Maier, Raich, Eberharter et Miller en lutte pour le grand globe
Ski mardi, 9 mars 2004. 10:42 mercredi, 11 déc. 2024. 13:46
SESTRIERES (AFP) - Trois Autrichiens, dont l'incroyable Hermann Maier, et un Américain, Bode Miller, sont à la lutte pour décrocher le grand Globe de Cristal de la Coupe du monde masculine de ski alpin, dont les finales ont lieu de mercredi à dimanche à Sestrières.
A quatre épreuves de la fin, le gladiateur Maier possède 67 points d'avance sur Miller. Il compte aussi 82 et 102 sur ses compatriotes Stephan Eberharter et Benjamin Raich.
"Ce n'est pas suffisant face à un polyvalent comme Miller, capable de gagner le slalom géant et le slalom", a remarqué Maier dimanche, à l'issue de l'étape norvégienne de Kvitfjell qui n'a pas recalé de candidats.
Néanmoins, le skieur de Flachau, qui effectue sa première saison pleine depuis son grave accident de moto en août 2001, accepte le rôle de favori que lui ont attribué adversaires et observateurs. "C'est normal, je suis en tête", consent-il.
Malgré ses déboires norvégiens (26e en descente, 22e en Super-G), Miller continue de souffler le chaud et le froid, à l'image des bas, majoritaires, et des hauts qui ont caractérisé sa saison. "Ce sera en tout cas excitant. Et j'ai confiance en mon ski", poursuit le double champion du monde. Mais, à Sestrières, le skieur de Franconia (Côte Est) devra concrétiser ses propos par des résultats dans les épreuves de vitesse.
Le vétéran (bientôt 35 ans) Stephan Eberharter, tenant du trophée, est mathématiquement le moins bien placé de la bande des quatre. Il a probablement compromis ses chances en terminant dimanche 12e du Super-G de Kvitfjell, alors qu'il s'était replacé la veille en remportant la descente.
En revanche, les actions du cadet (26 ans) Benjamin Raich, 4e du Super-G sur la piste des JO de Lillehammer, sont à la hausse. Comme Miller, le Tyrolien est capable de marquer beaucoup de points dans les disciplines techniques.
Inconnue
Un élément peut jouer en faveur de Miller et Raich. Aucun des favoris ne connaît la piste Banchetta sur laquelle furent disputés les Championnats du monde 1997. A l'époque, Maier et Eberharter n'avaient pas été jugés dignes de représenter l'Autriche.
Seul le second avait testé la pente lors d'une épreuve de Coupe d'Europe organisée avant les Mondiaux. "J'avais pris la deuxième place, mais je ne me souviens pas du profil de la piste", a remarqué Steff.
L'âpreté de la lutte chez les messieurs a fait passer au second rang la
compétition féminine, pratiquement jouée au plus haut niveau. La grande Coupe tend les bras à la Suédoise Anja Paerson, qui compte 173 points d'avance sur l'Autrichienne Renate Goetschl.
Miller, en slalom géant, et l'Autrichien Rainer Schoenfelder, en slalom, sont les mieux placés pour remporter les petites globes respectifs. Avec, chaque fois, le Finlandais Palle Kalander en outsider.
Goetschl, pour se consoler de son probable échec au général, aborde en tête les Coupes du monde de descente et de Super-G.
A quatre épreuves de la fin, le gladiateur Maier possède 67 points d'avance sur Miller. Il compte aussi 82 et 102 sur ses compatriotes Stephan Eberharter et Benjamin Raich.
"Ce n'est pas suffisant face à un polyvalent comme Miller, capable de gagner le slalom géant et le slalom", a remarqué Maier dimanche, à l'issue de l'étape norvégienne de Kvitfjell qui n'a pas recalé de candidats.
Néanmoins, le skieur de Flachau, qui effectue sa première saison pleine depuis son grave accident de moto en août 2001, accepte le rôle de favori que lui ont attribué adversaires et observateurs. "C'est normal, je suis en tête", consent-il.
Malgré ses déboires norvégiens (26e en descente, 22e en Super-G), Miller continue de souffler le chaud et le froid, à l'image des bas, majoritaires, et des hauts qui ont caractérisé sa saison. "Ce sera en tout cas excitant. Et j'ai confiance en mon ski", poursuit le double champion du monde. Mais, à Sestrières, le skieur de Franconia (Côte Est) devra concrétiser ses propos par des résultats dans les épreuves de vitesse.
Le vétéran (bientôt 35 ans) Stephan Eberharter, tenant du trophée, est mathématiquement le moins bien placé de la bande des quatre. Il a probablement compromis ses chances en terminant dimanche 12e du Super-G de Kvitfjell, alors qu'il s'était replacé la veille en remportant la descente.
En revanche, les actions du cadet (26 ans) Benjamin Raich, 4e du Super-G sur la piste des JO de Lillehammer, sont à la hausse. Comme Miller, le Tyrolien est capable de marquer beaucoup de points dans les disciplines techniques.
Inconnue
Un élément peut jouer en faveur de Miller et Raich. Aucun des favoris ne connaît la piste Banchetta sur laquelle furent disputés les Championnats du monde 1997. A l'époque, Maier et Eberharter n'avaient pas été jugés dignes de représenter l'Autriche.
Seul le second avait testé la pente lors d'une épreuve de Coupe d'Europe organisée avant les Mondiaux. "J'avais pris la deuxième place, mais je ne me souviens pas du profil de la piste", a remarqué Steff.
L'âpreté de la lutte chez les messieurs a fait passer au second rang la
compétition féminine, pratiquement jouée au plus haut niveau. La grande Coupe tend les bras à la Suédoise Anja Paerson, qui compte 173 points d'avance sur l'Autrichienne Renate Goetschl.
Miller, en slalom géant, et l'Autrichien Rainer Schoenfelder, en slalom, sont les mieux placés pour remporter les petites globes respectifs. Avec, chaque fois, le Finlandais Palle Kalander en outsider.
Goetschl, pour se consoler de son probable échec au général, aborde en tête les Coupes du monde de descente et de Super-G.