Le skieur alpin Julien Cousineau était sur la bonne voie pour se tailler une place en deuxième manche du slalom de la Coupe du monde de Madonna di Campiglio mardi, en Italie, mais il a quitté la piste dans la dernière section du parcours.

Parti 53e parmi les 76 concurrents au départ, l'athlète de Lachute détenait effectivement les 24e et 22e meilleurs chronos des deux premiers temps intermédiaires au moment de son passage. Malheureusement, il n'a pas été en mesure de terminer la course.

« Il y avait une traverse au bas du mur et j'ai essayé de prendre de la vitesse en sortant de là pour entrer sur le plat, mais je me suis accroché sur mon ski et je n'ai pas été capable de revenir pour faire le piquet. C'est dommage parce que ça allait bien. »

À la première Coupe du monde de slalom de la saison, en novembre, en Finlande, Cousineau avait fini 38e de la manche initiale, ratant la seconde par 29 centièmes. À la deuxième épreuve, en France, il y a dix jours, il était aussi sorti de piste.

« À Val d'Isère, c'est plate, j'ai perdu un bâton en partant, j'ai été malchanceux un peu. Ç'a été un voyage assez difficile », a mentionné l'athlète de 31 ans, qui a également quitté le parcours à ses deux sorties suivantes en Coupe d'Europe.

Les autres Canadiens en action mardi n'ont pas connu plus de succès. Paul Stutz a été le seul à conclure la première manche, mais il n'a pas accédé à la deuxième en se classant 31e. Quant à Michael Janyk, il n'a pas terminé la course.

Après avoir renoué avec familles et amis, les skieurs du pays spécialistes du slalom pourront se reprendre le 6 janvier, à Zagreb, en Croatie.

« Je rentre à la maison pour neuf jours. Ça va me faire du bien mentalement, a admis Cousineau. Mon ski est bon, mais je n'arrive pas à voir l'arrivée très souvent présentement. »

En fait, aucun slalomeur canadien n'a connu beaucoup de succès depuis le début de la saison.

« Nous n'arrivons pas à trouver notre momentum. C'est décevant parce que ça ne reflète pas la façon dont nous skions. Nous avons peut-être juste besoin de prendre un peu de recul pour revenir reposés pour le gros mois de janvier qui nous attend », a conclu le Québécois.