Mélanie Turgeon se dit plus forte que jamais
Ski lundi, 29 sept. 2003. 17:54 mercredi, 11 déc. 2024. 13:46
MONTREAL (PC) - N'allez surtout pas suggérer à Mélanie Turgeon que le titre de championne du monde de descente, acquis en février dernier à Saint-Moritz, lui imposera une pression psychologique supplémentaire en vue de la saison à venir. Au contraire, la skieuse de Beauport estime que ce succès lui permettra de devenir encore meilleure.
"Beaucoup de gens viennent me voir et prétendent que la prochaine saison va être difficile, que j'ai maintenant un gros poids sur les épaules avec ce titre de championne. Je ne vois pas les choses ainsi. Je me suis prouvée que j'étais capable de gagner. J'ai réussi à gagner et je sais exactement ce qu'il faut faire pour y parvenir", a révélé Turgeon, de passage à Montréal lundi midi pour une conférence de presse au cours de laquelle on a annoncé que le Mont Sainte-Anne et le Massif de Petite-Rivière-Saint-François accueilleront les championnats canadien de ski alpin du 19 au 24 mars 2004.
"Cette victoire m'a rendue plus forte et, je pense, que ça va jouer à mon avantage pour les trois ou quatre prochaines années, jusqu'aux Jeux olympiques de Turin."
Cette consécration a incité Turgeon, qui aura 27 ans le mois prochain, à prendre du recul au cours de l'été, ce qui lui a fait le plus grand bien.
"A la fin du mois de mai, j'ai pris beaucoup du recul, je me suis accordé du temps pour moi et cela m'a fait le plus grand bien. Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait ça. Je voulais me préparer physiquement et psychologiquement pour être encore plus forte pour ce qui s'en vient la saison prochaine."
Barre élevée
Et elle place la barre encore plus haute pour la saison à venir, qui se mettra en branle pour elle au début décembre à Lake Louise, en Alberta, avec deux descentes et un super-G. Elle parle de globe de cristal, qui couronne les champions de la Coupe du monde, mais elle sait qu'elle devra faire preuve d'une plus grande constance pour atteindre cet objectif.
"Pour avoir le globe, il faut que je me concentre afin d'être plus constante en descente et en super-G à toutes les courses. Je l'ai souvent répété au cours des dernières années mais c'est vraiment ce qui va me permettre d'accumuler assez de points. Ce n'est plus suffisant de terminer parmi les 10 premières, je dois viser des top-5 et obtenir des podiums régulièrement. Je travaille de façon à être prête pour ça."
Turgeon et les autres membres de l'équipe féminine reviennent d'ailleurs d'un camp d'entraînement au Chili qui a été très positif. La semaine prochaine, les filles repartent pour deux semaines d'entraînement en Europe.
Comme le souligne Turgeon, la concurrence sera encore très forte cette saison avec les Renate Goestchl, Hilde Greg, Michaela Dorfmeister, les Françaises.
"C'est un groupe très compétitif et c'est mieux comme ça."
Encore cette saison, elle entend déployer autant d'énergie en descente qu'en super-G.
"Je ne favorise pas une discipline plus que l'autre. De toute façon, la préparation est similaire."
"Beaucoup de gens viennent me voir et prétendent que la prochaine saison va être difficile, que j'ai maintenant un gros poids sur les épaules avec ce titre de championne. Je ne vois pas les choses ainsi. Je me suis prouvée que j'étais capable de gagner. J'ai réussi à gagner et je sais exactement ce qu'il faut faire pour y parvenir", a révélé Turgeon, de passage à Montréal lundi midi pour une conférence de presse au cours de laquelle on a annoncé que le Mont Sainte-Anne et le Massif de Petite-Rivière-Saint-François accueilleront les championnats canadien de ski alpin du 19 au 24 mars 2004.
"Cette victoire m'a rendue plus forte et, je pense, que ça va jouer à mon avantage pour les trois ou quatre prochaines années, jusqu'aux Jeux olympiques de Turin."
Cette consécration a incité Turgeon, qui aura 27 ans le mois prochain, à prendre du recul au cours de l'été, ce qui lui a fait le plus grand bien.
"A la fin du mois de mai, j'ai pris beaucoup du recul, je me suis accordé du temps pour moi et cela m'a fait le plus grand bien. Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait ça. Je voulais me préparer physiquement et psychologiquement pour être encore plus forte pour ce qui s'en vient la saison prochaine."
Barre élevée
Et elle place la barre encore plus haute pour la saison à venir, qui se mettra en branle pour elle au début décembre à Lake Louise, en Alberta, avec deux descentes et un super-G. Elle parle de globe de cristal, qui couronne les champions de la Coupe du monde, mais elle sait qu'elle devra faire preuve d'une plus grande constance pour atteindre cet objectif.
"Pour avoir le globe, il faut que je me concentre afin d'être plus constante en descente et en super-G à toutes les courses. Je l'ai souvent répété au cours des dernières années mais c'est vraiment ce qui va me permettre d'accumuler assez de points. Ce n'est plus suffisant de terminer parmi les 10 premières, je dois viser des top-5 et obtenir des podiums régulièrement. Je travaille de façon à être prête pour ça."
Turgeon et les autres membres de l'équipe féminine reviennent d'ailleurs d'un camp d'entraînement au Chili qui a été très positif. La semaine prochaine, les filles repartent pour deux semaines d'entraînement en Europe.
Comme le souligne Turgeon, la concurrence sera encore très forte cette saison avec les Renate Goestchl, Hilde Greg, Michaela Dorfmeister, les Françaises.
"C'est un groupe très compétitif et c'est mieux comme ça."
Encore cette saison, elle entend déployer autant d'énergie en descente qu'en super-G.
"Je ne favorise pas une discipline plus que l'autre. De toute façon, la préparation est similaire."