Le globe de cristal pour Miller
Ski dimanche, 3 févr. 2008. 09:33 vendredi, 13 déc. 2024. 03:37
VAL-D'ISÈRE, France - Val-d'Isère attendait ardemment le Français Jean-Baptiste Grange, elle s'est finalement enthousiasmée pour Bode Miller: l'Américain a enlevé la Coupe du monde de super-combiné en ponctuant son globe d'un succès tout en maîtrise, là où se dérouleront les Mondiaux de 2009.
Miller, 30 ans, a signé sa 30e victoire en Coupe du monde, sa cinquième cette saison et sa troisième consécutive dans les épreuves combinées après ses succès à Kitzbühel et Chamonix.
Le Québécois Erik Guay a pris le 3e rang de la descente du combiné, mais il n'a pas participé au slalom. Victime d'une grippe, le Gaspésien François Bourque a été contraint à l'abandon après la descente, après laquelle il occupait provisoirement le 47e rang.
Paul Shutz a été le meilleur Canadien, terminant au 36e rang.
Le "Kid" de Franconia creuse aussi l'écart au classement général, avec 122 points d'avance sur l'Autrichien Benni Raich.
L'inclassable américain, qui remporte là son cinquième globe (quatre petits globes de spécialité et un gros globe du classement général), a devancé un surprenant duo de Croates, le bien connu Ivica Kostelic (2e) et l'inconnu Natko Zrncic-Dim (3e), 21 ans, "frères" d'entraînement quand Janica, la soeur d'Ivica, était elle aussi de la partie.
Le suspense a tourné court à Val-d'Isère (Alpes françaises), où des milliers de spectateurs espéraient un scénario bleu-blanc-rouge, aux couleurs du drapeau français, pour effacer la déception de l'annulation de la descente, samedi.
Mais Grange, après une descente matinale qu'il avait correctement maîtrisée (17e), avec 2 sec 77/100 de retard sur un Miller absolument intouchable sur la Face de Bellevarde, a craqué dans la manche de slalom en voulant absolument refaire son retard, puisque seul un succès au final -et une défaillance de Miller en slalom- pouvait lui offrir le globe.
"Travail phénoménal"
"J'ai voulu tout lâcher, a expliqué le Français, je n'ai pas pris le temps de penser à ce qu'il fallait faire tactiquement, je ne suis pas parti sur le bon rythme. J'ai fait une première erreur en haut, ça m'a énervé et ensuite je suis sorti après avoir refait la même erreur. Le ski s'est pris dans un petit dévers creusé par les passages."
"JB", comme on l'appelle désormais en France, est sorti d'un slalom pour la première fois depuis un mois, soit huit manches. Un léger coup de frein et une petite entaille au moral pour l'actuel meilleur slalomeur du monde, qui veut absolument "regagner une course".
Il en est à quatre cet hiver (trois slaloms et un super-combiné). Seul Miller a fait mieux, avec cinq (deux descentes et trois super-combinés).
"J'irai à Garmisch (samedi, slalom) pour faire mon ski!", a-t-il prévenu.
Le Français n'a rien à regretter car, dimanche, Miller était sur une autre planète en descente et "sous contrôle" en slalom. Tout simplement imbattable.
"Cette année je trouve que je skie bien, a commenté l'Américain, qui évolue avec sa structure, privée composée de six personnes, en marge de l'équipe des Etats-Unis. "Ce qui m'arrive, c'est grâce à mon équipe, elle fait tout ce qu'il faut pour moi, c'est un travail phénoménal."
Miller, 30 ans, a signé sa 30e victoire en Coupe du monde, sa cinquième cette saison et sa troisième consécutive dans les épreuves combinées après ses succès à Kitzbühel et Chamonix.
Le Québécois Erik Guay a pris le 3e rang de la descente du combiné, mais il n'a pas participé au slalom. Victime d'une grippe, le Gaspésien François Bourque a été contraint à l'abandon après la descente, après laquelle il occupait provisoirement le 47e rang.
Paul Shutz a été le meilleur Canadien, terminant au 36e rang.
Le "Kid" de Franconia creuse aussi l'écart au classement général, avec 122 points d'avance sur l'Autrichien Benni Raich.
L'inclassable américain, qui remporte là son cinquième globe (quatre petits globes de spécialité et un gros globe du classement général), a devancé un surprenant duo de Croates, le bien connu Ivica Kostelic (2e) et l'inconnu Natko Zrncic-Dim (3e), 21 ans, "frères" d'entraînement quand Janica, la soeur d'Ivica, était elle aussi de la partie.
Le suspense a tourné court à Val-d'Isère (Alpes françaises), où des milliers de spectateurs espéraient un scénario bleu-blanc-rouge, aux couleurs du drapeau français, pour effacer la déception de l'annulation de la descente, samedi.
Mais Grange, après une descente matinale qu'il avait correctement maîtrisée (17e), avec 2 sec 77/100 de retard sur un Miller absolument intouchable sur la Face de Bellevarde, a craqué dans la manche de slalom en voulant absolument refaire son retard, puisque seul un succès au final -et une défaillance de Miller en slalom- pouvait lui offrir le globe.
"Travail phénoménal"
"J'ai voulu tout lâcher, a expliqué le Français, je n'ai pas pris le temps de penser à ce qu'il fallait faire tactiquement, je ne suis pas parti sur le bon rythme. J'ai fait une première erreur en haut, ça m'a énervé et ensuite je suis sorti après avoir refait la même erreur. Le ski s'est pris dans un petit dévers creusé par les passages."
"JB", comme on l'appelle désormais en France, est sorti d'un slalom pour la première fois depuis un mois, soit huit manches. Un léger coup de frein et une petite entaille au moral pour l'actuel meilleur slalomeur du monde, qui veut absolument "regagner une course".
Il en est à quatre cet hiver (trois slaloms et un super-combiné). Seul Miller a fait mieux, avec cinq (deux descentes et trois super-combinés).
"J'irai à Garmisch (samedi, slalom) pour faire mon ski!", a-t-il prévenu.
Le Français n'a rien à regretter car, dimanche, Miller était sur une autre planète en descente et "sous contrôle" en slalom. Tout simplement imbattable.
"Cette année je trouve que je skie bien, a commenté l'Américain, qui évolue avec sa structure, privée composée de six personnes, en marge de l'équipe des Etats-Unis. "Ce qui m'arrive, c'est grâce à mon équipe, elle fait tout ce qu'il faut pour moi, c'est un travail phénoménal."