La dernière saison de Lefrançois
Ski jeudi, 20 janv. 2005. 20:41 samedi, 14 déc. 2024. 06:12
(Sportcom) - Anne-Marie Lefrançois a annoncé, jeudi, qu'elle mettra fin à sa carrière chez elle, dans la région de Québec, lors des prochains championnats canadiens de ski alpin, après 10 saisons passées au sein du programme national.
« J'ai une grosse nouvelle pour vous, ma vie changera dramatiquement ces prochains mois... les championnats canadiens à Québec, en mars, seront mes dernières courses, a révélé la skieuse de Charlesbourg dans un courriel. Après avoir fièrement porté l'uniforme de l'équipe canadienne pendant 10 ans, je suis prête à passer à autre chose. » Lefrançois terminera donc sa carrière par la descente et le super G prévus les 17 et 18 mars, au Massif.
Celle qui a célébré ses 28 ans le 8 janvier dernier a avoué avoir du mal à surmonter ses craintes depuis qu'elle a subi une déchirure du ligament croisé antérieur du genou gauche. « Depuis ma blessure au genou en 2003, je ne suis jamais revenue aussi forte psychologiquement, a-t-elle écrit. C'est très difficile maintenant de me laisser aller sans réfléchir dans un parcours de descente. Quand la vitesse n'est pas trop grande et que les conditions sont bonnes, ça va et j'ai du plaisir à skier. Mais dès que c'est plus demandant (ex : Santa Catarina à 140 km/h...), je ne suis juste plus capable de foncer comme avant. »
Lefrançois a vécu beaucoup d'émotions ces derniers jours en participant à ses dernières Coupes du monde en Italie, un peu plus de huit ans après avoir participé à sa première à Lake Louise, en décembre 1996. « Puisque je ne me suis pas qualifiée pour les championnats du monde et qu'il ne reste qu'une Coupe du monde à la fin février, j'ai décidé de ne participer qu'aux championnats canadiens. J'irai aussi faire quelques Coupes Nor-Am en février pour aider la relève ! L'équipe, c'est ma deuxième famille, ils vont énormément me manquer ainsi que les voyages, les montagnes, l'Europe, le mode de vie... »
« Malgré tout, c'était pour les performances que je skiais, pour me dépasser, et c'était ça qui me faisait tripper, a expliqué la spécialiste des épreuves de vitesse. Dernièrement, je n'avais plus de plaisir à le faire et je n'arrivais plus à atteindre mes objectifs. Arriver en bas en un morceau devenait souvent mon objectif... »
La skieuse de Québec affirme ne rien regretter : « J'ai été parmi les meilleures skieuses au Canada pendant 10 ans et aussi parmi les meilleures au monde. Ma participation aux Jeux olympiques de 2002, à Salt Lake City, est ce que je suis le plus fière d'avoir accompli. Je vais en garder un souvenir mémorable toute ma vie. Je n'ai pas eu une carrière facile avec toutes mes blessures, mais je suis fière de m'être rendue aussi loin quand même. »
Emballée à l'idée de tourner la page devant ses fans, Lefrançois n'est pas encore fixée pour son après-carrière mais aimerait demeurer dans le milieu du ski. « J'adore encore ce sport, juste plus à 130 km/h ! »
« J'ai une grosse nouvelle pour vous, ma vie changera dramatiquement ces prochains mois... les championnats canadiens à Québec, en mars, seront mes dernières courses, a révélé la skieuse de Charlesbourg dans un courriel. Après avoir fièrement porté l'uniforme de l'équipe canadienne pendant 10 ans, je suis prête à passer à autre chose. » Lefrançois terminera donc sa carrière par la descente et le super G prévus les 17 et 18 mars, au Massif.
Celle qui a célébré ses 28 ans le 8 janvier dernier a avoué avoir du mal à surmonter ses craintes depuis qu'elle a subi une déchirure du ligament croisé antérieur du genou gauche. « Depuis ma blessure au genou en 2003, je ne suis jamais revenue aussi forte psychologiquement, a-t-elle écrit. C'est très difficile maintenant de me laisser aller sans réfléchir dans un parcours de descente. Quand la vitesse n'est pas trop grande et que les conditions sont bonnes, ça va et j'ai du plaisir à skier. Mais dès que c'est plus demandant (ex : Santa Catarina à 140 km/h...), je ne suis juste plus capable de foncer comme avant. »
Lefrançois a vécu beaucoup d'émotions ces derniers jours en participant à ses dernières Coupes du monde en Italie, un peu plus de huit ans après avoir participé à sa première à Lake Louise, en décembre 1996. « Puisque je ne me suis pas qualifiée pour les championnats du monde et qu'il ne reste qu'une Coupe du monde à la fin février, j'ai décidé de ne participer qu'aux championnats canadiens. J'irai aussi faire quelques Coupes Nor-Am en février pour aider la relève ! L'équipe, c'est ma deuxième famille, ils vont énormément me manquer ainsi que les voyages, les montagnes, l'Europe, le mode de vie... »
« Malgré tout, c'était pour les performances que je skiais, pour me dépasser, et c'était ça qui me faisait tripper, a expliqué la spécialiste des épreuves de vitesse. Dernièrement, je n'avais plus de plaisir à le faire et je n'arrivais plus à atteindre mes objectifs. Arriver en bas en un morceau devenait souvent mon objectif... »
La skieuse de Québec affirme ne rien regretter : « J'ai été parmi les meilleures skieuses au Canada pendant 10 ans et aussi parmi les meilleures au monde. Ma participation aux Jeux olympiques de 2002, à Salt Lake City, est ce que je suis le plus fière d'avoir accompli. Je vais en garder un souvenir mémorable toute ma vie. Je n'ai pas eu une carrière facile avec toutes mes blessures, mais je suis fière de m'être rendue aussi loin quand même. »
Emballée à l'idée de tourner la page devant ses fans, Lefrançois n'est pas encore fixée pour son après-carrière mais aimerait demeurer dans le milieu du ski. « J'adore encore ce sport, juste plus à 130 km/h ! »