Épreuves dames de Val d'Isère en souvenir de Régine Cavagnoud
Ski jeudi, 13 déc. 2001. 15:46 samedi, 14 déc. 2024. 04:39
VAL D'ISERE (AP) - Le ski français va vouloir rendre hommage à Régine Cavagnoud ce week-end à Val d'Isère, sur les pistes où la championne de La Clusaz avait apposé sa griffe sur le super-G l'an dernier, avant de devenir championne du monde de la spécialité quelques semaines plus tard à Sankt-Anton.
Six semaines après la disparition tragique de leur chef de file, les protégées de Jean-Philippe Vulliet entendent frapper un grand coup lors des deux super-G, auxquels participera notamment Mélanie Turgeon, et du slalom géant de la Coupe du monde de ski alpin programmés vendredi, samedi et dimanche dans la station de Haute-Tarentaise.
"Revenir à Val d'Isère est un peu particulier", indique Vulliet, directeur du ski alpin dames.
"Une partie de la "convalescence" sur les skis est passée. Le travail de refondation", a commencé explique de son côté Lionel Finance, l'entraîneur du goupe de vitesse dames, à propos de la meurtrissure qui reste vive parmi les Tricolores.
Carole Montillet, qui aurait tant souhaité skier avec le dossard rouge de leader du super-G sur la piste Oreiller-Killy, sera particulièrement motivée. Elle a failli réussir son pari, frôlant la victoire lors de l'épreuve d'ouverture dans la discipline à Lake Louise le mois dernier, pour finir deuxième de ce super-G canadien derrière l'Allemande Petra Haltmayr.
"J'attends avec impatience les pistes plus techniques européennes", avait déclaré Montillet, qui avait conduit la délégation des coureurs français devant le cercueil, lors des obsèques Régine Cavagnoud à La Clusaz début novembre.
L'an dernier, Montillet avait fait troisième à Val d'Isère lors de la course remportée par Cavagnoud, avant d'obtenir son premier succès en Coupe du monde dans le super-G de Garmisch-Partenkirchen le 16 février 2001.
"Carole nourrit une ambition légitime. Elle a le volume pour ça. Son ski a radicalement évolué depuis l'année dernière", indique Vulliet. "C'est solide, puissant, sa ligne est tracée".
Le "groupe France" est costaud, puisqu'il peut encore compter notamment sur Mélanie Suchet. Blessée aux ligaments croisés du genou gauche la saison dernière et contrainte à cinq mois de rééducation, la skieuse des Ménuires a signé une bonne cinquième place dans le super-G de Lake Louise.
"Mélanie, c'est un vrai bonheur. Elle est en phase de retour. Elle a montré une solidité inimaginable", indique Vulliet. "C'est une fille qui revient toujours, on ne compte plus les périodes où elle a dû endurer six mois d'arrêts pour blessure".
La vaillance et la combativité seront les armes principales des Françaises qui s'attendent à une rude concurrence à Val d'Isère, dont celle de l'Allemande Hilde Gerg, championne olympique de super-G. L'Italienne Isolde Kostner, victorieuse récemment des deux descentes de Lake Louise et vice-championne du monde de super-G derrière Cavagnoud l'an dernier, s'annonce comme une cliente redoutable sur une piste où elle a déjà triomphé. Il en va de même de l'Autrichienne Michaela Dorfmeister, victorieuse du slalom géant d'ouverture de la saison, et qui multiplie les podiums dans les épreuves de vitesse. Championne du monde en titre de descente, la polyvalente Dorfmeister qui s'est imposée en géant à Val d'Isère en 1999, est en tête du classement général provisoire de la Coupe du monde devant Kostner et Sonja Nef.
La Suissesse, championne du monde de géant, sera l'une des favorites de la course technique dimanche.
Six semaines après la disparition tragique de leur chef de file, les protégées de Jean-Philippe Vulliet entendent frapper un grand coup lors des deux super-G, auxquels participera notamment Mélanie Turgeon, et du slalom géant de la Coupe du monde de ski alpin programmés vendredi, samedi et dimanche dans la station de Haute-Tarentaise.
"Revenir à Val d'Isère est un peu particulier", indique Vulliet, directeur du ski alpin dames.
"Une partie de la "convalescence" sur les skis est passée. Le travail de refondation", a commencé explique de son côté Lionel Finance, l'entraîneur du goupe de vitesse dames, à propos de la meurtrissure qui reste vive parmi les Tricolores.
Carole Montillet, qui aurait tant souhaité skier avec le dossard rouge de leader du super-G sur la piste Oreiller-Killy, sera particulièrement motivée. Elle a failli réussir son pari, frôlant la victoire lors de l'épreuve d'ouverture dans la discipline à Lake Louise le mois dernier, pour finir deuxième de ce super-G canadien derrière l'Allemande Petra Haltmayr.
"J'attends avec impatience les pistes plus techniques européennes", avait déclaré Montillet, qui avait conduit la délégation des coureurs français devant le cercueil, lors des obsèques Régine Cavagnoud à La Clusaz début novembre.
L'an dernier, Montillet avait fait troisième à Val d'Isère lors de la course remportée par Cavagnoud, avant d'obtenir son premier succès en Coupe du monde dans le super-G de Garmisch-Partenkirchen le 16 février 2001.
"Carole nourrit une ambition légitime. Elle a le volume pour ça. Son ski a radicalement évolué depuis l'année dernière", indique Vulliet. "C'est solide, puissant, sa ligne est tracée".
Le "groupe France" est costaud, puisqu'il peut encore compter notamment sur Mélanie Suchet. Blessée aux ligaments croisés du genou gauche la saison dernière et contrainte à cinq mois de rééducation, la skieuse des Ménuires a signé une bonne cinquième place dans le super-G de Lake Louise.
"Mélanie, c'est un vrai bonheur. Elle est en phase de retour. Elle a montré une solidité inimaginable", indique Vulliet. "C'est une fille qui revient toujours, on ne compte plus les périodes où elle a dû endurer six mois d'arrêts pour blessure".
La vaillance et la combativité seront les armes principales des Françaises qui s'attendent à une rude concurrence à Val d'Isère, dont celle de l'Allemande Hilde Gerg, championne olympique de super-G. L'Italienne Isolde Kostner, victorieuse récemment des deux descentes de Lake Louise et vice-championne du monde de super-G derrière Cavagnoud l'an dernier, s'annonce comme une cliente redoutable sur une piste où elle a déjà triomphé. Il en va de même de l'Autrichienne Michaela Dorfmeister, victorieuse du slalom géant d'ouverture de la saison, et qui multiplie les podiums dans les épreuves de vitesse. Championne du monde en titre de descente, la polyvalente Dorfmeister qui s'est imposée en géant à Val d'Isère en 1999, est en tête du classement général provisoire de la Coupe du monde devant Kostner et Sonja Nef.
La Suissesse, championne du monde de géant, sera l'une des favorites de la course technique dimanche.