Montréal - Les Allemands ont facilement enlevé les grands honneurs du relais mixte des Championnats du monde de biathlon d'Östersund, en Suède, tandis que les Canadiens se sont classés au 15e rang mardi.

Le relais mixte était présenté pour la deuxième fois seulement aux mondiaux. Il regroupe deux femmes, qui parcourent chacune 6 km, et deux hommes, qui doivent franchir 7,5 km chacun. Tous les participants doivent toucher cinq cibles en position couchée puis cinq autres debout.

L'Allemagne a triomphé en 1 heure, 12 minutes et 20,54 secondes, devançant de 52,6 secondes le Bélarus et de 1 minute et 2,9 secondes la Russie. La Suède, détrônée, a terminé quatrième, à 1 minute et 6,8 secondes des gagnants.

Quant au Canada, représenté par la Manitobaine Megan Imrie, la Britanno-Colombienne Megan Tandy, l'Ontarien Robin Clegg et le Québécois Jean-Philippe Le Guellec, il a fini à 6 minutes et 58,6 secondes de l'Allemagne.

« Tout au long de la course, nous avons maintenu notre place, a souligné Le Guellec, dernier relayeur. Quand Robin est arrivé dans la zone d'échange, il n'y avait personne qui était proche, devant ou derrière nous. »

Le résidant de Shannon a connu certains ennuis au tir. Après avoir utilisé une seule balle supplémentaire pour atteindre ses cinq cibles en position couchée, il a dû utiliser ses trois balles supplémentaires et a raté deux cibles malgré tout à son pas de tir debout.

« J'ai frappé ma première cible et ça s'est mis à bouger. Je me suis dit que je devais rester concentré et que je devais laisser mes coups aller. Mais il n'y avait absolument rien à faire. Et ce n'était pas parce que je n'étais pas stable ou que j'avais trop poussé en ski. Ça ne rentrait simplement pas. »

Les Canadiens ne s'en faisaient cependant pas trop au sujet de leur prestation. L'épreuve de mardi était surtout une façon de mieux se préparer pour les relais de la fin de semaine. Samedi, Le Guellec terminera d'ailleurs le relais masculin.

D'ici là, le biathlonien de 22 ans prendra part à l'épreuve individuelle de 20 km jeudi.

« En ski, je suis très confiant », a précisé celui qui a fini à la 66e place du sprint samedi. « Je suis en très bonne forme et je gère bien mes courses. De ce côté-là, il n'y a pas de problème. »

L'histoire est différente pour ses tirs. « Je pense que je manque de confiance un peu. Je ne réfléchis pas beaucoup d'habitude quand je tire debout. Je laisse mes coups aller. Quand je commence à en arracher et à penser, c'est le temps de revenir à la base », a-t-il analysé.