Il en a fallu du temps, mais c'est maintenant chose faite. Plus d'un mois et demi après ses deux cinquièmes places acquises à Vancouver, Erik Guay est finalement de retour à la maison.

Au cours de cette période, le skieur de Mont-Tremblant s'est appliqué à confirmer sa place au sein de l'élite mondiale. Deux victoires lors des deux dernières coupes du monde lui ont permis de mettre la main sur le globe de cristal du Super-G, une première pour un Canadien depuis 1982.

"C'est sûr que ça fait du bien. En début de saison, je n'étais pas en forme. J'avais des problèmes de dos. Mon niveau de ski n'était pas tout à fait là. Mes entraîneurs avaient un plan de match pour que j'arrive aux Jeux olympiques prêt. On a très bien fait ça. Peut-être une semaine trop tard, mais ça s'est bien terminé quand même."

Même s'il a pratiquement été le seul Canadien à s'être distingué après les Jeux olympiques, Guay n'est pas prêt à affrimer qu'il a sauvé la saison de son équipe.

"J'ai sauvé ma saison en tout cas. On a eu beaucoup de blessures dans l'équipe. Entre autre à John Kucera, Jean-Philippe Roy et François Bourque. Cinq ou six gars auraient dû être aux Olympiques, mais n'ont pu y être à cause de blessures."

Âgé de 28 ans, Guay est présentement au sommet de son art. Est-il prêt à s'investir pendant quatre autres années pour prendre part aux Jeux de Sotchi?

"Il n'y a aucune question là-dessus. D'ailleurs, j'y pense déjà. C'est sûr à 100 % que je serai à Sotchi."

Mais pour l'instant, l'heure est au repos. Un repos bien mérité pour un athlète qui n'a pas mis les pieds chez lui depuis le mois de novembre.

*D'après un reportage de Jonathan Bernier