Montréal (Sportcom) - Les biathloniennes québécoises Marie-Pierre Parent et Martine Albert ont connu une journée passablement difficile à la Coupe du monde d'Antholz, en Italie, alors qu'elles ont respectivement pris les 89e et 96e places du 7,5 km sprint. L'Albertaine Zina Kocher a obtenu la meilleure performance canadienne, finissant au 32e rang, soit à 2 min 5,6 s de la gagnante, l'Allemande Kati Wilhelm (22 min 7,6 s).

Parent et Albert, qui ont toutes les deux raté trois cibles sur dix, ont arrêté le chrono à 26 min 38,3 s et 27 min 41,3 s.

" Aujourd'hui, j'ai vraiment ressenti l'effet de l'altitude. Disons que cela a fait mal, a indiqué Albert, qui avait pris le 64e rang du 15 km individuel deux jours plus tôt. J'ai trouvé cela plus difficile que lors de la première épreuve, a avoué la Rimouskoise. Les meilleurs trucs pour les compétitions en altitude sont soit d'arriver au moins une semaine à l'avance ou à peine deux jours avant la compétition. Lors de la première épreuve, j'étais ici depuis deux jours seulement et les effets avaient été moins néfastes. "

" J'ai surtout trouvé cela difficile au tir, car cela prenait du temps avant que les pulsations cardiaques ne ralentissent, a de son côté expliqué Marie-Pierre Parent. J'ai pris beaucoup de temps pour effectuer mes tirs, car j'avais de la difficulté à me concentrer. Le résultat (trois tirs ratés) n'était d'ailleurs pas tellement bon. En ski, ce n'était pas si mal. Cela a bien été dans les deux premières boucles, mais j'ai ralenti dans la troisième. J'ai ressenti l'effet de l'altitude en ski, mais pas autant qu'au tir, surtout que nous devions monter juste avant d'arriver à l'aire de tir ", a ajouté l'athlète originaire de St-Paul-de-Joliette, qui avait auparavant fini 73e du 15 km individuel.

Sandra Keith, de Canmore, en Alberta, a quant à elle fini 86e samedi.

Au cours des prochains jours, Albert et Parent rentreront au Canada, afin de prendre part aux championnats canadiens, qui s'amorceront jeudi, à Edmonton. Dès les championnats nationaux terminés, les deux femmes reprendront la route de l'Europe pour participer aux Coupes du monde de Cesana San Sicaro, en Italie, et de Pokljuka, en Slovénie, ainsi qu'aux championnats du monde à Hochfilzen, en Autriche. En Italie et en Autriche, les deux Québécoises uniront leurs efforts à ceux de Kocher et Keith pour tenter de finir les 12 premières équipes au relais, ce qui assurerait le Canada d'une participation aux Jeux olympiques.

" C'est ce que je vise car, pour une vieille comme moi, il faudrait que je termine parmi les 16 premières en Coupe du monde pour me qualifier individuellement, a confié Albert. À la suite de mon arrêt de deux ans, cela tiendrait du miracle si je parvenais à faire un top 16! " a-t-elle conclu en riant.