Nouvelle génération impressionnante
Ski mardi, 10 févr. 2009. 14:35 samedi, 14 déc. 2024. 16:53
MONTREAL - Le ski acrobatique canadien a toujours été une puissance mondiale. C'est aussi vrai pour les athlètes provenant du Québec. La nouvelle génération de sauteurs et bosseurs représente d'ailleurs dignement les Jean-Luc Brassard, Dominick Gauthier, Stéphane Rochon, Lloyd Langlois, Philippe Laroche et autres Nicolas Fontaine qui ont marqué les premiers pas de ce sport sur la scène internationale.
Les gros noms d'aujourd'hui sont Alexandre Bilodeau, Pierre-Alexandre Rousseau, Vincent Marquis, Olivier Rochon, Audrey Robichaud et Sabrina Guérin. À ce groupe, on peut également ajouter le nom de Jennifer Heil. Bien qu'elle soit native d'Edmonton, la championne olympique des Jeux de Turin en bosses vit et s'entraîne à Montréal. Stéphanie St-Pierre aurait également pu aspirer faire partie de ce groupe d'élite, mais une sérieuse blessure au genou gauche - déchirure du ligament croisé antérieur, sa troisième, déjà, à 23 ans - pourrait compromettre non seulement sa participation aux Jeux de Vancouver, mais également sa carrière.
Marquis, Bilodeau et Rousseau ont d'ailleurs réussi un exploit jamais réalisé dans l'histoire du ski acrobatique canadien en janvier dernier, quand ils ont balayé le podium de l'épreuve de bosses de la Coupe du monde à Mont-Gabriel. Ces trois bosseurs sont au sommet de leur art et devraient toujours l'être à Vancouver. Bilodeau occupe présentement le sommet du classement de la Coupe du monde, tandis que Marquis est quatrième et Rousseau, septième.
"Ces résultats sont très encourageants, analyse l'entraîneur-chef de l'équipe nationale, Rob Kober. Bien que l'accent soit mis sur la préparation en vue des Jeux de Vancouver, il est important, puisque nous sommes un sport jugé, d'obtenir ce genre de résultats afin que nos athlètes jouissent de la meilleure réputation possible au moment d'entreprendre les prochains JO."
Rousseau, pour un, est prêt. Après avoir raté deux fois les Jeux olympiques - en raison d'une fracture de la colonne vertébrale en 2002 et de contre-performances en 2006 - le champion du monde en titre ne veut pas rater sa sortie olympique."C'est certain que je ne serai pas là (à Sotchi, en Russie), en 2014, alors c'est la dernière fois que j'ai la chance de représenter mon pays et c'est très important pour moi. Je serai prêt. Mon corps est en santé. J'ai beaucoup d'expérience et je visualise en fonction d'y connaître du succès, de l'emporter."
Les bosseuses ne seront pas en reste. Déjà gagnante d'une médaille d'or olympique, Heil, après un hiatus de près d'une saison pour "reconstruire" sa mécanique, est déjà de retour au sommet des classements de la Coupe du monde, elle qui occupe le deuxième rang derrière l'Américaine Hannah Kearney, après sa victoire à la Coupe du monde de Cypress Mountain, site des épreuves des JO de Vancouver, le week-end dernier."Je suis exactement là où je voulais être à un an des Jeux, mentionne la quadruple championne de la Coupe du monde. Je n'aurais pu imaginer être en aussi bonne forme à ce stade-ci de ma carrière. J'en suis à ma huitième année au sein de l'équipe nationale et je me sens mieux que jamais."
Les autres Québécoises sur le circuit de la Coupe du monde occupent présentement le milieu du peloton et se retrouveraient davantage dans le rôle de négligées que de médaillées potentielles à Vancouver. Si Audrey Robichaud, huitième aux Jeux de Turin, et les "Soeurs volantes" Maxime et Chloé Dufour-Lapointe, recrue de l'année sur le circuit de la Coupe du monde en 2008, devaient se retrouver à Vancouver et y remporter une médaille, il s'agirait d'un boni pour la délégation canadienne. Ces trois skieuses occupent présentement les échelons 12 à 14 au classement de la Coupe du monde.
Sauts : davantage dans le reste du pays
Du côté des sauts, les skieurs de l'heure sur la scène canadienne proviennent davantage du reste du pays que du Québec. L'Ontarien Steve Omischl vient de remporter un troisième globe de cristal en Coupe du monde en 2008 et il occupe présentement le haut du classement, suivi de près par Kyle Nissen (quatrième), Warren Shouldice (septième) et Ryan Blais (huitième). Même chose chez les dames, où Veronika Bauer, semble vouloir se démarquer de ses consoeurs Amber Peterson et Deidra Dionne cette saison.
Mais deux jeunes espoirs font toutefois leur marque sur le circuit de la Coupe du monde, soit Olivier Rochon et Sabrina Guérin. Les deux ex-gymnastes grimpent rapidement les échelons et l'accent de leur préparation est mis sur une participation aux Jeux de Vancouver.
Guérin vient d'ailleurs de réaliser coup sur coup ses meilleurs résultats à vie en prenant la septième place lors des épreuves du Mont-Gabriel et de Deer Valley, en Utah. L'athlète de 23 ans est actuellement la deuxième meilleure canadienne au classement de la Coupe du monde, elle qui est 15e, à 10 rangs de Bauer.
Rochon, quant à lui, met les bouchées doubles pour se retrouver à Vancouver. Aussi 15e au classement de la Coupe du monde FIS, il vient tout juste d'ajouter un triple périlleux arrière à quatre vrilles afin de hausser ses classements et il planchera sur un saut plus difficile l'été prochain, sur les rampes d'eau du Lac Beauport.
Les gros noms d'aujourd'hui sont Alexandre Bilodeau, Pierre-Alexandre Rousseau, Vincent Marquis, Olivier Rochon, Audrey Robichaud et Sabrina Guérin. À ce groupe, on peut également ajouter le nom de Jennifer Heil. Bien qu'elle soit native d'Edmonton, la championne olympique des Jeux de Turin en bosses vit et s'entraîne à Montréal. Stéphanie St-Pierre aurait également pu aspirer faire partie de ce groupe d'élite, mais une sérieuse blessure au genou gauche - déchirure du ligament croisé antérieur, sa troisième, déjà, à 23 ans - pourrait compromettre non seulement sa participation aux Jeux de Vancouver, mais également sa carrière.
Marquis, Bilodeau et Rousseau ont d'ailleurs réussi un exploit jamais réalisé dans l'histoire du ski acrobatique canadien en janvier dernier, quand ils ont balayé le podium de l'épreuve de bosses de la Coupe du monde à Mont-Gabriel. Ces trois bosseurs sont au sommet de leur art et devraient toujours l'être à Vancouver. Bilodeau occupe présentement le sommet du classement de la Coupe du monde, tandis que Marquis est quatrième et Rousseau, septième.
"Ces résultats sont très encourageants, analyse l'entraîneur-chef de l'équipe nationale, Rob Kober. Bien que l'accent soit mis sur la préparation en vue des Jeux de Vancouver, il est important, puisque nous sommes un sport jugé, d'obtenir ce genre de résultats afin que nos athlètes jouissent de la meilleure réputation possible au moment d'entreprendre les prochains JO."
Rousseau, pour un, est prêt. Après avoir raté deux fois les Jeux olympiques - en raison d'une fracture de la colonne vertébrale en 2002 et de contre-performances en 2006 - le champion du monde en titre ne veut pas rater sa sortie olympique."C'est certain que je ne serai pas là (à Sotchi, en Russie), en 2014, alors c'est la dernière fois que j'ai la chance de représenter mon pays et c'est très important pour moi. Je serai prêt. Mon corps est en santé. J'ai beaucoup d'expérience et je visualise en fonction d'y connaître du succès, de l'emporter."
Les bosseuses ne seront pas en reste. Déjà gagnante d'une médaille d'or olympique, Heil, après un hiatus de près d'une saison pour "reconstruire" sa mécanique, est déjà de retour au sommet des classements de la Coupe du monde, elle qui occupe le deuxième rang derrière l'Américaine Hannah Kearney, après sa victoire à la Coupe du monde de Cypress Mountain, site des épreuves des JO de Vancouver, le week-end dernier."Je suis exactement là où je voulais être à un an des Jeux, mentionne la quadruple championne de la Coupe du monde. Je n'aurais pu imaginer être en aussi bonne forme à ce stade-ci de ma carrière. J'en suis à ma huitième année au sein de l'équipe nationale et je me sens mieux que jamais."
Les autres Québécoises sur le circuit de la Coupe du monde occupent présentement le milieu du peloton et se retrouveraient davantage dans le rôle de négligées que de médaillées potentielles à Vancouver. Si Audrey Robichaud, huitième aux Jeux de Turin, et les "Soeurs volantes" Maxime et Chloé Dufour-Lapointe, recrue de l'année sur le circuit de la Coupe du monde en 2008, devaient se retrouver à Vancouver et y remporter une médaille, il s'agirait d'un boni pour la délégation canadienne. Ces trois skieuses occupent présentement les échelons 12 à 14 au classement de la Coupe du monde.
Sauts : davantage dans le reste du pays
Du côté des sauts, les skieurs de l'heure sur la scène canadienne proviennent davantage du reste du pays que du Québec. L'Ontarien Steve Omischl vient de remporter un troisième globe de cristal en Coupe du monde en 2008 et il occupe présentement le haut du classement, suivi de près par Kyle Nissen (quatrième), Warren Shouldice (septième) et Ryan Blais (huitième). Même chose chez les dames, où Veronika Bauer, semble vouloir se démarquer de ses consoeurs Amber Peterson et Deidra Dionne cette saison.
Mais deux jeunes espoirs font toutefois leur marque sur le circuit de la Coupe du monde, soit Olivier Rochon et Sabrina Guérin. Les deux ex-gymnastes grimpent rapidement les échelons et l'accent de leur préparation est mis sur une participation aux Jeux de Vancouver.
Guérin vient d'ailleurs de réaliser coup sur coup ses meilleurs résultats à vie en prenant la septième place lors des épreuves du Mont-Gabriel et de Deer Valley, en Utah. L'athlète de 23 ans est actuellement la deuxième meilleure canadienne au classement de la Coupe du monde, elle qui est 15e, à 10 rangs de Bauer.
Rochon, quant à lui, met les bouchées doubles pour se retrouver à Vancouver. Aussi 15e au classement de la Coupe du monde FIS, il vient tout juste d'ajouter un triple périlleux arrière à quatre vrilles afin de hausser ses classements et il planchera sur un saut plus difficile l'été prochain, sur les rampes d'eau du Lac Beauport.