Hermann Maier renonce aux Jeux olympiques
Ski mercredi, 16 janv. 2002. 11:36 mercredi, 11 déc. 2024. 06:41
KITZBUEHEL (Autriche) (AFP) - Le skieur autrichien Hermann Maier était plus pâle et moins conquérant que d'habitude quand il a annoncé mercredi à Kitzbuehel qu'il renonçait aux jeux Olympiques de Salt Lake City, aux Etats-Unis du 8 au 24 février.
Dès l'arrivée du double champion olympique de Nagano (super-G et slalom géant), pour sa conférence de presse, la décision est apparue limpide. Maier venait de montrer une petite hésitation pour hisser sa jambe gauche sur l'estrade, devant un parterre record de journalistes.
Puis, le skieur aux 41 victoires en Coupe du monde, a appuyé un bras sur la table et s'est assis au centre, avec à sa gauche le président de la Fédération autrichienne de ski, Peter Schroecksnagel, et à sa droite Heini Bergmueller, responsable du centre d'entraînement d'Obertauern.
"Ce sont les médias qui ont spéculé parce que Maier est un personnage important. Mais Hermann n'a jamais essayé de se mettre en avant. Il voulait vraiment aller aux Jeux, mais il n'avait pas suffisamment eu de temps pour se préparer", a expliqué le président de la Fédération autrichienne.
"Délai trop court": ces mots ont ponctué également les réponses de Maier. Il y a une semaine, lors d'une visite de contrôle, le dr Arthur Trost avait été agréablement surpris de l'évolution de la jambe gauche de son illustre client, celle qui n'avait pas été mutilée lors de l'accident de moto du 24 août.
Vacances et repos au soleil
Mais si, à force d'entraînement, cette jambe gauche a retrouvé une consistance musculaire acceptable, le skieur n'a pas ressenti à l'entraînement des sensations positives en raison d'une insensibilité nerveuse.
"C'est une décision très douloureuse. En septembre, mon but était de participer aux JO. J'espérais sur mon lit à l'hôpital, j'espérais quand j'ai repris une activité physique sur le vélo fixe et que, plus tard, j'ai rechaussé les skis. Mais je n'ai pas la condition physique nécessaire pour m'aligner en super-G à Garmisch-Partenkirchen (fin janvier)", a ajouté Maier.
Le triple vainqueur de la Coupe du monde aspire à des vacances. "Je vais aller me reposer dans un pays au climat chaud", a-t-il dit, mais sans révéler évidemment sa destination. "Le soleil me fera du bien au corps et au moral".
"Non, je ne pense pas regarder les Jeux à la télé. Je reprendrai l'entraînement fin février, début mars. Si tout va bien, en mai j'effectuerai un travail de préparation plus lourd", a poursuivi le skieur. Il a précisé qu'il ne craignait pas l'avenir et espérait "retrouver la forme d'avant l'accident, même si, pour le moment, la jambe droite n'est pas aussi forte".
Si les spéculations concernant les jeux Olympiques sont désormais levées, elles vont reprendre de plus belle sur le fond. Maier peut-il redevenir Herminator ou, plus crûment, recourra-t-il un jour?
Dès l'arrivée du double champion olympique de Nagano (super-G et slalom géant), pour sa conférence de presse, la décision est apparue limpide. Maier venait de montrer une petite hésitation pour hisser sa jambe gauche sur l'estrade, devant un parterre record de journalistes.
Puis, le skieur aux 41 victoires en Coupe du monde, a appuyé un bras sur la table et s'est assis au centre, avec à sa gauche le président de la Fédération autrichienne de ski, Peter Schroecksnagel, et à sa droite Heini Bergmueller, responsable du centre d'entraînement d'Obertauern.
"Ce sont les médias qui ont spéculé parce que Maier est un personnage important. Mais Hermann n'a jamais essayé de se mettre en avant. Il voulait vraiment aller aux Jeux, mais il n'avait pas suffisamment eu de temps pour se préparer", a expliqué le président de la Fédération autrichienne.
"Délai trop court": ces mots ont ponctué également les réponses de Maier. Il y a une semaine, lors d'une visite de contrôle, le dr Arthur Trost avait été agréablement surpris de l'évolution de la jambe gauche de son illustre client, celle qui n'avait pas été mutilée lors de l'accident de moto du 24 août.
Vacances et repos au soleil
Mais si, à force d'entraînement, cette jambe gauche a retrouvé une consistance musculaire acceptable, le skieur n'a pas ressenti à l'entraînement des sensations positives en raison d'une insensibilité nerveuse.
"C'est une décision très douloureuse. En septembre, mon but était de participer aux JO. J'espérais sur mon lit à l'hôpital, j'espérais quand j'ai repris une activité physique sur le vélo fixe et que, plus tard, j'ai rechaussé les skis. Mais je n'ai pas la condition physique nécessaire pour m'aligner en super-G à Garmisch-Partenkirchen (fin janvier)", a ajouté Maier.
Le triple vainqueur de la Coupe du monde aspire à des vacances. "Je vais aller me reposer dans un pays au climat chaud", a-t-il dit, mais sans révéler évidemment sa destination. "Le soleil me fera du bien au corps et au moral".
"Non, je ne pense pas regarder les Jeux à la télé. Je reprendrai l'entraînement fin février, début mars. Si tout va bien, en mai j'effectuerai un travail de préparation plus lourd", a poursuivi le skieur. Il a précisé qu'il ne craignait pas l'avenir et espérait "retrouver la forme d'avant l'accident, même si, pour le moment, la jambe droite n'est pas aussi forte".
Si les spéculations concernant les jeux Olympiques sont désormais levées, elles vont reprendre de plus belle sur le fond. Maier peut-il redevenir Herminator ou, plus crûment, recourra-t-il un jour?