Michaela Dorfmeister creuse l'écart
Ski dimanche, 2 déc. 2001. 14:41 samedi, 14 déc. 2024. 17:45
LAKE LOUISE, AFP - Avec deux podiums en descente et une sixième place dans le super-G, l'Autrichienne Michaela Dorfmeister a réussi une bonne opération à Lake Louise, accentuant son avance au classement général provisoire de la Coupe du monde de ski.
Certes, la saison est encore longue et les pistes, la neige et le climat nord-américains ne conviennent pas à toutes les skieuses du circuit.
Mais "Dorfie", comme on la surnomme dans les pays de langue germanique, a montré depuis l'entame de la saison une régularité de bon augure pour la suite.
Entrée sur la scène internationale en 1992, la native de Neusiedl, près de Vienne, n'a réellement commencé à valser sous le chapiteau du grand cirque blanc qu'à l'occasion de la saison 1995-96, avec une première victoire en descente à Sankt-Anton (Autriche).
Après une troisième place, la même année, à Veysonnaz (Suisse), elle terminait la saison à un encourageant neuvième rang au classement général de la Coupe du monde.
Dorfmeister paraissait bien partie pour s'imposer comme une habituée des podiums mais, de façon assez inexplicable, elle allait stagner les deux saisons suivantes avec, pour seul fait de gloire, une cinquième place dans le super-G de Cortina d'Ampezzo (Italie) en 1997.
Mais, alors qu'elle semblait plafonner dans les disciplines de vitesse, sa spécialité, les jeux Olympiques de Nagano en 1998 allaient, sinon relancer immédiatement sa carrière, du moins lui donner l'assurance qui lui manquait peut-être. Au Japon, elle cédait l'or du super-G pour un centième de seconde à l'Américaine Picabo Street.
Déclic à Nagano
Cet argent olympique était un déclic. Sa progression en Coupe du monde allait alors être d'une régularité plus conforme à son réel talent: 6e en 1999/2000 et 2e la saison passée, à 325 points de sa compatriote Renate Goetschl au général.
Régénérée sous la houlette de son coach Karl Frehsner, elle avait, entre-temps, encore manqué d'un rien la consécration mondiale à Vail (Etats-Unis/Colorado) en 1999, coiffée de 5 centièmes par Goetschl pour l'or dans la descente. Mais Michaela, 28 ans, s'est rattrapée en remportant, l'hiver dernier, le titre mondial de descente à Sankt-Anton, l'un de ses lieux de prédilection.
Sur la lancée de sa deuxième place au général la saison dernière, la brune "Dorfie" (1,73 m pour 70 kg) a débuté la nouvelle saison de Coupe de monde tambour battant en remportant la victoire - sa dixième - au géant d'ouverture à Soelden (Autriche) fin octobre. Depuis, elle n'a jamais fait moins bien que septième lors des cinq épreuves auxquelles elle a pris part, glanant à Lake Louise les 23e et 24e podiums de sa carrière en Coupe du monde.
Il lui faudra cependant des nerfs d'acier pour maintenir à distance ses principales adversaires, à commencer par Goetschl qui lui a souvent fait de l'ombre. Cette dernière a paru en retrait en Amérique du Nord. Par rapport a son aînée, elle jouit néanmoins de l'avantage de pouvoir engranger des points en slalom.
Dorfmeister (316 pts) compte pour l'instant 195 pts d'avance sur Goetschel (6e) et 74 pts sur sa suivante immédiate, l'Italienne Isolde Kostner, autre prétendante au globe.
Certes, la saison est encore longue et les pistes, la neige et le climat nord-américains ne conviennent pas à toutes les skieuses du circuit.
Mais "Dorfie", comme on la surnomme dans les pays de langue germanique, a montré depuis l'entame de la saison une régularité de bon augure pour la suite.
Entrée sur la scène internationale en 1992, la native de Neusiedl, près de Vienne, n'a réellement commencé à valser sous le chapiteau du grand cirque blanc qu'à l'occasion de la saison 1995-96, avec une première victoire en descente à Sankt-Anton (Autriche).
Après une troisième place, la même année, à Veysonnaz (Suisse), elle terminait la saison à un encourageant neuvième rang au classement général de la Coupe du monde.
Dorfmeister paraissait bien partie pour s'imposer comme une habituée des podiums mais, de façon assez inexplicable, elle allait stagner les deux saisons suivantes avec, pour seul fait de gloire, une cinquième place dans le super-G de Cortina d'Ampezzo (Italie) en 1997.
Mais, alors qu'elle semblait plafonner dans les disciplines de vitesse, sa spécialité, les jeux Olympiques de Nagano en 1998 allaient, sinon relancer immédiatement sa carrière, du moins lui donner l'assurance qui lui manquait peut-être. Au Japon, elle cédait l'or du super-G pour un centième de seconde à l'Américaine Picabo Street.
Déclic à Nagano
Cet argent olympique était un déclic. Sa progression en Coupe du monde allait alors être d'une régularité plus conforme à son réel talent: 6e en 1999/2000 et 2e la saison passée, à 325 points de sa compatriote Renate Goetschl au général.
Régénérée sous la houlette de son coach Karl Frehsner, elle avait, entre-temps, encore manqué d'un rien la consécration mondiale à Vail (Etats-Unis/Colorado) en 1999, coiffée de 5 centièmes par Goetschl pour l'or dans la descente. Mais Michaela, 28 ans, s'est rattrapée en remportant, l'hiver dernier, le titre mondial de descente à Sankt-Anton, l'un de ses lieux de prédilection.
Sur la lancée de sa deuxième place au général la saison dernière, la brune "Dorfie" (1,73 m pour 70 kg) a débuté la nouvelle saison de Coupe de monde tambour battant en remportant la victoire - sa dixième - au géant d'ouverture à Soelden (Autriche) fin octobre. Depuis, elle n'a jamais fait moins bien que septième lors des cinq épreuves auxquelles elle a pris part, glanant à Lake Louise les 23e et 24e podiums de sa carrière en Coupe du monde.
Il lui faudra cependant des nerfs d'acier pour maintenir à distance ses principales adversaires, à commencer par Goetschl qui lui a souvent fait de l'ombre. Cette dernière a paru en retrait en Amérique du Nord. Par rapport a son aînée, elle jouit néanmoins de l'avantage de pouvoir engranger des points en slalom.
Dorfmeister (316 pts) compte pour l'instant 195 pts d'avance sur Goetschel (6e) et 74 pts sur sa suivante immédiate, l'Italienne Isolde Kostner, autre prétendante au globe.