RDS présentera en direct les Championnats du monde de ski acrobatique qui se déroulent à Kreischberg, en Autriche, à commencer par la finale des sauts dès 11 h 55 jeudi. L'horaire complet ici.

Les Championnats du monde de ski acrobatique qui ont commencé mercredi à Kreischberg, en Autriche, sont déjà choses du passée pour les sauteurs Olivier Rochon et Sabrina Guérin. Les Québécois ont tous les deux été éliminés au terme des qualifications et ont terminé au 17e échelon.

L’Ontarien Travis Gerrits sera donc le seul représentant du pays lors de la finale qui sera présentée sur les ondes de RDS aux alentours de 11 h 55 jeudi. Le skieur de Milton, vice-champion du monde en titre, a pris le deuxième rang de la première manche de qualifications et a ainsi automatiquement obtenu son laissez-passer pour la finale.

« C’est sûr que ce n’est pas la performance que je voulais », a admis Rochon, ennuyé par un virus qui l’a affaibli ces derniers jours. « Je n’ai eu qu’une seule journée d’entraînement pour m’habituer au site de sauts. »

Le Gatinois a d’abord pris le 11e rang de la première manche grâce à une note de 91,59 pour son triple périlleux combiné à quatre vrilles, dont deux vrilles sur le deuxième périlleux. « J’ai fait une petite erreur dans les airs. Je n’ai pas assez étiré pour l’atterrir comme il le faut. Je ne suis pas tombé, mais mon atterrissage n’était pas parfait. »

Rochon espérait ne pas rater sa deuxième chance. S’élançant pour un saut avec un degré de difficulté plus élevé, un triple périlleux arrière à quatre vrilles avec deux vrilles dans le dernier périlleux, il a cette fois complètement raté son atterrissage.

« J’étais censé faire un saut un peu plus facile, mais puisque des athlètes qui me précédaient ont réussi des sauts plus difficiles et ont eu de bons pointages, j’ai décidé d’essayer mon nouveau saut », a-t-il expliqué.

C’était la quatrième fois que le Québécois faisait ce saut sur la neige et jamais il ne l’a encore terminé debout sur ses deux skis. Il était prêt à prendre le risque. « J’ai tenté le tout pour le tout. »

« Le saut en tant que tel était vraiment bon, mais je n’ai pas bien atterri », a ajouté le skieur.

« C’est sûr que je suis déçu. Ça fait deux compétitions que je n’ai pas l’énergie et la concentration optimale », a rappelé celui qui avait également été ennuyé par un virus à la Coupe du monde de Pékin, en décembre dernier.

Six athlètes obtenaient leur billet pour la finale après la première manche de qualifications, tandis que six autres laissez-passer étaient disponibles lors de la seconde manche.

« Je ne peux pas m’en vouloir cette fois »

Chez les femmes, Sabrina Guérin a également pris le 17e rang au classement final.

D’abord 14e de la première manche grâce à une note de 78,12 pour son double périlleux arrière avec deux vrilles, la Lavalloise, qui participait à ses quatrièmes mondiaux, n'a pu améliorer ni son rang, ni son pointage en deuxième manche, où elle a inscrit 70,47 points pour son double périlleux arrière, le premier en position tendue et le second avec une vrille.

« Je suis déçue. J’aurais aimé faire le top-12. Mais si nous comparons avec les autres Championnats du monde, je ne peux pas m’en vouloir cette fois. J’ai fait deux sauts qui étaient droits et bien atterris », a mentionné la Québécoise, qui avait fini 20e aux mondiaux de Voss-Myrkdalen, en Norvège, en 2013.

Selon la principale intéressée, le degré de difficulté de ses sauts, plus faible que certaines de ses compétitrices, l’a empêchée d’aller plus loin. « Mes sauts étaient plus faciles que les autres, ce qui m’a probablement coûté ma place en finale », a remarqué Guérin, qui pourrait ajouter des sauts plus difficiles à sa liste d’ici la fin de la saison.