Götschl, Kildow et Mancuso : quel trio !
Ski lundi, 5 févr. 2007. 13:30 vendredi, 13 déc. 2024. 17:51
ARE, Suède (AFP) - L'Autrichienne Renate Götschl, 31 ans, et les Américaines Lindsey Kildow et Julia Mancuso, 22 ans, forment un trio infernal qui a remporté cette saison en Coupe du monde de ski alpin toutes les courses de vitesse (super-G et descente), à l'exception d'une, la première. Elles sont donc les incontournables favorites de ces épreuves aux Mondiaux d'Are, où le super-G a lieu mardi, avant la descente dimanche.
"Julia Mancuso, Lindsey Kildow et Renate Götschl ont une classe supérieure en vitesse. Battre ces trois-là à Are, ça va être très, très dur", prédit l'entraîneur de l'équipe féminine de Suisse Hugues Ansermoz.
Le 1er décembre, à Lake Louise (Canada), l'Allemande Maria Riesch remportait la première descente de la saison. Depuis, toutes les descentes (6) et tous les super-G (5) ont été enlevés par le trio infernal Götschl-Kildow-Mancuso.
Ces trois "drôles de dames" se sont même appropriées 22 podiums sur 36 possibles (soit 60%).
Pour le titre de "miss vitesse" 2007, la reine Götschl (avec 6 succès), qui peut d'ailleurs mathématiquement s'assurer deux petits globes de cristal (super-G et descente) lors de l'étape de Coupe du monde de Tarvisio, fin février, devance Kildow (3) et Mancuso (2) première et deuxième dauphines.
Démonstration de force
La "speed queen" Renate reste en outre sur une démonstration de force - et de glisse - à San Sicario: deux succès (super-G et descente) et une deuxième place (super-G, derrière... Kildow) en trois jours.
Mais les deux "US Girls", jeunettes décomplexées n'ayant pas grand chose en commun si ce n'est leur marque de skis, semblent décontractées à l'heure de se mesurer à la montagne Götschl, qui, malgré une "annus horribilis" en 2006 (2 podiums en 20 courses), est toujours là. Et bien là.
Lindsey Kildow, à laquelle les grands championnats n'ont jamais réussi (arrivée malade à Bormio aux Mondiaux-2005 et chute à l'entraînement aux JO-2006) semble avoir changé son approche des courses, pour adopter une attitude plus "cool".
"J'ai beaucoup appris de mes échecs de 2005 et 2006, je ne veux plus laisser la pression me submerger, j'ai confiance en moi et j'ai l'intention de faire comme Julia (Mancuso), essayer de m'amuser. J'ai compris que plus tu stresses, plus c'est dur d'y arriver."
"Pour moi, il n'est pas question de pression. Les Mondiaux, c'est juste une occasion de briller", souligne Mancuso, championne olympique 2006 de combiné, qui met le mot "fun" dans toutes ses phrases et à toutes les sauces.
"Julia Mancuso, Lindsey Kildow et Renate Götschl ont une classe supérieure en vitesse. Battre ces trois-là à Are, ça va être très, très dur", prédit l'entraîneur de l'équipe féminine de Suisse Hugues Ansermoz.
Le 1er décembre, à Lake Louise (Canada), l'Allemande Maria Riesch remportait la première descente de la saison. Depuis, toutes les descentes (6) et tous les super-G (5) ont été enlevés par le trio infernal Götschl-Kildow-Mancuso.
Ces trois "drôles de dames" se sont même appropriées 22 podiums sur 36 possibles (soit 60%).
Pour le titre de "miss vitesse" 2007, la reine Götschl (avec 6 succès), qui peut d'ailleurs mathématiquement s'assurer deux petits globes de cristal (super-G et descente) lors de l'étape de Coupe du monde de Tarvisio, fin février, devance Kildow (3) et Mancuso (2) première et deuxième dauphines.
Démonstration de force
La "speed queen" Renate reste en outre sur une démonstration de force - et de glisse - à San Sicario: deux succès (super-G et descente) et une deuxième place (super-G, derrière... Kildow) en trois jours.
Mais les deux "US Girls", jeunettes décomplexées n'ayant pas grand chose en commun si ce n'est leur marque de skis, semblent décontractées à l'heure de se mesurer à la montagne Götschl, qui, malgré une "annus horribilis" en 2006 (2 podiums en 20 courses), est toujours là. Et bien là.
Lindsey Kildow, à laquelle les grands championnats n'ont jamais réussi (arrivée malade à Bormio aux Mondiaux-2005 et chute à l'entraînement aux JO-2006) semble avoir changé son approche des courses, pour adopter une attitude plus "cool".
"J'ai beaucoup appris de mes échecs de 2005 et 2006, je ne veux plus laisser la pression me submerger, j'ai confiance en moi et j'ai l'intention de faire comme Julia (Mancuso), essayer de m'amuser. J'ai compris que plus tu stresses, plus c'est dur d'y arriver."
"Pour moi, il n'est pas question de pression. Les Mondiaux, c'est juste une occasion de briller", souligne Mancuso, championne olympique 2006 de combiné, qui met le mot "fun" dans toutes ses phrases et à toutes les sauces.