Le Guellec se démarque en Italie
Ski vendredi, 18 janv. 2008. 14:18 mercredi, 11 déc. 2024. 17:40
MONTRÉAL- En action à la Coupe du monde de biathlon présentée à Antholz, en Italie, le Québécois Jean-Philippe Le Guellec a réalisé, vendredi, la meilleure performance canadienne au sprint de 10 km en finissant au 28e rang.
Grâce à cette performance, Le Guellec est qualifié pour la poursuite individuelle de 12,5 km, réservée aux 60 meilleurs du sprint, qui sera disputée samedi.
L'Allemand Michael Greis a dominé l'épreuve en ne ratant aucune cible et en réalisant un temps de 25 min 5,05 s. Les Russes Nikolay Kruglov (+3,4 s) et le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen (+6,4 s) sont montés sur les deuxième et troisième marches du podium. Le Guellec a pour sa part terminé à 1 min 35,6 s de Greis. Parfait au tir couché, le Québécois a cependant raté une cible au tir debout. L'autre Canadien en action, Scott Perras, de Régina, en Saskatchewan, a pris le 77e échelon.
« Au tir debout, j'avoue que j'en ai arraché un peu Il fallait être discipliné et patient aujourd'hui, a expliqué Le Guellec. Comme nous sommes en altitude, il est plus difficile de demeurer immobile devant la cible. Ça vaut donc la peine de prendre un peu plus son temps. J'ai également connu une difficulté technique au tir couché, qui ne paraît pas sur les performances au tir, mais qui m'a fait perdre un peu de temps. J'ai mal entré mon chargeur dans la carabine, ce qui m'a fait perdre une balle. J'ai donc dû insérer une cinquième balle « à la main », après avoir tiré les quatre premières. Au moins, j'ai atteint les cinq cibles », a-t-il ajouté en riant.
Lors de cette première course du week-end, Le Guellec était le troisième athlète à s'élancer sur la piste d'Antholz. De son propre avis, il s'agissait d'un petit avantage psychologique.
« J'étais bien content de partir troisième car, plus on attend, plus on risque de devenir nerveux.
« Et je ne sais pas si c'est en raison de l'altitude, mais au cours des derniers jours, ma forme me semblait un peu bizarre. J'avais donc décidé d'être plus conservateur lors des entraînements et je crois que cela a porté fruit. Aujourd'hui, je me sentais en pleine forme pour la course. »
Grâce à cette 28e place, le résident de Shannon en est à son troisième top-30 de la saison dans une épreuve individuelle en Coupe du monde. En décembre dernier, Le Guellec avait pris la 23e place au sprint ainsi que le 27e échelon à la poursuite individuelle de l'étape d'Hochfilzen, en Autriche.
« J'ai senti qu'il y a eu une évolution à chaque année. L'an passé, ça n'a pas été ma meilleure année, mais j'ai quand même passé bien près de faire des poursuites. C'était donc l'objectif que j'avais pour cette année. Avec ce que j'avais appris sur le circuit l'an passé, je voulais participer aux poursuites, tout en finissant le plus souvent possible dans le top-30. Je suis donc très satisfait d'avoir atteint un autre top-30 et d'avoir fait un 9 sur 10 au tir. Je sais désormais que c'est réalisable. »
Grâce à cette performance, Le Guellec est qualifié pour la poursuite individuelle de 12,5 km, réservée aux 60 meilleurs du sprint, qui sera disputée samedi.
L'Allemand Michael Greis a dominé l'épreuve en ne ratant aucune cible et en réalisant un temps de 25 min 5,05 s. Les Russes Nikolay Kruglov (+3,4 s) et le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen (+6,4 s) sont montés sur les deuxième et troisième marches du podium. Le Guellec a pour sa part terminé à 1 min 35,6 s de Greis. Parfait au tir couché, le Québécois a cependant raté une cible au tir debout. L'autre Canadien en action, Scott Perras, de Régina, en Saskatchewan, a pris le 77e échelon.
« Au tir debout, j'avoue que j'en ai arraché un peu Il fallait être discipliné et patient aujourd'hui, a expliqué Le Guellec. Comme nous sommes en altitude, il est plus difficile de demeurer immobile devant la cible. Ça vaut donc la peine de prendre un peu plus son temps. J'ai également connu une difficulté technique au tir couché, qui ne paraît pas sur les performances au tir, mais qui m'a fait perdre un peu de temps. J'ai mal entré mon chargeur dans la carabine, ce qui m'a fait perdre une balle. J'ai donc dû insérer une cinquième balle « à la main », après avoir tiré les quatre premières. Au moins, j'ai atteint les cinq cibles », a-t-il ajouté en riant.
Lors de cette première course du week-end, Le Guellec était le troisième athlète à s'élancer sur la piste d'Antholz. De son propre avis, il s'agissait d'un petit avantage psychologique.
« J'étais bien content de partir troisième car, plus on attend, plus on risque de devenir nerveux.
« Et je ne sais pas si c'est en raison de l'altitude, mais au cours des derniers jours, ma forme me semblait un peu bizarre. J'avais donc décidé d'être plus conservateur lors des entraînements et je crois que cela a porté fruit. Aujourd'hui, je me sentais en pleine forme pour la course. »
Grâce à cette 28e place, le résident de Shannon en est à son troisième top-30 de la saison dans une épreuve individuelle en Coupe du monde. En décembre dernier, Le Guellec avait pris la 23e place au sprint ainsi que le 27e échelon à la poursuite individuelle de l'étape d'Hochfilzen, en Autriche.
« J'ai senti qu'il y a eu une évolution à chaque année. L'an passé, ça n'a pas été ma meilleure année, mais j'ai quand même passé bien près de faire des poursuites. C'était donc l'objectif que j'avais pour cette année. Avec ce que j'avais appris sur le circuit l'an passé, je voulais participer aux poursuites, tout en finissant le plus souvent possible dans le top-30. Je suis donc très satisfait d'avoir atteint un autre top-30 et d'avoir fait un 9 sur 10 au tir. Je sais désormais que c'est réalisable. »