"Les tribunes sont vides"
Ski mardi, 1 févr. 2005. 11:22 mercredi, 11 déc. 2024. 06:57
BORMIO (AFP) - Les championnats du monde de ski alpin ouverts vendredi soir à Bormio avec un feu d'artifice et dont les points forts sportifs ont été jusqu'à présent les deux super-G le week-end, manquent cruellement d'ambiance, faute de fréquentation.
"Pour n'importe quelle course d'école de ski il y a plus d'ambiance chez nous", s'est moqué l'Autrichien Hermann Maier, double champion olympique en 1998 (super-G et géant).
"Ce n'est pas le début qu'on attendait", a reconnu le président de la Fédération internationale de ski (FIS), Gian-Franco Kasper. "Ce qui me fait peur, c'est l'atmosphère. Les tribunes sont vides", a-t-il déclaré mardi lors du 2e entraînement en vue de la descente masculine samedi.
Samedi, lors du super-G remporté par l'Américain Bode Miller, quelque 2.500 spectateurs se sont installés dans l'imposante tribune d'une capacité de 3.500 places.
Le lendemain, seulement 1.600 supporteurs, ont assisté à Santa Caterina à la victoire de la Suédoise Anja Paerson en super-G, alors que le stade offre quelque 2000 sièges.
Le prix de 130 euros a effrayé plus d'un. Et personne n'est prêt à débourser 30 euros pour assister aux entraînements.
Pour toute la durée des Mondiaux, les organisateurs tablent sur 100 à 120.000 spectateurs.
Contrée hivernale
"Ca fait tristounet", a constaté lundi après l'entraînement la championne olympique française Carole Montillet. "On ne sent rien. Le site ne s'y prête pas", a ajouté la skieuse de Villard de Lans.
Sur la piste "Deborah Compagnoni", du nom d'une des gloires du ski alpin italien originaire de Santa Caterina, les spectateurs ne voient les skieuses que les trois dernières secondes de leur course. Ce qui précède, ils doivent le suivre sur grand écran: les mêmes images qu'à la télévision chez eux.
De plus, une panne d'électricité a perturbé samedi la cérémonie de remise des prix à Bode Miller alors que dimanche, l'hymne suédois pour Anja Paerson était interminable, les organisateurs n'ayant pas réussi à produire une version courte.
"Il faut faire quelque chose pour qu'il y ait de l'ambiance", réclame M. Kasper qui regrette aussi l'absence de décoration. "Ils ont mis toutes les forces sur les pistes, a ajouté le président de la FIS. Concernant l'aspect sportif, il n'y a pas de problème".
Faire venir des écoliers ou baisser le prix des billets font partie des solutions préconisées par M. Kasper.
Jeudi, l'ambiance ne devrait pas être meilleure: la prochaine course est en effet le combiné messieurs, qui nécessite une logue pause entre le slalom et la descente...
L'impression "tristounette" est encore accentuée par l'absence de neige en dehors des pistes des compétitions préparées avec de la neige artificielle.
Les flocons tombés dans la nuit de lundi à mardi ont au moins transformé à Santa Caterina en contrée hivernale. Une mince consolation.
"Pour n'importe quelle course d'école de ski il y a plus d'ambiance chez nous", s'est moqué l'Autrichien Hermann Maier, double champion olympique en 1998 (super-G et géant).
"Ce n'est pas le début qu'on attendait", a reconnu le président de la Fédération internationale de ski (FIS), Gian-Franco Kasper. "Ce qui me fait peur, c'est l'atmosphère. Les tribunes sont vides", a-t-il déclaré mardi lors du 2e entraînement en vue de la descente masculine samedi.
Samedi, lors du super-G remporté par l'Américain Bode Miller, quelque 2.500 spectateurs se sont installés dans l'imposante tribune d'une capacité de 3.500 places.
Le lendemain, seulement 1.600 supporteurs, ont assisté à Santa Caterina à la victoire de la Suédoise Anja Paerson en super-G, alors que le stade offre quelque 2000 sièges.
Le prix de 130 euros a effrayé plus d'un. Et personne n'est prêt à débourser 30 euros pour assister aux entraînements.
Pour toute la durée des Mondiaux, les organisateurs tablent sur 100 à 120.000 spectateurs.
Contrée hivernale
"Ca fait tristounet", a constaté lundi après l'entraînement la championne olympique française Carole Montillet. "On ne sent rien. Le site ne s'y prête pas", a ajouté la skieuse de Villard de Lans.
Sur la piste "Deborah Compagnoni", du nom d'une des gloires du ski alpin italien originaire de Santa Caterina, les spectateurs ne voient les skieuses que les trois dernières secondes de leur course. Ce qui précède, ils doivent le suivre sur grand écran: les mêmes images qu'à la télévision chez eux.
De plus, une panne d'électricité a perturbé samedi la cérémonie de remise des prix à Bode Miller alors que dimanche, l'hymne suédois pour Anja Paerson était interminable, les organisateurs n'ayant pas réussi à produire une version courte.
"Il faut faire quelque chose pour qu'il y ait de l'ambiance", réclame M. Kasper qui regrette aussi l'absence de décoration. "Ils ont mis toutes les forces sur les pistes, a ajouté le président de la FIS. Concernant l'aspect sportif, il n'y a pas de problème".
Faire venir des écoliers ou baisser le prix des billets font partie des solutions préconisées par M. Kasper.
Jeudi, l'ambiance ne devrait pas être meilleure: la prochaine course est en effet le combiné messieurs, qui nécessite une logue pause entre le slalom et la descente...
L'impression "tristounette" est encore accentuée par l'absence de neige en dehors des pistes des compétitions préparées avec de la neige artificielle.
Les flocons tombés dans la nuit de lundi à mardi ont au moins transformé à Santa Caterina en contrée hivernale. Une mince consolation.