Grande année pour Drew Neilson
Ski samedi, 17 mars 2007. 18:57 mercredi, 11 déc. 2024. 18:44
Montréal (Sportcom) - Les surfeurs québécois Christelle Doyon et François Boivin se sont respectivement classés 9e et 11e du snowboard cross des Finales de la Coupe du monde samedi, à la station touristique Stoneham.
Drew Neilson, médaillé de bronze, a été le meilleur Canadien. L'athlète de North Vancouver, gagnant des trois autres snowboard cross de la Coupe du monde, a mis la main sur le Globe de cristal. Le Français Pierre Vaultier l'a emporté samedi, devant l'Américain Nick Baumgartner.
Maelle Ricker, de Squamish, a quant à elle été la meilleure représentante du pays, terminant cinquième. La Norvégienne Helene Olafsen a triomphé, devançant la Française Diane Thermoz Liaudy et la Suisse Tanja Frieden. L'Américaine Lindsey Jacobellis, absente, a tout même enlevé le Globe de cristal.
Christelle Doyon a pour sa part été éliminée dans les quarts de finale, après avoir chuté et malgré tout pris le troisième échelon de sa vague.
« Je n'avais pas la meilleure porte de départ parce que je ne m'étais pas qualifiée aussi bien que je l'aurais voulu, a expliqué l'athlète de 18 ans. Mais j'ai quand même eu un assez bon départ pour me retrouver en deuxième place. Dès le deuxième saut, je me suis fait dépasser par la troisième. Mais nous étions très proches et j'ai réussi à la redépasser dans le deuxième virage. Malheureusement, en la dépassant, j'ai risqué un peu mon équilibre pour le saut qui s'en venait. C'est ce qui a causé ma chute. »
La surfeuse de Magog n'était toutefois pas déçue de son choix. « Je suis très contente de ma stratégie. Je suis vraiment satisfaite de l'avoir rattrapée comme ça. Je suis juste déçue de ne pas avoir été capable de conserver mon équilibre. Peut-être que j'ai été un peu distraite par mon dépassement. Si j'avais été assez réveillée, j'aurais certainement été capable de compléter le saut correctement. »
Doyon finit 11e au classement du snowboard cross, à sa première année complète en Coupe du monde. « Je suis vraiment très satisfaite, a-t-elle affirmé. C'est toujours difficile la première saison parce qu'on est un peu intimidée. On se dit : Mon Dieu, est-ce que c'est vraiment possible de battre les champions olympiques ? Mais, rapidement, je me suis rendue compte que j'étais à leur niveau. J'ai d'ailleurs battu la championne olympique à Lake Placid. Nous étions côte à côte et c'est moi qui l'ai dépassée. »
François Boivin a aussi vu son chemin s'arrêter en quart de finale, concluant sa vague au troisième rang. Il termine finalement au huitième échelon au classement de la discipline.
« J'ai personne à blâmer à part moi dans le fond, a avoué le Jonquiérois. Je pensais que j'étais bien parti, mais les trois autres étaient devant moi. J'ai ensuite dépassé un gars assez facilement. À la fin, j'attendais ma chance, mais Damon Hayler, qui était devant moi, a vraiment bien joué sa ligne. Il ne m'a pas laissé de place et je n'ai pas pu le dépasser. »
Dans les deuxième et troisième virages, Boivin a tout tenté pour dépasser Hayler. « Il est sorti à droite et j'ai été obligé de rester à gauche, ce qui m'a vraiment ralenti. J'ai ensuite essayé de couper à l'intérieur, mais il m'a coupé pour ne pas que je passe. Il a bien joué ça. J'aurais fait la même chose. »
Le surfeur de 24 ans, 16e qualifié, a tracé un bilan positif de sa compétition. « Ce n'était pas mauvais, mais ce n'était pas super bon, a-t-il indiqué au sujet de ses qualifications. Dans les finales, ça ne s'est pas déroulé comme je l'aurais voulu, mais c'est ça le snowboard cross... Je suis content quand même parce que je me suis battu. J'ai fait des erreurs, je suis capable de l'avouer, mais j'ai essayé au moins. »
Jasey-Jay Anderson a quant à lui subi l'élimination en huitième de finale, après avoir fini derrière Boivin, au troisième rang de sa vague.
Une faute de l'Américain Nate Holland, qui a atterri trop loin après un saut, a chamboulé toute la course. « Quand Nate a fait son erreur, j'essayais de me placer. Il a coupé à travers tout le monde, a expliqué l'athlète de Tremblant. François était sur mon côté intérieur. Je ne voulais pas trop y laisser de place, mais, en même temps, je ne voulais pas le sortir. Je me suis donc tassé juste un petit peu. »
« À l'avant-dernier saut, je savais qu'il était sur mon côté extérieur, mais je ne savais pas où exactement, a-t-il poursuivi. Ce saut-là, il fallait le prendre de côté. S'il accrochait le derrière de ma planche, il y aurait eu un carnage. J'ai donc fait attention, mais j'ai mal atterri et j'ai été presque éjecté dans les clôtures. »
Dans cette discipline casse-cou, le vétéran de 31 ans a ironiquement fait preuve de beaucoup de classe. « François est l'un de mes adversaires préférés. Il est vraiment propre, tu sais où il est. Il est très habile. J'ai une confiance complète quand je course contre François. C'est avec les autres que j'ai des doutes. On ne connaît jamais leurs intentions. »
« Si ç'avait été n'importe qui d'autre, je l'aurais mis dans la clôture », a conclu Anderson en riant.
Simon Bonenfant, médaillé de bronze à la première épreuve de la saison disputée à Furano, a de son côté raté les manches finales après avoir réalisé le 47e temps des qualifications.
« Je suis déçu, surtout que c'était la dernière Coupe du monde de l'année et qu'elle était au Québec. C'est tout le temps plaisant d'avoir la foule de ton côté », a souligné le surfeur de Tremblant, qui pensait déjà à son prochain entraînement estival. « Je dois m'assurer de ne pas faire des petites erreurs comme j'ai fait aujourd'hui. »
Le Québécois de 24 ans a tout de même apprécié sa première saison complète en Coupe du monde. « Je suis bien content du début de ma saison, avec ma troisième place au Japon. Ça m'a vraiment donné une bonne tape dans le dos. »
Une chute dans la première des deux épreuves tenues à Lake Placid l'a toutefois ennuyé par la suite. « On dirait que depuis cet incident-là, ça roule moins bien, a mentionné Bonenfant. Même si je suis jeune, il faut que mon corps suive. En fait, ce n'est pas une question d'âge. Si tu es blessé, ça va mal rouler. »
L'épreuve de demi-lune est la dernière au programme des Finales présentées à Stoneham dimanche.
Drew Neilson, médaillé de bronze, a été le meilleur Canadien. L'athlète de North Vancouver, gagnant des trois autres snowboard cross de la Coupe du monde, a mis la main sur le Globe de cristal. Le Français Pierre Vaultier l'a emporté samedi, devant l'Américain Nick Baumgartner.
Maelle Ricker, de Squamish, a quant à elle été la meilleure représentante du pays, terminant cinquième. La Norvégienne Helene Olafsen a triomphé, devançant la Française Diane Thermoz Liaudy et la Suisse Tanja Frieden. L'Américaine Lindsey Jacobellis, absente, a tout même enlevé le Globe de cristal.
Christelle Doyon a pour sa part été éliminée dans les quarts de finale, après avoir chuté et malgré tout pris le troisième échelon de sa vague.
« Je n'avais pas la meilleure porte de départ parce que je ne m'étais pas qualifiée aussi bien que je l'aurais voulu, a expliqué l'athlète de 18 ans. Mais j'ai quand même eu un assez bon départ pour me retrouver en deuxième place. Dès le deuxième saut, je me suis fait dépasser par la troisième. Mais nous étions très proches et j'ai réussi à la redépasser dans le deuxième virage. Malheureusement, en la dépassant, j'ai risqué un peu mon équilibre pour le saut qui s'en venait. C'est ce qui a causé ma chute. »
La surfeuse de Magog n'était toutefois pas déçue de son choix. « Je suis très contente de ma stratégie. Je suis vraiment satisfaite de l'avoir rattrapée comme ça. Je suis juste déçue de ne pas avoir été capable de conserver mon équilibre. Peut-être que j'ai été un peu distraite par mon dépassement. Si j'avais été assez réveillée, j'aurais certainement été capable de compléter le saut correctement. »
Doyon finit 11e au classement du snowboard cross, à sa première année complète en Coupe du monde. « Je suis vraiment très satisfaite, a-t-elle affirmé. C'est toujours difficile la première saison parce qu'on est un peu intimidée. On se dit : Mon Dieu, est-ce que c'est vraiment possible de battre les champions olympiques ? Mais, rapidement, je me suis rendue compte que j'étais à leur niveau. J'ai d'ailleurs battu la championne olympique à Lake Placid. Nous étions côte à côte et c'est moi qui l'ai dépassée. »
François Boivin a aussi vu son chemin s'arrêter en quart de finale, concluant sa vague au troisième rang. Il termine finalement au huitième échelon au classement de la discipline.
« J'ai personne à blâmer à part moi dans le fond, a avoué le Jonquiérois. Je pensais que j'étais bien parti, mais les trois autres étaient devant moi. J'ai ensuite dépassé un gars assez facilement. À la fin, j'attendais ma chance, mais Damon Hayler, qui était devant moi, a vraiment bien joué sa ligne. Il ne m'a pas laissé de place et je n'ai pas pu le dépasser. »
Dans les deuxième et troisième virages, Boivin a tout tenté pour dépasser Hayler. « Il est sorti à droite et j'ai été obligé de rester à gauche, ce qui m'a vraiment ralenti. J'ai ensuite essayé de couper à l'intérieur, mais il m'a coupé pour ne pas que je passe. Il a bien joué ça. J'aurais fait la même chose. »
Le surfeur de 24 ans, 16e qualifié, a tracé un bilan positif de sa compétition. « Ce n'était pas mauvais, mais ce n'était pas super bon, a-t-il indiqué au sujet de ses qualifications. Dans les finales, ça ne s'est pas déroulé comme je l'aurais voulu, mais c'est ça le snowboard cross... Je suis content quand même parce que je me suis battu. J'ai fait des erreurs, je suis capable de l'avouer, mais j'ai essayé au moins. »
Jasey-Jay Anderson a quant à lui subi l'élimination en huitième de finale, après avoir fini derrière Boivin, au troisième rang de sa vague.
Une faute de l'Américain Nate Holland, qui a atterri trop loin après un saut, a chamboulé toute la course. « Quand Nate a fait son erreur, j'essayais de me placer. Il a coupé à travers tout le monde, a expliqué l'athlète de Tremblant. François était sur mon côté intérieur. Je ne voulais pas trop y laisser de place, mais, en même temps, je ne voulais pas le sortir. Je me suis donc tassé juste un petit peu. »
« À l'avant-dernier saut, je savais qu'il était sur mon côté extérieur, mais je ne savais pas où exactement, a-t-il poursuivi. Ce saut-là, il fallait le prendre de côté. S'il accrochait le derrière de ma planche, il y aurait eu un carnage. J'ai donc fait attention, mais j'ai mal atterri et j'ai été presque éjecté dans les clôtures. »
Dans cette discipline casse-cou, le vétéran de 31 ans a ironiquement fait preuve de beaucoup de classe. « François est l'un de mes adversaires préférés. Il est vraiment propre, tu sais où il est. Il est très habile. J'ai une confiance complète quand je course contre François. C'est avec les autres que j'ai des doutes. On ne connaît jamais leurs intentions. »
« Si ç'avait été n'importe qui d'autre, je l'aurais mis dans la clôture », a conclu Anderson en riant.
Simon Bonenfant, médaillé de bronze à la première épreuve de la saison disputée à Furano, a de son côté raté les manches finales après avoir réalisé le 47e temps des qualifications.
« Je suis déçu, surtout que c'était la dernière Coupe du monde de l'année et qu'elle était au Québec. C'est tout le temps plaisant d'avoir la foule de ton côté », a souligné le surfeur de Tremblant, qui pensait déjà à son prochain entraînement estival. « Je dois m'assurer de ne pas faire des petites erreurs comme j'ai fait aujourd'hui. »
Le Québécois de 24 ans a tout de même apprécié sa première saison complète en Coupe du monde. « Je suis bien content du début de ma saison, avec ma troisième place au Japon. Ça m'a vraiment donné une bonne tape dans le dos. »
Une chute dans la première des deux épreuves tenues à Lake Placid l'a toutefois ennuyé par la suite. « On dirait que depuis cet incident-là, ça roule moins bien, a mentionné Bonenfant. Même si je suis jeune, il faut que mon corps suive. En fait, ce n'est pas une question d'âge. Si tu es blessé, ça va mal rouler. »
L'épreuve de demi-lune est la dernière au programme des Finales présentées à Stoneham dimanche.