"Je savais que c'était la fin"
Ski mardi, 22 mars 2005. 19:08 samedi, 14 déc. 2024. 18:29
(RDS) - La Québécoise Anne-Marie Lefrançois s'est fait plaisir lors des Championnats canadiens de ski alpin en effectuant, devant les siens, son dernier tour de piste.
La vie d'Anne-Marie Lefrançois changera de façon drastique dans les prochains mois. Après avoir porté les couleurs de l'équipe nationale de ski pendant dix ans, elle passe à autre chose.
Annoncé en janvier dernier, l'heure de la retraite a sonné pour elle. Elle a complété son dernier parcours la semaine dernière au Massif, dans Charlevoix. Elle avait retrouvé une sensation sur ses skis qu'elle n'avait pas connue depuis longtemps. Mais la saison a été difficile et décevante.
"Nous avons eu une compétition à Santa Catarina où c'était très difficile, très rapide. À partir de ce moment je savais que s'était la fin de ma carrière en descente", a noté Lefrançois.
Sa participation aux Olympiques de Salt Lake City a été sa plus grande satisfaction. Mais depuis 2003, elle doit combiner avec les blessures. Celle qui a célébré ses 28 ans le 28 janvier dernier avoue avoir de la difficulté à surmonter ses craintes depuis qu'elle a subi une déchirure du ligament croisé antérieur du genou gauche lors de l'épreuve de Cortina d'Ampezzo, en Italie.
"Je ne suis jamais revenue au niveau mental que j'avais avant. Je ne pouvais plus atteindre les objectifs fixés. Je savais qu'il était temps de passer à autre chose", ajoute la skieuse de Charlesbourg.
Deux fois championne canadienne, Lefrançois est allée au bout de ses rêves. Après une décennie parmi les meilleurs au pays, elle ne voulait plus filer à 120 km/h.
"Je suis allée au bout de ce que je pouvais faire. Je n'ai aucun regret".
Celle qui entreprendra des études à l'automne en génie mécanique à l'Université de la Colombie-Britannique constate que le développement de nos skieurs a bien changé. Touchée plus souvent qu'autrement par les blessures au cours des dernières années, Anne-Marie Lefrançois se consacrera maintenant à la pratique pure et simple de son sport, en plus de faire partager son expérience comme entraîneur.
La vie d'Anne-Marie Lefrançois changera de façon drastique dans les prochains mois. Après avoir porté les couleurs de l'équipe nationale de ski pendant dix ans, elle passe à autre chose.
Annoncé en janvier dernier, l'heure de la retraite a sonné pour elle. Elle a complété son dernier parcours la semaine dernière au Massif, dans Charlevoix. Elle avait retrouvé une sensation sur ses skis qu'elle n'avait pas connue depuis longtemps. Mais la saison a été difficile et décevante.
"Nous avons eu une compétition à Santa Catarina où c'était très difficile, très rapide. À partir de ce moment je savais que s'était la fin de ma carrière en descente", a noté Lefrançois.
Sa participation aux Olympiques de Salt Lake City a été sa plus grande satisfaction. Mais depuis 2003, elle doit combiner avec les blessures. Celle qui a célébré ses 28 ans le 28 janvier dernier avoue avoir de la difficulté à surmonter ses craintes depuis qu'elle a subi une déchirure du ligament croisé antérieur du genou gauche lors de l'épreuve de Cortina d'Ampezzo, en Italie.
"Je ne suis jamais revenue au niveau mental que j'avais avant. Je ne pouvais plus atteindre les objectifs fixés. Je savais qu'il était temps de passer à autre chose", ajoute la skieuse de Charlesbourg.
Deux fois championne canadienne, Lefrançois est allée au bout de ses rêves. Après une décennie parmi les meilleurs au pays, elle ne voulait plus filer à 120 km/h.
"Je suis allée au bout de ce que je pouvais faire. Je n'ai aucun regret".
Celle qui entreprendra des études à l'automne en génie mécanique à l'Université de la Colombie-Britannique constate que le développement de nos skieurs a bien changé. Touchée plus souvent qu'autrement par les blessures au cours des dernières années, Anne-Marie Lefrançois se consacrera maintenant à la pratique pure et simple de son sport, en plus de faire partager son expérience comme entraîneur.
