "Mais ce n'était pas évident", a ajouté M. Schaenzer.
Sarah Lewis a réaffirmé que pour la FIS il n'y a "jamais eu de cas Vittoz". "Le papier est blanc", a-t-elle souligné. "Il a choisi lui-même de communiquer" le contrôle positif de l'échantillon A, a-t-elle rappelé.
Le président de la FIS, le Suisse Gian-Franco Kasper, a insisté une nouvelle fois sur le fait que la Fédération internationale "n'a jamais divulgué le nom". "Pour nous, un cas existe seulement quand l'échantillon B est également positif", a-t-il souligné.
M. Kasper a évalué à "99,99%" l'impossibilité d'une fuite du côté de la FIS. "Mais nous devons informer la fédération nationale qui tient au courant l'athlète. Les risques d'indiscrétion peuvent se trouver à ce niveau-là", a-t-il estimé.
La FIS a d'autre part réaffirmé sa "confiance en l'Institut de Cologne".
Vittoz, qui participe mercredi au 15 km libre des Championnats du monde, avait expliqué son initiative de divulguer le contrôle positif par le fait qu'"il y aurait certainement eu des fuites".