Miller cherche son salut sur la piste olympique
Ski vendredi, 4 mars 2005. 11:56 jeudi, 12 déc. 2024. 22:47
KVITFJELL (AFP) - L'Américain Bode Miller se raccroche aux épreuves de vitesse, désormais ses disciplines de prédilection, organisées samedi (descente) et dimanche (super-G) à Kvitfjell, pour se donner de l'air en tête de la Coupe du monde masculine de ski alpin, avant les finales à Lenzerheide (Suisse) la semaine prochaine.
A force d'aligner les sorties de piste en slalom et en slalom géant, autrefois ses points d'ancrage, le skieur du New-Hampshire a dilapidé le matelas de quelque 400 points accumulé lors de la tournée nord-américaine.
A six courses de la fin de la saison, la misère de 31 points d'avance que Miller possédait dimanche dernier, à l'issue du slalom de Kranjska Gora (Slovénie), sur le métronome autrichien Benjamin Raich a même été ramené à 29 par la Fédération internationale de ski (FIS). Les déclassements de l'Autrichien Hans Knauss à compter de la descente de Lake Louise (Canada), le 27 novembre dernier, à l'issue de laquelle il avait été contrôlé positif à la nandrolone, ont en effet augmenté le capital de quelques concurrents.
Sur le papier, l'avantage en Norvège est à Miller, champion du monde de super-G et de descente à Bormio (Italie) il y a quelques semaines. Mais Raich, médaille de bronze en super-G, peut limiter l'écart dans la discipline reine du ski alpin, en particulier sur la piste des Jeux de 1994 qui requiert des qualités techniques.
Bode à deux faces
Les trois entraînements disputés de mercredi à vendredi sur l'Olympiabakken, dans des conditions contrastées (températures polaires les deux premiers jours, radoucissement et départ abaissé le troisième), ont brouillé les cartes.
Deuxième temps jeudi, Miller a utilisé "le frein" vendredi, alors que Raich a réalisé le 11e chrono lors de l'ultime séance. "Killer" Miller a impressionné lors du deuxième entraînement, seulement de précédé de 8/100 par l'Autrichien Michael Walchhofer, mais une demi-seconde devant les autres favoris.
Walchoffer, qui possède au classement de la Coupe du monde de descente près de 200 points d'avance sur Miller, entrevoit déjà le petit globe de cristal. Au contraire, en super-G, la lutte est extrêmement serrée, au point près entre Miller et l'Autrichien Hermann Maier (325 à 324 en faveur de l'Américain).
Dans ce contexte de guerre américano-autrichienne, les autres nations ont donné des signes de vitalité, en particulier la Suisse, rentrée bredouille des Mondiaux. Ainsi, Bruno Kernen, champion du monde 1997 et médaille de bronze en 2003, a réalisé le meilleur temps vendredi, ce qui lui vaudra de partir, selon l'ordre inversé de départ, avec le dossard 30. L'Italie, avec Stefan Johann Thanei, et la France (Pierre-Emmanuel Dalcin, Yannick Bertrand, David Poisson) ont fait également de la résistance.
Le programme:
. Samedi 5 mars:
- Descente: 10h30 GMT
. Dimanche 6 mars:
- Super-G: 09h45 GMT
A force d'aligner les sorties de piste en slalom et en slalom géant, autrefois ses points d'ancrage, le skieur du New-Hampshire a dilapidé le matelas de quelque 400 points accumulé lors de la tournée nord-américaine.
A six courses de la fin de la saison, la misère de 31 points d'avance que Miller possédait dimanche dernier, à l'issue du slalom de Kranjska Gora (Slovénie), sur le métronome autrichien Benjamin Raich a même été ramené à 29 par la Fédération internationale de ski (FIS). Les déclassements de l'Autrichien Hans Knauss à compter de la descente de Lake Louise (Canada), le 27 novembre dernier, à l'issue de laquelle il avait été contrôlé positif à la nandrolone, ont en effet augmenté le capital de quelques concurrents.
Sur le papier, l'avantage en Norvège est à Miller, champion du monde de super-G et de descente à Bormio (Italie) il y a quelques semaines. Mais Raich, médaille de bronze en super-G, peut limiter l'écart dans la discipline reine du ski alpin, en particulier sur la piste des Jeux de 1994 qui requiert des qualités techniques.
Bode à deux faces
Les trois entraînements disputés de mercredi à vendredi sur l'Olympiabakken, dans des conditions contrastées (températures polaires les deux premiers jours, radoucissement et départ abaissé le troisième), ont brouillé les cartes.
Deuxième temps jeudi, Miller a utilisé "le frein" vendredi, alors que Raich a réalisé le 11e chrono lors de l'ultime séance. "Killer" Miller a impressionné lors du deuxième entraînement, seulement de précédé de 8/100 par l'Autrichien Michael Walchhofer, mais une demi-seconde devant les autres favoris.
Walchoffer, qui possède au classement de la Coupe du monde de descente près de 200 points d'avance sur Miller, entrevoit déjà le petit globe de cristal. Au contraire, en super-G, la lutte est extrêmement serrée, au point près entre Miller et l'Autrichien Hermann Maier (325 à 324 en faveur de l'Américain).
Dans ce contexte de guerre américano-autrichienne, les autres nations ont donné des signes de vitalité, en particulier la Suisse, rentrée bredouille des Mondiaux. Ainsi, Bruno Kernen, champion du monde 1997 et médaille de bronze en 2003, a réalisé le meilleur temps vendredi, ce qui lui vaudra de partir, selon l'ordre inversé de départ, avec le dossard 30. L'Italie, avec Stefan Johann Thanei, et la France (Pierre-Emmanuel Dalcin, Yannick Bertrand, David Poisson) ont fait également de la résistance.
Le programme:
. Samedi 5 mars:
- Descente: 10h30 GMT
. Dimanche 6 mars:
- Super-G: 09h45 GMT