Martin Schmitt qualifie sa saison de parfaite
Ski mercredi, 21 févr. 2001. 11:44 samedi, 14 déc. 2024. 04:44
LAHTI (AFP) - L'Allemand Martin Schmitt, qui a défendu avec succès son titre mondial de saut à skis sur le grand tremplin (K 116) lundi à Lahti, mettant un terme à l'écrasante domination du grand favori polonais Adam Malysz, estime que sa saison est parfaite.
"Pour moi, ma saison est parfaite", a déclaré le skieur de la Forêt noire mardi lors d'une soirée organisée par son équipementier, où il avait fait une visite éclair après la remise des médailles sur la place du marché de Lahti.
"Je suis soulagé", a-t-il déclaré après avoir obtenu la médaille d'or, notamment grâce à un deuxième saut de 131,0 m, améliorant de 50 cm le record du tremplin d'Adam Malysz. "C'est un départ de rêve", s'est exclamé Schmitt.
Non, Malysz ne hante pas ses nuits. "Nous ne sautons pas les uns contre les autres, chacun saute pour soi", a souligné Schmitt, qui avait fêté jusqu'à 4h00 du matin mardi son nouveau titre.
En Coupe du monde, la nouvelle vedette du saut à skis en Pologne est loin devant. "Je ne vois guère de chance de le rattraper au classement général", a admis Schmitt. "Mais je suis 2e en Coupe du monde, et, à part Malysz, tout autre changerait volontiers de place avec moi".
"Je n'ai jamais douté de moi", a insisté le jeune Allemand, 23 ans, ne buvant qu'à moitié la bière qu'on lui sert. "Il y a eu des hauts et des bas, mais jamais le trou béant. A l'entraînement et en compétition, j'ai fait de bons sauts".
Skis modifiés
Ses skis à Lahti avaient été un peu modifiés par rapport à ceux avec lesquels il avait remporté sa dernière victoire en Coupe du monde le 24 janvier à Hakuba (Japon).
Déjà à Hakuba, ils étaient 2 cm plus longs que son ancienne paire. Mais si techniquement Schmitt ne réussissait pas une détente parfaite de la table du tremplin, il rencontrait des problèmes lors de la première phase de vol. Par la suite, il avait d'ailleurs pris une 50e et une 44e place inhabituelles en Coupe du monde, à Sapporo et Willingen.
Une modification des spatules y a remédié.
"Même la couleur des skis avait été changée en hiver. Ce sont des choses qui se passent dans la tête. Le mental est déterminant", a souligné le double champion mondial individuel.
Pour l'épreuve sur le tremplin normal (K 90) vendredi, Schmitt attend en tête les mêmes que sur le grand tremplin. "Sur le tremplin normal, la détente est particulièrement importante. Il faut faire preuve de prudence", a ajouté Schmitt, champion du monde par équipes il y a deux ans à Ramsau (Autriche).
Même si le saut à skis est un sport individuel, les épreuves par équipes trouvent un bon accueil auprès du public. "C'est une épreuve qui fait plaisir aux athlètes et est passionnante pour les spectateurs", a estimé le champion.
Le jeune Allemand ne songe pas à une fin prochaine de sa carrière. "Je verrai combien de temps encore j'éprouve du plaisir. Pour le moment, ce n'est pas d'actualité", a-t-il souligné.
Jeux Olympiques ou Tournée des quatre tremplins qu'il n'a jamais remportée? "Je veux gagner les deux", a-t-il répliqué en riant. "Chacun essaye de donner le maximum. Je suis content de ma carrière".
"Pour moi, ma saison est parfaite", a déclaré le skieur de la Forêt noire mardi lors d'une soirée organisée par son équipementier, où il avait fait une visite éclair après la remise des médailles sur la place du marché de Lahti.
"Je suis soulagé", a-t-il déclaré après avoir obtenu la médaille d'or, notamment grâce à un deuxième saut de 131,0 m, améliorant de 50 cm le record du tremplin d'Adam Malysz. "C'est un départ de rêve", s'est exclamé Schmitt.
Non, Malysz ne hante pas ses nuits. "Nous ne sautons pas les uns contre les autres, chacun saute pour soi", a souligné Schmitt, qui avait fêté jusqu'à 4h00 du matin mardi son nouveau titre.
En Coupe du monde, la nouvelle vedette du saut à skis en Pologne est loin devant. "Je ne vois guère de chance de le rattraper au classement général", a admis Schmitt. "Mais je suis 2e en Coupe du monde, et, à part Malysz, tout autre changerait volontiers de place avec moi".
"Je n'ai jamais douté de moi", a insisté le jeune Allemand, 23 ans, ne buvant qu'à moitié la bière qu'on lui sert. "Il y a eu des hauts et des bas, mais jamais le trou béant. A l'entraînement et en compétition, j'ai fait de bons sauts".
Skis modifiés
Ses skis à Lahti avaient été un peu modifiés par rapport à ceux avec lesquels il avait remporté sa dernière victoire en Coupe du monde le 24 janvier à Hakuba (Japon).
Déjà à Hakuba, ils étaient 2 cm plus longs que son ancienne paire. Mais si techniquement Schmitt ne réussissait pas une détente parfaite de la table du tremplin, il rencontrait des problèmes lors de la première phase de vol. Par la suite, il avait d'ailleurs pris une 50e et une 44e place inhabituelles en Coupe du monde, à Sapporo et Willingen.
Une modification des spatules y a remédié.
"Même la couleur des skis avait été changée en hiver. Ce sont des choses qui se passent dans la tête. Le mental est déterminant", a souligné le double champion mondial individuel.
Pour l'épreuve sur le tremplin normal (K 90) vendredi, Schmitt attend en tête les mêmes que sur le grand tremplin. "Sur le tremplin normal, la détente est particulièrement importante. Il faut faire preuve de prudence", a ajouté Schmitt, champion du monde par équipes il y a deux ans à Ramsau (Autriche).
Même si le saut à skis est un sport individuel, les épreuves par équipes trouvent un bon accueil auprès du public. "C'est une épreuve qui fait plaisir aux athlètes et est passionnante pour les spectateurs", a estimé le champion.
Le jeune Allemand ne songe pas à une fin prochaine de sa carrière. "Je verrai combien de temps encore j'éprouve du plaisir. Pour le moment, ce n'est pas d'actualité", a-t-il souligné.
Jeux Olympiques ou Tournée des quatre tremplins qu'il n'a jamais remportée? "Je veux gagner les deux", a-t-il répliqué en riant. "Chacun essaye de donner le maximum. Je suis content de ma carrière".