LAUSANNE, Suisse - La championne olympique de ski de fond Therese Johaug a dit avoir versé quelques larmes pendant une audience du Tribunal arbitral du sport (TAS) dans un cas de dopage qui pourrait la priver d'une participation aux Jeux d'hiver de 2018.

Johaug a déclaré sur les ondes d'une télévision norvégienne, qui diffusait en direct à la sortie de cette audience, que cela avait été « difficile, mais j'ai pu dire ce que j'avais à dire ».

« Tous mes souvenirs me sont revenus en mémoire. Je me suis senti submergée par l'émotion, a dit Johaug. Je ne vais pas le cacher: j'ai versé quelques larmes. »

Un tribunal olympique norvégien a suspendu la fondeuse pour 13 mois après qu'il eut été démontré qu'elle avait utilisé du clostébol, un stéroïde anabolisant. La cour a estimé qu'elle n'était pas entièrement responsable d'avoir utilisé un baume à lèvres contenant ce produit interdit, mais approuvé par l'équipe norvégienne, pour soigner une brûlure subie lors d'un camp d'entraînement tenu en Italie, l'an dernier.

La Fédération internationale de ski (FIS) a porté la sanction en appel auprès du TAS. La fédération souhaiterait une sanction plus sévère pour Johaug, qui pourra revenir à la compétition en novembre selon cette sanction.

Le verdict du panel du TAS devrait être connu d'ici quelques semaines.

Johaug a gagné l'or au relais 4X5 km des Jeux de Vancouver, en 2010, en plus remporter des médailles d'argent et de bronze en distances individuelles aux Jeux de Sotchi, quatre ans plus tard.

Sa suspension l'a empêchée de défendre son titre en Coupe du monde, mais elle pourrait revenir à la compétition près de trois mois avant le début des Jeux de Pyeongchang.