Il faut sauver la descente de Kitzbühel
Ski vendredi, 20 janv. 2012. 12:20 samedi, 14 déc. 2024. 12:47
KITZBÜHEL - Les organisateurs mettent tout en oeuvre pour sauver samedi la descente de Kitzbühel, la plus prestigieuse de la Coupe du monde de ski alpin, fortement menacée par les précipitations des dernières 24 heures et le redoux.
« C'est un challenge », a reconnu Günter Hujara, directeur courses de la Coupe du monde messieurs, lors de la réunion des chefs d'équipes jeudi soir.
M. Hujara a pourtant fait part d'un optimisme modéré en indiquant que des « températures négatives, moins 5/6 degrés, étaient attendues au sommet dans la seconde partie de la nuit, avec l'arrêt des chutes de neige ». « Un second front de redoux est néanmoins annoncé pour la matinée », a relativisé Patrice Morisod, responsable du groupe vitesse de l'équipe de France.
Eu égard aux investissements et à l'attente du public, avec quelque 35 000 personnes attendues dans le seul stade d'arrivée, les organisateurs sont prêts à tous les sacrifices pour sauver le fleuron du Hahnenkamm. Trois départs de réserve sont ainsi possibles, le dernier réduisant l'épreuve à un sprint.
Quelque 400 volontaires -tous payés d'ailleurs- travaillent sans relâche depuis jeudi matin et l'annulation du super-G à lisser à pied une pente ravagée par la pluie puis la neige.
« Quel que soit les scénarios, le gros problème c'est la sécurité », a admis le Français John Leduc, délégué technique de la Fédération internationale de ski (FIS) et un des quatre membres du jury.
« La piste est gonflée comme une éponge par les quantités d'eau tombées. Et la neige par-dessus n'arrange rien car ça empêche l'humidité de s'évaporer », avait expliqué un entraîneur d'équipe jeudi matin.
La dernière annulation d'épreuves à Kitzbühel remonte à 2007, quand la descente et le super-G n'avaient pu avoir lieu. Deux slaloms, dont celui annulé quelques jours auparavant à Wengen (Suisse), avaient en revanche été organisés.
Le slalom dominical de Kitzbühel est moins menacé dans la mesure où le terrain à préparer est beaucoup plus réduit et que les mauvaises conditions de visibilité ne sont pas rédhibitoires, comme c'est le cas dans les courses de vitesse.
« C'est un challenge », a reconnu Günter Hujara, directeur courses de la Coupe du monde messieurs, lors de la réunion des chefs d'équipes jeudi soir.
M. Hujara a pourtant fait part d'un optimisme modéré en indiquant que des « températures négatives, moins 5/6 degrés, étaient attendues au sommet dans la seconde partie de la nuit, avec l'arrêt des chutes de neige ». « Un second front de redoux est néanmoins annoncé pour la matinée », a relativisé Patrice Morisod, responsable du groupe vitesse de l'équipe de France.
Eu égard aux investissements et à l'attente du public, avec quelque 35 000 personnes attendues dans le seul stade d'arrivée, les organisateurs sont prêts à tous les sacrifices pour sauver le fleuron du Hahnenkamm. Trois départs de réserve sont ainsi possibles, le dernier réduisant l'épreuve à un sprint.
Quelque 400 volontaires -tous payés d'ailleurs- travaillent sans relâche depuis jeudi matin et l'annulation du super-G à lisser à pied une pente ravagée par la pluie puis la neige.
« Quel que soit les scénarios, le gros problème c'est la sécurité », a admis le Français John Leduc, délégué technique de la Fédération internationale de ski (FIS) et un des quatre membres du jury.
« La piste est gonflée comme une éponge par les quantités d'eau tombées. Et la neige par-dessus n'arrange rien car ça empêche l'humidité de s'évaporer », avait expliqué un entraîneur d'équipe jeudi matin.
La dernière annulation d'épreuves à Kitzbühel remonte à 2007, quand la descente et le super-G n'avaient pu avoir lieu. Deux slaloms, dont celui annulé quelques jours auparavant à Wengen (Suisse), avaient en revanche été organisés.
Le slalom dominical de Kitzbühel est moins menacé dans la mesure où le terrain à préparer est beaucoup plus réduit et que les mauvaises conditions de visibilité ne sont pas rédhibitoires, comme c'est le cas dans les courses de vitesse.